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La problématique de l'aide financière internationale dans le développement des etats du tiers-monde: cas de l'aide de la Belgique en République Démocratique du Congo.

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par André TOWOSHI LOKALO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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5.1. JUSTIFICATION POLITIQUE DE L'AIDE

Il ne fait l'ombre d'aucun doute de dire que l'aide internationale accroit à la majeure partie l'influence politique ou culturelle de l'aidant sur l'aidé.

Voici, alors venu l'occasion pour nous de pouvoir pousser notre raisonnement au principe selon lequel: « la main qui donne est toujours au-dessus de la main qui reçoit »qui sous-entend ici que lorsqu'une puissance accorde une aide, il se dégage par là, un caractère hégémonique et de la dépendance qui revêt des conséquences atroces surtout lorsque l'on considère l'histoire coloniale, on peut soutenir que l'assistance du Sud par le Nord est une obligation, mieux le Nord a un devoir d'assister le Sud pour l'aider à relever la pente qui le glisse et le jette à l'enfer.

La colonisation dit-on a eu des répercussions à l'instar de la pauvreté ; à ce titre nous noterons que l'aide a crée un état difficile d'où les colons, auteur directs et indirects de ce macabre état sont sensés chercher un palliatif pour enfin éradiquer dans la mesure du possible ce que LABANA LASAY'ABAR appel «  atimie »15(*) pour désigner la perte de la réalité de l'égalité entre les Etats et surtout les Etats de tiers-monde et par la suite assurer un équilibre entre les deux camps (sud et nord) afin de favoriser une communication équitable car les pays sous-développés estiment qu'ils ont droits au développement et que l'aide est une obligation internationale et non une faveur d'autant plus que les pays industriels sont responsables de leur sous développement.

5.2. JUSTIFICATION ÉCONOMIQUE DE L'AIDE

L'intérêt économique que présenteraient les pays industriels aux pays sous développés serait beaucoup plus discutable, il serait d'ailleurs présenté comme une critique de l'intervention des pays assistant qui sont accusés de Néocolonialismes. D'après cette accusation, les pays industriels en aidant les pays sous développés s'y réserveraient des débouches et des approvisionnements privilégiés qu'en est-il exactement16(*).

Rappelons par ailleurs que l'administration coloniale interdisait à la colonie de toucher à ses propres richesses, et que les aides de tout genre y étaient déployées pour effacer de la mémoire actuelle des colonies qu'ils avaient le droit de décider de l'orientation de leurs ressources.

En effet, la vision actuelle de l'aide dans la période après guerre froide est liée à cet aspect d'intérêt économique, car les pays dit du tiers-monde peuvent servir des marchés.

Actuellement, le néo-colonialisme bat record en érigeant des mécanismes dans le seul but de priver le tiers-monde du droit de jouir de ses propres richesses ; à ce point, il y a détérioration de terme d'échange ne favorisant que les pays nantis, en achetant à prix vil les matières 1ere dans les pas du tiers qui, après transformation leur reviennent en terme des produits finis vendus excessivement chers.

* 15 LABANA, L ., Cours des nouveaux Etats en relations internationales, L2 R.I, FSSA, UNIKIN 2009-2010,

inédit

* 16 LUCHAIRE, F., L'aide aux pays sous développés, PUF, Paris, 1971, p.12

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