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La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.

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par André TOWOSHI LOKALO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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4. SOURCE DE FINANCEMENT DE L'AIDE

De prime abord, il nous est impérieux de signaler que l'aide financière est un instrument de base. « Elle soutient les projets et les programmes de développement, les microréalisations et les petites et moyennes entreprises; elle prévoit en outre l'octroi de prêts bonifiés, l'utilisation de capitaux à risques et le cofinancement d'actions entreprises par des partenaires privés.11(*)

C'est dans cette optique qu'il convient de souligner que l'aide financière de l'ONU au tiers-monde a pour source financière les quatre institutions spécialisées des Nations unies et le groupe de la banque mondiale.

A l'origine, on trouve la banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui reçut des Nations unies un double objectif, notamment celui de permettre la reconstruction des régions dévastées par la guerre et aider au développent des pays les plus pauvres.

1. La banque internationale pour la reconstruction et le développement consiste à accorder des crédits aux PVD pour les importants progrès de développement (BIRD) ;

2. La société financière (SFIO), créée en 1955, promotrice des projets privés, aides d'investissement pour les projets privés dans les PVD ;

3. L'AID (Association internationale de développement, créée en 1960, accorde des crédits aux plus pauvres, des prêts de longue durée, 40 ou 50 années, sans intérêt aux PVD les plus pauvres, seulement une commission de compte de 0.75% (en 1975) ;

4. Le PNUD (programme des Nations unies pour le développement) qui est la seconde source financière de l'aide de l'ONU, il dispose des moyens financiers provenant des contributions volontaires des Etats, versées en plus de leurs contributions obligatoires au budget de l'ONU12(*).

En effet, il faudra relever que les principaux pays donateurs de l'aide sont des pays industrialisés et l'aide demeure essentiellement bilatérale, et s'est affirmée pour l'exploitation en commun du tiers-monde, mais sa coordination s'est généralisée globalement par l'OCDE et par les pays bénéficiaires sous l'égide de la Banque mondiale au moyen de consortium et des groupes consultatifs. Les entrecroisements d'échanges et des flux des capitaux entre pays industrialisés et tiers-monde tendent à se substituer aux relations presque exclusivement bilatérales de naguère.

5. LES MOTIFS DE L'AIDE 

De prime abord, il sied de signaler que le motif de l'aide aux pays sous développés a d'abord eu un fondement politique car elle a été pratiquée par des métropoles en faveur de leurs colonies.

Tout au long, la confusion a régné quant aux buts d'autant plus que certains pensaient qu'il s'agissait d'aider les pays sous développés à rattraper le niveau des Nations industrialisées. Mais l'arithmétique élémentaire suffit à relever la vanité d'une entreprise dont l'efficacité devrait se mesurer en dizaine d'années, si non en siècles.

Le deuxième but devint alors de réduire le dangereux écart entre les mondes riches et pauvres. Mais il faut rappeler qu'il règne depuis toujours, une incertitude comparable quant aux motivations des politiques d'aide. Et que les arguments invoqués dont il existe de nombreuses variantes qui peuvent être classées en trois catégories principales : commerciales, stratégiques et morales13(*).

En effet, il est important de souligner que la résolution 222A du conseil économique et social des Nations unies a posé comme principe et objectif principal à atteindre notamment « aider les pays sous développés à renforcer leurs économies nationales par le développent des industries, l'agriculture afin de faciliter leur indépendance économique et politique dans l'esprit de la charte des Nations unies et à permettre à leurs populations d'atteindre un niveau plus élevé de bien être économique et social».

En 1956, le secrétariat général de l'ONU fixe le rôle de l'aide à l'égard du tiers-monde en général et africain en ces termes « il est de l'intérêt commun que l'Organisation des Nations unies s'efforce d'aider dans toute la mesure du possible les continents en voie de développement et assurer la transformation».Il est certain que le rythme de progrès économique, social et politique devra être sensiblement hâter si l'on veut éviter les graves tentions14(*).

De ce qui précède, tous les efforts d'élaboration et de concertation démontrent que l'aide est en fait, conçu comme un acte de solidarité internationale, visant à relever le niveau de vie des peuples de tiers-monde. Ainsi, trois raisons essentielles justifient l'importance de l'aide.

* 11 « Le zaïre et la communauté Européenne », Bulletin d'information de commission des communautés Européenne, Bruxelles, 1983, p.5

* 12 ANGANDA, L., Organisations internationales, cours dispensé en L1 R.I, FSSA, UNIKIN 2008-2009, inédit.

* 13 MENDE, T., De l'aide à la recolonisation : les leçons d'un échec, seuil, paris, 1972, p.16

* 14 NTUAREMBA, O., Economie, Op.cit. p.33

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry