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Problématique de la lutte contre la dégradation des ressources naturelles dans la communauté rurale de Fandène (département de Thiès)

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par Yankhoba Ba
Université Cheikh Anta Diop Dakar - Maitrise 2010
  

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I-3 L'exploitation des ressources en eaux

Les eaux souterraines constituent une potentialité naturelle soumise à plusieurs formes d'exploitation. Il s'agit généralement de l'exploitation traditionnelle qui concerne les aquifères les moins profonds et l'exploitation moderne qui s'intéresse aux aquifères plus profonds.

I-I-3-1 L'exploitation traditionnelle :

En fait, le niveau relativement peu profond des nappes dans la communauté rurale de Fandène et surtout au niveau du bas-fond (tableau 5) offre des possibilités d'exploitation énormes. Ainsi, le continental terminal joue un rôle très important dans la localité. Dans la plupart des villages ne disposant pas de forage ou de bornes fontaines, l'approvisionnement se fait à travers les puits. D'après Desthieux (2000) « l'ensemble des puits de la zone d'étude prélève sur le continental terminal ». Ainsi, il est primordial car permettant à un frange importante de la population de satisfaire leurs besoins en eau.

En outre, ce niveau de la nappe permet aux populations de creuser des puits de diamètre plus ou moins grand. Elles peuvent ainsi trouver de l'eau à de faibles profondeurs pour l'irrigation des champs (Koussoune, Diayane). Le mode d'exploitation est basé sur « Un système d'exhaure non motorisé (puisettes et/ou des pompes mues par la traction animale et l'énergie humaine). C'est [un] système [assez] répandu et on le retrouve pratiquement dans

toutes les régions où des nappes peu profondes sont exploitées à l'aide de puits filtrants à grand diamètre construits par des artisans locaux. » Sow Mamadou A. (1998)

Mais, de plus en plus, des puits cimentés de coûts d'environ 200.000 f CFA sont réalisés par les populations pour une plus grande solidité des ouvrages. En effet, les "céanes" présentent un certain nombre de problèmes. En saison sèche, le niveau des nappes baisse ; par conséquent, il faut procéder à l'excavation continuelle de ces "céanes". Ce qui constitue un travail éprouvant. De même, avec le remplissage par les sables charriés par les eaux de ruissellement, l'ouvrage nécessite un curage au début de chaque campagne maraîchère. Mais aussi, la surface occupée par ces "céanes" est relativement important (environ cinq mètres de diamètre) alors que les champs destinés à l'activité de maraîchage sont généralement de petite taille.

Les "céane" sont exclusivement réservés aux maraîchages et ne sont réalisés que dans les zones où la nappe est vraiment peu profonde. C'est pourquoi ces ouvrages sont beaucoup plus répandus dans les villages qui se trouvent tout au tour du bas-fond comme Diayane.

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