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La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.

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par André TOWOSHI LOKALO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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Notons ici que la coopération avec la Belgique représente un apport important pour la République Démocratique du Congo depuis les années 60. En peu de mots, la Belgique reste jusqu'à l'heure actuelle l'un des principaux fournisseurs d'aide à la RDC.

D'aucuns contesteraient que les rapports entre la RDC et la Belgique connurent des temps forts du fait que cette coopération a dégagé un esprit, une façon particulière d'aborder la coopération Nord-Sud.

Une coopération de droit, liant des partenaires qui ont négocié librement les options politiques de chacun ; une coopération dont l'approche globale combine au mieux les différents instruments à sa disposition (aide alimentaire, aide aux ONG, programme d'importation, projets régionaux avec les pays voisins etc....), une coopération basée sur un dialogue permanent et ouvert.

Il sied de signaler également que les principaux avantages qu'à toujours tiré la RDC résident dans le fait que la Belgique à travers l'UE a constitué un véritable laboratoire d'idées nouvelles au processus du développement. A cet effet, la Belgique a toujours apporté une assistance tant technique, matérielle que financière qui consiste à appuyer l'essor économique et social d'un pays aux potentialités naturelles énormes dont les populations demeurent pauvres.92(*)

Notons par ailleurs que pour qu'un certain nombre de réalisations soit possible et identifié sur terrain, et ceci sur base de notre champ d'étude, la coopération Belge avait en Fév.2001 financé d'exécution en trois phases du projet de diffusion des normes humanitaires (DNH) en RDC. Initié par la croix rouge belge pour une durée de 12 mois, ce projet était évalué à 340.000.000 d'Euros.93(*)

Les objectifs de ce projet visaient la pérennisation de la diffusion des normes humanitaires et l'aide de la société nationale dans les activités d'encadrement de la jeunesse.

Il sied de signaler que depuis le début de son exécution, ce projet a touché au total 470 écoles, 1870 enseignants et 86.300 élèves.94(*)

Dans le même ordre d'idée, nous rappelons en outre qu'au mois de janvier 2004, il s'est tenue une table ronde à Bruxelles, laquelle table était en rapport avec le dialogue inter-congolais qui au regard de l'intense activité diplomatique a conduit petit à petit à la tenue en Afrique du sud du « dialogue Inter-congolais ».

Cependant, la Belgique en appelait déjà en Février 2002 les pays épris de paix d'aider le Congo à trouver la solution à sa crise.

Au demeurant de tout ce qui précède, il va en effet, falloir rappeler que le régime autocritique du maréchal MOBUTU avait obligé la plupart de ses partenaires extérieurs (les plus importants sans doute) à rompre leur coopération avec le Congo ex-zaïre à l'époque, et cela bien entendu à cause des violations des droits de l'homme, de la corruption, des pillages et détournement des deniers publics et surtout de l'insécurité que ce régime représentait pour leurs intérêts.

Cette rupture de la coopération a ainsi continué tout au long de la période de Laurent Désiré KABILA qui préférait l'indépendance à la tutelle internationale, en claire, l'isolement diplomatique de la RDC a eu des conséquences incalculables car aucune assistance financière ne pouvait soutenir l'action gouvernementale.95(*)

La RDC était complètement asphyxié, mais il ne pouvait compter que sur ses propres exportations combien déficitaire et sa relative production intérieure. Signalons que tout ce détail ne cadre pas avec le contexte d'aspects positifs qui est ici le point encours de traitement, mais plutôt pour notre propre vouloir de tracer les faits ou l'histoire.

Il fallait donc attendre le 16 février 2001, date de la mort du président Laurent D. KABILA et l'avènement de Joseph KABILA à la magistrature suprême pour assister à une aventure politique à Kinshasa. Celle-ci a permis donc, une reprise de la coopération dont le premier signé a été la première tournée Euro-américaine du président joseph KABILA.

Et sur le plan national en Belgique ; il convient de souligner que la rupture de la coopération Belgo-Congolaise n'avait pas d'effets négatifs qu'à Kinshasa, bien plus, elle avait privé les entreprises belges de leurs grandes marches au mondes.

Sur le plan international

Il faut dire que le Congo est resté longtemps l'instrument de prestige et de la puissance de la petite Belgique dans les clubs des grands du monde. Par le bénéfice que la Belgique tire entant qu'intermédiaire entre le Congo et les Institutions financières internationales.

Il sied de souligner que l'aide de la Belgique s'est orientée vers des secteurs prioritaires définis par la RDC, comme la santé, les infrastructures, l'éducation, la sécurité alimentaire, la consolidation de la société etc.

Et pendant la période de transition en 2003 par le biais de visites ministérielles en RDC (notamment du ministre des Affaires étrangères KAREL DE GUCHT, du ministre de la coopération au développement ARMAND de DECKET et du ministre de la dépense André FLAHAUT), d'intervention, au niveau des Nations unies et l'union européenne ainsi que de nombreuses interventions multilatérales comme bilatérales, la Belgique a joué un rôle extrêmement actif pendant cette période cruciale pour le peuple congolais. Les efforts de la Belgique visaient à assurer une cohésion et une efficacité minimale au sein de gouvernement transitoire.

Notons en plus que la Belgique a apporté son soutien à la rédaction de la nouvelle constitution congolaise et au renforcement des institutions transitoires. Et entant que partenaire, la Belgique à lancer en 2006 les différentes étapes de processus électoral et a financé au côté de l'union Européenne pour sa réalisation et actuellement les deux pays reconstruisent ensemble des relations plus solides.96(*)

La Belgique a mis oeuvre les stratégies de la démobilisation du désarmement et de réinsertion de troupes armées, et elle a insisté en permanence pour que soient lancées les différentes étapes du processus électoral en RD Congo, entant que membre de la communauté internationale, le gouvernement belge a pris divers mesures pour assurer la sécurité aux élections et à ce sujet que la commission a débloqué 16 millions d'Euros (20 million $) et que la Belgique a alloué le 2 septembre 3 millions d'Euros, pour financer le processus électoral.97(*)

Notons que compte tenu des situations de misères que connait depuis toujours notre pays ; la Belgique est intervenue plusieurs fois dans le développement durable y compris l'hydraulique villageoise, l'élevage et la pêche ; l'industrie, y compris l'énergie, l'exploitation minière dans les deux Kasaï, au Katanga et dans la province orientale, le tourisme et le commerce. Quant au secteur de transport et communication, l'accent a été mis surtout à l'intérieur du pays avec la réhabilitation de la route Matadi-Kinshasa, Kenge-Kikwit et celle de Lubutu-Oso ainsi que une partie de chemin de fer Lubumbashi-Kananga.

Le secteur social comprenant l'éducation, la formation et la santé a bénéficié d'une Fraction croissante de l'aide dans le cadre du code de conduite de l'UE sur la complémentarité et la division du travail.98(*)

Il est également important de faire remarquer que la contribution de la de la Belgique en RDC au cours de la derrière décennie a été essentiellement concentrée sur la prévention des conflits internes et le règlement de la crise dans les Grands Lacs.

Affirmons-le sincèrement que la participation aux efforts du développement ne se limite pas ou simple fait d'octroi des crédits tel qu'il a été largement décrit aux différents secteurs, mains aussi à l'envoi des expertes engagés et du personnel qualifié des services de coopération afin de contribuer de manière permanente à la conception, à l'élaboration et à la mise en oeuvre des macro-projets et programmes en RDC.

De ce qui précède, il faut dire aussi que, malgré le niveau de développement que nous jugeons très bas, notre pays a été bénéficiaire de diverses aides, surtout de l'aide de l'ajustement structurel exclusivement fournie sous forme de dons.99(*) Bien entendu, la Belgique n'a pas été la seule à poser des actes concrets en faveur de la RDC. Mais comme notre travail est beaucoup plus basé sur l'aide belge à la RDC, nous n'avons pas développé les interventions d'autres mais plutôt de la Belgique tout en notant que celle-ci intervient beaucoup plus dans le cadre de l'UE.

Ensuite, il faudra aussi signaler que toutes ces interventions n'ont pas profité aux populations congolaises. C'est plutôt les anciens dirigeants de la 2ème République qui en avaient profité avec leurs complices.

Voilà, en quelques lignes, les points positifs que nous avions pu relever. Ceci va nous conduire à réfléchir sur les aspects négatifs de la coopération entre les deux pays.

* 92 FULUME, G.M.F ; « Potentialité Agricoles : Faculté du développement communautaire et Intégral, Cas de

la Zone rurale de Ngungu », facultés Catholiques de Kinshasa, 2002, pp.65-67.

* 93 B/APC n°16 du 11 Février. 2001.

* 94 B/APC n°16 du 11Fevrier. 2001.

* 95 LABANA. L et Alli., Op.cit.

* 96 http:/www.wra.com/d'interview.

* 97 Note de la Direction de la coopération et des Ressources Extérieures, Ministère du plan, Kinshasa, 2007.

* 98 RD Congo : vers une nouvelle stratégie de coopération, Kinshasa 2001, p.3.

* 99 Revue sur l'évaluation de l'aide de l'UE et Bulletin Echo, Bruxelles, 2002, p.7.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway