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La révision de la Constitution du 20 janvier 2011: une fraude à  la constitution

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par Van Winner OTCHIA V'NA
Université de kinshasa -  2011
  

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Chapitre II : APPLICATION DE LA FRAUDE PAR LA REVISION DU 20 JANVIER 2011

Dans ce deuxième chapitre il sera question d'analyser d'abor l'étendue de la fraude dans la révision du 20 janvier 2011 (51), ensuite analyser du recul probable de l'état de droit démocratique du fait de la révision du 20 janvier 2011 (S2).

Section I : Etendue de la Fraude dans la Révision du 20 janvier 2011

Il s'agira dans cette première section d'analyser la révision sous l'angle de la forme de l'état (§1) ; sous l'angle du régime politique (§2) ; et sous l'angle du régime politique.

§1. Sous l'angle de la forme de l'Etat.

Même égaux sut le plan internationale, les états ne sont pas identiques, il revient a la constitution d'amorcer ou de traduire un choix fondamental quant a la forme de l'état.

L'état étant pouvoir étatique. La forme du pouvoir de l'état envisagé quant a la manière dont il est exercé s'appelle régime politique celui est caractérisé au point de vue formel par l'engagement des rouages constitutionnelle au point de vue matériel par la substance de l'idée de droit qui inspire leur fonctionnement. La forme d'état sera définie comme la nature interne du pouvoir dont l'état est le support.

Nombreux sont les auteurs qui confinent encore le régionalisme politique congolais dans le mécanisme de l'état unitaire en usant l'adverbe « fortement » décentralisé. De sa part ; le professeur Félix VUNDWAWE qualifie le régionalisme politique congolais comme la nouvelle décentralisation territoriale ou encore comme la constitutionnalisation de la décentralisation politique. Il abonde a ce propos « la province est une entité territoriale politique régionalisée bien que relevant toujours de l'état unitaire ». Le choix de l'état unitaire est justifié selon lui sur les principes traditionnelles d'unîtes et d'indivisibilité qui se dégagent de la lecture de l'article 1 al.1 de la constitution. Et pourtant dans l'expose des motifs de la constitution du 18 Février 2006, la philosophie qui en régit la forme et explicitée dans le corps de la constitution ne se limite pas seulement a l'unité et l'indivisibilité de la république.

Cette position du professeur VUNDWAWE est partagée par une partie de la doctrine sans nécessairement prendre en considération les caractéristiques de l'unité et de l'indivisibilité. Jean Fougerouse attire l'attention sur la confusion qu'il faudrait éviter entre état unitaire et l'unité de l'état. Ainsi abonde t il « que c'est essentiellement en raison de l'existence d'un pouvoir régional, que l'état régional ne peut pas être considère comme un état unitaire.

C'est dans l'optique de la décentralisation politique qu'il faudrait situer les propres de l'un des éminents experts internationaux dans la rédaction de la constitution du février 2006 et des lois essentielles sur la décentralisation de 2008 EL HADJ MBODJ qui souligne l'originalité de la décentralisation politique au Congo opérant une répartition des compétences entre les pouvoir central et les provinces sans précédent dans l'histoire des pays africains francophones. E effet, sous l'égide de la communauté international et spécialement des bailleurs de fonds, beaucoup état africains ont amorcé des reformes promouvant la décentralisation politique en vue de décharger l'état central d'un point pesant des services qu'il gère et le transfert d'une partie importante de ses prérogatives aux entités de proximité.

Pour leur part, le professeur KAMUKUNY MUKINAY et CIHUNDA HENGELELA, concordent a qualifier la forme de l'état instaurée par le constituant du 18 février 2006 de l'état unitaire régionalisé car le rapport, abondent ils qu'ils convient de prendre en considération pour déterminer la forme de l'état sont bien ceux entre l'état central et ses entités territoriales décentralisées qui composent les provinces. Mais le professeur BOSHAB et MATADI NENGA abondent en le sens, mais avec une particularité dans le choix des termes. Ils ne soulignent que la République Démocratique du Congo et un état uni et régionalisé.

Nous souscrivons totalement aux éléments qu'il faudrait prendre en considération dans l'appréciation de la forme de l'état, mais nous partageons pas la thèse de l'état unitaire régionalisé dans la mesure ou si nous prenons en considération les éléments a peine évoques nous nous écartons de la forme unitaire et étant donné la position intermédiaire entre l'état unitaire décentralisé et l'état fédéral, le régionalisme ne serait pas prisonnier de l'état unitaire, lui qui revendique sa liberté vers le fédéralisme.

Prenant ainsi le contre pied de la thèse tendant a encadrer la forme actuelle de l'état congolais dans l'unitarisme, le professeur TOENGAHO LOKUNDO distingue clairement l'état unitaire, l'état régional et l'état fédéral. Le régionalisme constitutionnel qui traduit ce que d'aucuns qualifient d'état unitaire fortement décentralisé est une formule de gestion intermédiaire entre un état unitaire décentralisée et un état fédéral.

C'est ainsi qu'analysant la disposition pertinentes de la constitution en rapport avec le statut de la province, c'est ainsi que le professeur André MBATA note a ce propos « ... au regard de ce qui précède, même si le mot fédéral n'est pas utilisé, l'état de la République Démocratique du Congo apparait comme un état quasi-fédéral »

Du même avis, le professeur BAKANDEJA WA MPUNGU, lorsqu'après avoir analysé les dispositions de la constitution en faveur des thèses fédéraliste et unitaristes, nuances son opinions laissant transparaitre un penchant vers le fédéralisme en ces termes : « le constituant de 2006 a pris le soin de ne pas nommer comme tous ses devancier la forme de l'état. Cependant malgré cette précaution, il semble que la forme fédérale ait pris le pas sur la forme unitaire, le fédéralisme étant en fait l'objectif a long terme.

Mais de concert avec le professeur KABANGE NTABALA, tranche que la nouvelle configuration étatique consacre par la nouvelle configuration étatique consacre par la constitution laisse penser que la RD Congo a institué une forme atypique et absorbe du fédéralisme que l'on cache sous le néologisme d'un état unitaire fortement décentralisé d'un régionalisme constitutionnelle ou politique ou d'un fédéralisme prudent.

La diversité d'opinions sur la forme de l'état congolais se reflète également en Espagne ou les uns l'encadrent dans la forme unitaire, d'autres dans la forme régionales comme forme transitoire vers le fédéralisme alors que d'autres encore la situent déjà dans le fédéralisme de fait et non encore de droit. Le trait saillant de ce régionalisme est constitué par la gamme de compétences que la constitution confère aux communautés autonomes, compétences imprécises devant être précise et complétés par les statuts de ces communautés autonomes.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams