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La révision de la Constitution du 20 janvier 2011: une fraude à  la constitution

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par Van Winner OTCHIA V'NA
Université de kinshasa -  2011
  

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SECTION II : DU RECUL PROBABLE DE L'ETAT DE DROIT DEMOCRATIQUE DU FAIT DE A REVISION DU 20 JANVIER 2011

Le pari de la tenue des élections générales dans un état a la fois en faillite et exsangue d'une décennie de guerres, quoi qu'on dise, a été une grande performance politique de ces 5 dernier décennies en République Démocratique du Congo. Le fait que ces élections ont eu lieu est un acte qui mérite d'être salué et dont il convient d'évaluer les enjeux pour l'avenir. Le contexte de la révision de la constitution de 2011 serait donc constituer l'occasion pour les autorités élues de mettre en place des mécanismes durables de consolidation de la paix, notamment par la réforme des services de sécurité ; de la démocratie et de l'Etat de droit. La légitimation du pouvoir en RDC a conduit à l'adoption en 2005 d'Une Constitution qui a consacré le mode de scrutin présidentiel à deux tours et a échafaudé une nouvelle architecture du pouvoir bâti sur des structures dont les animateurs devraient être élus. Toutes les forces politiques, militaires et sociales ont convenu que le pouvoir devait être conquis par le biais des élections libres, démocratiques et transparentes.

En effet, le fondement d'un Etat de droit repose impérativement sur les substrats de démocratie, de sécurité juridique, le respect de droit humain, l'alternance au pouvoir, l'indépendance du pouvoir judicaire et la séparation nette de trois pouvoir de l'Etat.

A l'allure où se profilent les choses, il y a réellement de sérieuses craintes de déboucher sur une parodie d'élections où le président, en plus d'être faiblement et minoritairement élu, risque également d'être très mal élu. Et pourtant paradoxalement, la même Constitution, toujours dans son esprit de garantir une bonne légitimité aux gouvernants à élire « proprement », prévoit noir sur blanc dans son article 64, al1: le devoir légitime à tout congolais de barrer la route par tous les moyens, à tout celui qui accéderait ou se maintiendrait anticonstitutionnellement au pouvoir : «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».

Cette révision fera ou a fait reculé de plus en plus notre jeunes croissance démocratique, en violant certaines règle générale d'un état qui se dit Etat de droit, car en effet, le non respect de droit de l'homme est un éléments majeure qui qualifie si réellement si un pays est un état de droit , la pratique nous montre comment les bons citoyens sont tuée et éliminée de la nature, les violations sexuel en masse dans la plus grande partie du pays. Tout cela vuet dire que la révision de la constitution est loin de faire qualifier la République Démocratique du Congo comme un état de droit. En outre la séparation nette de 3 pouvoir de l'état, reste aussi un grand problème car considérons un chef de l'état qui peut révoquer les magistrat du parquet sans l'avis du conseil suprême de la magistrature or ce lui ci est reconnues dans la constitution si seulement si le conseil supérieur de la magistrature donnais son avis quant a ceux ; disposition prévue par l'art 82 al 1 « le président de la république nomme, relève de leurs fonctions, et les cas échéant, révoque les magistrat du siège et du parquet sur proposition du conseil supérieur de la magistrature».

De même, les constitutionnalistes africains estiment que l'utilisation du scrutin uninominal à un tour dans des sociétés dominées par le phénomène ethnique présente l'inconvénient d'entraîner l'élection d'un président de la République, d'un député, voire d'un parlement entier par une minorité de ses composantes. Ce mode de scrutin est vivement déconseillé car porteur des germes de violence et de débordements susceptibles d'être engendrés suite aux antagonismes ethniques dans un pays marqué par le clivage Ouest-Est. Mais l'on se demande que passe l'état congolais avec un Président mal élu face aux convoitises des voisins et a la compétition pour le leadership dans le grand lacs, en Afrique centrale et en Afrique australe ? Précisons que le tollé que la révision du 20 janvier à soulever dans l'opinion national et timidement a l'extérieur du pays, prouve qu'elle a été mal envisagée et qu'on n'en tirerait pas nécessairement profit par qui que se soit. Au contraire, elle va nous mener tout droit a une nouvelle instabilité alors que le moment était propice pour la consolidation de la petite jeune démocratique congolaise conquise aux prix de plus grande sacrifice jamais recensé dans le monde, soit prés de 5 millions de mort, une stérilisation barbare des femmes, un pillage écarté des ressources naturelles, un spoliation sans pareille du patrimoine national, une hypothèque irréversible de l'avenir de nos enfants pour au moins deux génération. Eu égard de ce qui précède, notons ensemble que depuis 2007, des constantes violation de la constitution et des lois de la république dont voici quelques unes des disposition violées : l'art 213, art 4 de la constitution, loi n 08/012 du 31/07/2008, loi n 08/016 du 07/10/2008, art 13, art 2 et 226, art 7, art 10 ; la révision cavalière de la constitution et de la loi électorale dans le but d'assoir juridiquement la tricherie.

Donc, la République Démocratique du Congo loin d'être considère comme un état de droit, car eu égard de tout ce qui précède, la révision est dangereuse d'autant plus qu'elle nous ramène a la situation « ante Lusaka», dans le sens qu'elle crée les mêmes circonstance ayant poussée certains d'allé recourir aux armes, par ailleurs du fait que tous les objectifs de l'accord de Pretoria n'ont pas été atteints, cette révisions produit de nouveaux enjeux, defis et objectifs alors que nous trainons un contentieux non vidé. Cela crée une surcharge politique et repousse a un avenir encore plus lointain la normalisation de la situation socio économique du pays. Cela a aussi pour conséquence que nous puissions continuer à subir le diktat de la communauté international qui avait décidé de nous accompagner et qui ne peut nous rendre autonomes parce que les points convenus au calandrer ne sont pas épuisé

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