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Stratégies d'adaptation des paysans au changement climatique dans la sous-préfecture de Prikro en Côte d'Ivoire

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par Kouadio Jean Emmanuel YAO
Université de Bouaké en Côte d'Ivoire - Maà®trise 2009
  

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Conclusion partielle :

Le phénomène climatique est certes naturel mais avec les activités humaines, il s'amplifie d'année en année. Cette situation présente des conséquences négatives accentuées sur la vie écologique et surtout humaine. Il y va de la survie de l'espèce humaine.

CHAPITRE II : Identification des effets du changement climatique.

1. Une modification saisonnière.

Notre zone d'étude comporte quatre (4) saisons : deux (2) saisons sèches et deux saisons des pluies. Selon les données météorologiques, chaque saison était définie par une période bien déterminée. Mais aujourd'hui, les saisons se chevauchent les unes sur les autres. Les périodes définies préalablement ne sont plus respectées. Et généralement actuellement, les saisons sèches sont celles qui durent le plus. Il arrive qu'en pleine saison sèche, il y a des pluies abondantes permettant de faire du semis. L'on n'arrive plus à distinguer la séparation des saisons. La pluie tombe lorsqu'on ne l'attend pas et devient rare en période où les paysans en ont le plus besoin.

2. Une irrégularité des pluies dans les périodes pluvieuses.

Selon le découpage des différentes saisons, la saison pluvieuse comporte cinq (5) mois. Ces mois sont celles où les pluies tombent abondamment. Malheureusement, on constate durant ces mois une pluviométrie relativement supérieure à celle des mois secs. Les prélèvements pluviométriques mensuels des cinq (5) dernières années nous montrent que les pluies sont absentes au moment des périodes auxquelles les paysans devraient faire les champs.

Aussi, les prélèvements des mois secs sont sensiblement égaux à ceux des mois des pluies. En effet, nous avons en 2006, 387 mm de pluies en saison des sèches et 399 mm de pluies en saison des pluies. En 2009, 587,4 mm de pluies en saison sèche et 507,1 mm en saisons pluvieuses.

Ainsi, pour la culture de l'arachide qui doit se f aire entre Mars et Avril se voit souvent être suspendue du fait de l'irrégularité pluviométrique. Et cela devient une habitude car durant ces cinq dernières années, cette situation engendre d'énormes difficultés au niveau des paysans.

Certes, il y a de la pluie au moment de faire les buts mais ces pluies ne viennent pas régulièrement et abondamment. En 2010, sur les trois (3) mois (mars, avril et mai), les prélèvements ont donné 186,5 mm de pluie pour (15) quinze jours. Cela ne permet pas de semer l'arachide et le riz. Or ces trois mois constitue la période propice pour les semis et faire les buts

Conclusion partielle

Le constat est bien net. Le changement climatique a des effets négatifs sur la pluviométrie dans cette localité. Il joue directement sur la vie sociale des paysans. Cette situation les pousse à chercher des stratégies d'adaptation.

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