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Problématique de l'accès du personnel de l'ICCN aux nouvelles technologies de l'information pour la gestion des aires protégées. Cas du PNVI de 2003 à  2005

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par Bonny MASUDI MUSEZE
Université de Goma - Gradué en gestion et administration 2005
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Toute personne, où qu'elle se trouve au monde, a le droit à l'information et nul ne devrait être privé des avantages qu'elle offre.

La gestion des aires protégées provient de la connaissance et de la compréhension qu'un homme a sur le fonctionnement des divers écosystèmes à protéger avec un bon degré d'efficacité et de sécurité.

Les nouvelles technologies de la communication donnent des opportunités nouvelles permettant d'améliorer l'efficience du personnel d'une institution de conservation en accédant à l'information des aires protégées, en particulier à celles qui sont désavantagées.

Pour prendre des décisions sensées, réalistes et efficaces, il est indispensable de les fonder sur l'information1(*).

Ainsi, le personnel de l'ICCN joue un rôle très important sur la conservation des aires protégées mais seulement, il est démuni des moyens appropriés lui permettant d'accéder facilement à l'information des ces mêmes aires qu'il protège.

Dans le présent travail, nos préoccupations se résument en une série de questions sur la problématique de l'accès du personnel de l'ICCN en général et du PNVi en particulier aux nouvelles technologies de l'information. Ceci étant, les questions que nous nous posons sont celles de savoir :

- Quels sont les moyens que l'ICCN utilise pour accéder à l'information ?

- Le personnel de l'ICCN est-il assez outillé pour accéder facilement aux données pour la bonne gestion du parc ?

- Si oui, quelles en sont les conséquences sur le plan de la gestion et de la protection du parc ?

Voilà autant d'interrogations qui nous guideront pendant toute notre recherche.

0.2. Hypothèse de recherche

Il ne suffit pas seulement de poser le problème, faut-il encore lui trouver des ébauches de réponse. Celles-ci constituent des hypothèses du travail.

L'hypothèse de travail est une idée directrice ou une tentative d'explication de faits formulée au début de la recherche et destinée à guider l'investigation et à être abandonnée ou maintenue d'après le résultat de l'observation. Elle est généralement considérée comme « un énoncé formel des relations attendues entre au moins une variable indépendante et une variable dépendante2(*) ».

Notre étude porte essentiellement sur la problématique de l'accès du personnel de l'ICCN/PNVi aux nouvelles technologies de l'information pour la gestion des aires protégées. Notre hypothèse s'articule donc autour des réflexions suivantes :

- Les machines (mécaniques) à écrire, les radios phoniques VHF, les pieds, les pirogues non motorisées...sont les moyens que le personnel du PNVi utilise pour accéder aux informations sur la gestion des aires protégées ;

- Le manque des équipements nécessaires et efficaces ainsi que la méconnaissance des technologies développées pour leur utilisation par les gardes sont à la base de la non accession du personnel du PNVi aux informations pour la bonne gestion des aires protégées ;

- Le personnel du PNVi aurait des difficultés à accéder aux nouvelles technologies de l'information par suite de son vieillissement, de son effectif qui est insuffisant au regard de vastes étendues à protéger. En conséquence, il ne maîtrise pas la gestion et la protection des aires qu'il protège sur la faune, la flore, le sol et les eaux surtout par le temps qui court où tout est informatisé.

Le personnel de l'ICCN doit être équipé des moyens de communication adéquats pour faciliter la réponse nationale et internationale à des besoins urgents de protection des sites du patrimoine mondial et plus largement, des besoins pour la conservation de la biodiversité en RDC.

Le personnel de la conservation doit disposer de l'équipement nécessaire à la réalisation de ses activités (Ordinateurs, transports, Fournitures de sécurité, uniformes, Radios de communication).

0.3. Choix et Intérêt du travail

D'aucun s'interroge sans doute sur le choix que nous avons porté sur la problématique de l'accès du personnel de l'ICCN aux nouvelles technologies de l'information parmi tant d'autres problèmes.

A vrai dire, ce choix n'est pas un fait du hasard. Bien au contraire, notre travail consiste à déterminer la manière dont le personnel du PNVi accède aux informations des aires protégées dans différents domaines et les utiliser efficacement pour la gestion et la conservation.

Il précise ensuite, la qualité du matériel technique utilisé par le personnel du PNVi pour collecter et analyser les informations sur la conservation des aires protégées.

Il permettra enfin, au personnel du PNVi de connaître les moyens d'accéder aux informations des aires protégées en se familiarisant avec les nouvelles technologies de l'information qui lui faciliteront d'être plus efficace pour la protection et la gestion du parc.

0.4. Méthodes et techniques utilisées

Tout travail scientifique doit en principe recourir à un certain nombre de méthodes et techniques qui sont des voies et moyens à suivre pour atteindre son objectif.

Pour mieux appréhender ce travail, nous avons recouru aux méthodes et techniques suivantes :

a. Méthode descriptive : c'est une méthode qui se définit comme étant la description de la réalité des faits, des relations existantes entre les phénomènes de façon précise et quantitative3(*).

Elle nous a permis de décrire le milieu d'étude en donnant son historique, ses objectifs, sa situation géographique et son organisation fonctionnelle.

b. Méthode fonctionnelle : c'est celle qui explique le phénomène étudié par le rôle, la fonction qu'il assume dans le système social auquel il appartient4(*). Ainsi donc, cette méthode nous a permis de déceler un état d'harmonie coopérative entre tous les éléments de la structure (ICCN) qui sont gages de la prospérité.

c. Méthode historique : c'est grâce à cette méthode que nous avions pu constituer les données sur l'historique du PNVi. Ces données dépouillées par cette méthode ont facilité la compréhension des changements survenus au sein du PNVi au fil de temps.

La technique est définie comme « un procédé opératoire rigoureux, bien défini, transmissible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adapté au genre de problème et de phénomène en cause (étude)5(*) ».

Ainsi, les techniques sont les outils mis à la disposition de la recherche et organisées par la méthode dans ce but. Nous avons fait recours aux techniques de documentation, de l'interview libre et de l'observation.

a. Observation documentaire : celle-ci consiste à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou les phénomènes dont ces documents sont ou portent les traces. Cette observation documentaire nous a aidé à recueillir des informations se rapportant à notre étude de recherche dans des ouvrages, mémoires, revues ou autres documents écrits notamment les archives de l'ICCN.

b. Questionnaire : « c'est une série des questions standardisées en vue d'une enquête6(*) ». Nous avons utilisé un questionnaire standard, c'est-à-dire composé de mêmes questions pour tous nos enquêtés.

c. Observation participante : c'est une technique où l'enquêteur s'intègre dans le groupe des enquêtés en participant à toutes les activités quotidiennes de l'entreprise7(*). Cette entreprise étant notre lieu de travail professionnel où nous avons pleinement fonctionné un an durant ; elle nous a servi pour quantifier la technologie utilisée par les gardes d'accéder aux informations pour la bonne gestion du parc

0.5. Délimitation du sujet

Compte tenu de nos moyens et compétences limités, il nous a semblé perplexe d'étudier tous les problèmes liés à l'accès du personnel du PNVi aux nouvelles technologies de l'information.

En effet, en tant qu'agent partenaire de l'ICCN, nous avons pensé orienter nos investigations sur les problèmes que pose le personnel quant à l'information issue des nouvelles technologies.

C'est pourquoi, nous nous sommes vu dans l'obligation de nous limiter à quelques problèmes précis et à une période bien déterminée.

Dans le temps, nos investigations ont porté sur la période allant de 2003 à 2005 soit une période de 3 ans.

Cette délimitation temporelle nous a été dictée par l'état de la documentation en notre possession.

0.6. Subdivision du travail

Notre travail comprend deux chapitres :

- Le premier chapitre sera consacré aux considérations théoriques relatives à l'ICCN ;

- Le second chapitre aura trait sur la présentation et analyse des données (l'accès du personnel du PNVi aux nouvelles technologies de l'information) suivis d'une conclusion générale.

0.7. Difficultés rencontrées

L'élaboration de ce travail n'a pas été facile. Nous nous sommes butés à des difficultés d'ordre culturel, temporaire et sécuritaire.

v Sur le plan culturel : On a observé une rareté des ouvrages sur la technique appliquée à la gestion des aires protégées de l'ICCN/PNVi ;

v Sur le plan temporaire : le temps n'était pas suffisant pour la recherche. Pendant que nous menions nos recherches, nous suivions en même temps le cours et on était au même moment obligé de chercher le pain quotidien de la famille à notre charge ;

v Sur le plan sécuritaire : nos recherches se sont limitées à certains endroits craignant la recrudescence de l'insécurité que connaît la Province du Nord-Kivu en général et le PNVi en particulier. Cette situation nous a empêché de palper toutes les réalités du PNVi.

Pour contourner ces difficultés, nous nous sommes mis dans un régime de privation sociale pour financer nos études et surtout cette recherche.

Pour des données que nous ne pouvions pas accéder, nous avons utilisé des personnes interposées.

* 1 Lee WHITE et ANN EDWARDS, Conservation en forêt pluviale africaine : Méthodes de recherche,

Wildlife Conservation Society, eds. (2000), New York, p.XV.

* 2 André-Pierre CONTANDRIOPOULOS et al, Savoir préparer une recherche. La définir, la structurer, la

financer, Presses de l'Université de Montréal, 1990, p.18.

* 3 MUSOMO AMUNDALA, Méthode de Recherche Scientifique, Cours inédit, G2 GEA, CIDEP/Nord-

Kivu, 2004-2005

* 4 MULUMBATI N., Introduction à la Science Politique, Ed. Africa, 1977, p.26

* 5 Madeleine GRAWITZ, Lexiques de Sciences Sociales, éd. Dalloz, 10ème éd, 2000, p.318.

* 6 MUSOMO AMUNDALA, Cours déjà cité

* 7 Idem

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery