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Les défis du terrorisme au Sahel. Aqmi,une menace stratégique?

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par Rodrigue NANA NGASSAM
Université de Douala - Cameroun - Master II en science politique- option : études internationales 2013
  

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CONCLUSION DU CHAPITRE I

Joseph KI-ZERBO dans « A quand l'Afrique ? Entretien avec René HOLENSTEIN »239(*) rappelle que parmi les grandes questions posées au continent africain, figurent celle de l'Etat ainsi que celle de l'unité et de l'émiettement de l'Afrique. La situation au sahel n'a cessé de se détériorer ces dernières années du fait de la sécheresse, de la pauvreté et de la déliquescence des régimes politiques, des trafics et de l'expansion des groupes terroristes. Si les révolutions arabes ne se sont pas propagées sur le reste du continent africain, elles n'ont pas moins eu des conséquences néfastes, comme l'attestent les impacts de la crise en Libye en Afrique de l'ouest. Et la victoire des partis islamistes lors des différentes élections qui ont suivi l'après « printemps arabe » est considérée comme l'émergence d'un militantisme islamique en Afrique et facteur potentiel de menace.

En bref, la région sahélienne est en proie à une situation proche du chaos qui ne s'est pas améliorée avec la crise malienne et dont l'issu reste incertaine. D'aucuns y voient dans cette crise, le moment opportun pour se repositionner en érigeant le sahel d' « espace de tous les dangers ». Pour y voir clair, il serait intéressant de cerner le bon grain de l'ivraie car, le tableau est complexe et il est difficile de déceler ce qui relève de l'intox et de la réalité. Dans cet immense désert aride où groupes terroristes et trafiquants de tout bord entretiennent des relations incestueuses, où groupes terroristes et Etats se livrent bataille en toile de fond d'intérêts géostratégiques, la prudence serait de rigueur. Ainsi, AQMI semble t-il être l'arbre qui cache la forêt, le terrorisme amplifié voilant les véritables enjeux et menaces240(*). Qui donc se cache derrière l'étendard AQMI ?

CHAPITRE II : LE SAHEL, UNE REGION INCONTOURNABLE SUR LE PLAN GEOPOLITIQUE

Espace de transit, le sahel n'a jamais constitué un obstacle à des pénétrations, des conquêtes, des explorations et à des dominations de diverses natures : espace conjugué, territoire convoité. Ce désert quadrillé par les Etats-nations issus des indépendances des années 1960, est actuellement parcellisé et meurtri. Qu'est devenue cette immense zone aride en ce début du 21e siècle ? Lourde de bouleversements, entre deux temps forts qui ont et vont conditionner le monde, à savoir celui du 11 septembre 2001 concernant la destruction des tours de Manhattan par un attentat suicide imputé à des membres du réseau jihadiste Al-Qaïda commandité par feu Oussama BEN LADEN et celui du 23 février 2011 relatif à l'intervention militaire en Lybie, acceptée par l'ONU selon la résolution 1973, mise en oeuvre par l'OTAN, et dont les conséquences sur l'ensemble de la sous région, bien que non encore réellement mesurables, permettent d'avancer des hypothèses241(*).

Ces deux temps forts sont considérés comme des bouleversements aux conséquences innombrables qui s'inscrivent dans des stratégies différentes mais complémentaires. Sur fond de fragilité et d'instabilités régionales, les changements en cours, sont l'occasion de reconfigurations géopolitiques dans une région fragmentée et dominée par les « jeux de puissance et les logiques de nuisance »242(*). Une région confrontée au risque de voir se constituer de nouvelles fractures ou s'agrandir celles existantes243(*). Aujourd'hui, le théâtre sahélien semble faire l'objet d'une nouvelle poussée de l'islam politique, voire intégriste, risquant de fragiliser les équilibres précaires et d'offrir des angles de pénétration à la violence islamiste244(*)

Sans nier l'existence d'activités criminelles et la menace terroriste, il semble opportun de relativiser l'importance d'AQMI, ce « rejeton d'Al-Qaïda », qui existe davantage dans l'esprit de certains acteurs cherchant plus à tirer profit du chaos sahélien qu'à l'éradiquer. Ainsi, qu'ils s'appellent AQMI ou autre, il s'agit principalement d'acteurs cherchant à tirer profit du désordre sahélien245(*). De ce fait, le sahel serait-il dans la tourmente des querelles géostratégiques ? Echiquier tourmenté, Territoire convoité (Section I), le sahel est devenu au fil du temps, un terrain de jeu des islamistes armés (Section II).

SECTION I : `'SAHEL NOSTRUM'', UN ECHIQUIER TOURMENTE, UN TERRITOIRE CONVOITE

L'espace sahélien, véritable polygone de crises, est travaillé par des tensions et des rivalités entre acteurs régionales et extrarégionales (Paragraphe I) et dont pour certains, le terrorisme au sahel, sert de tremplin pour stopper l'avancée fulgurante de la Chine dans la région (Paragraphe II).

PARAGRAPHE I : TENSIONS ET RIVALITES ENTRE ACTEURS INTERNES ET PUISSANCES OCCIDENTALES

De nombreuses puissances extérieures à la région sahélienne, mais également intérieures au continent africain, possèdent des intérêts stratégiques dans la bande sahélienne qu'ils entendent bien défendre et préserver. A côté des stratégies des puissances occidentales (B), les rivalités s'observent aussi au niveau des Etats du champ (A).

A- Rivalités régionales entre acteurs du champ

L'exacerbation des tensions tribales et religieuses sur fond de querelles ternissent l'image d'un sahel désuni et distant de ses obligations stratégiques communes. La rivalité des pays du sahel avec en toile de fond, la question de leadership (1) n'est pas sans ambiguïté dans les efforts de contreterrorisme dans la région qu'entretient l'Algérie (2).

1- Les Etats riverains

L'espace sahélo-saharien traverse et englobe totalement ou partiellement plusieurs pays membres de la CEDEAO et certains d'Afrique du nord qui partagent des problèmes liés directement ou indirectement à l'écosystème et à la géopolitique du sahel. Cette zone qui est un carrefour géostratégique et géoéconomique aiguise des convoitises qui ne sont pas sans conséquences dans les efforts communs de contreterrorisme dans la région. En effet, les rivalités entre voisins régionaux ajoutent bien sûr elle aussi une autre strate de complexité à la question sécuritaire. Dans de nombreuses crises qui secouent le continent, des groupes armés opérant dans un pays donné sont souvent soutenus, directement ou indirectement, par les gouvernements voisins, qui leurs fournissent des appuis financiers, militaires, ou qui simplement tolèrent leur présence sur le territoire national. Dans le cas sahélien, on notera par exemple que depuis le début du conflit au Sahara occidental au milieu des années 1970, le statut ambigu de communautés sahraouies, et notamment celui des combattants (anciens ou actifs) du Polisario, a toujours été une source de tension entre Alger et Rabat246(*).

Le Maroc, rival de l'Algérie dans la quête du leadership Magrébin surveille très étroitement les 266.000 km2 du Sahara occidentale (ex colonie espagnole du Rio de Oro et de Saguia El Hamra). Ce territoire, dont l'indépendance est revendiquée par le Front Polisario empoisonne les relations entre le Maroc et l'Algérie depuis 30 ans. Le Maroc et l'Algérie ont ainsi fini par instrumentaliser le conflit et à l'intégrer dans leur agenda général de leurs intérêts particuliers247(*). Ces rivalités régionales finissent par déteindre sur l'ensemble des dynamiques qui se jouent à l'échelle régionale, où la collaboration cède la place à la suspicion et affaiblit de ce fait tout espoir d'une réelle stratégie commune régionale. Les uns en concluaient que le gouvernement algérien avait, au mieux, laissé faire ses « protégés », et au pire, les avait poussé à collaborer avec AQMI, groupe dont l'existence permet à l'Algérie de se positionner comme le champion de la lutte antiterroriste ; alors que pour d'autres, le lien AQMI-Polisario ne pouvait être qu'une manipulation du gouvernement marocain, qui cherchait à ternir à la fois l'image du Polisario que de son allié algérien.

La monarchie marocaine n'a-t-elle pas intérêt à discréditer les Sahraouis tout en percevant sa part de rente stratégique assurée par sa participation dans la lutte contre le terrorisme ?248(*) Rabat entretient depuis l'indépendance (1956) de très étroites relations avec la France et les Etats-Unis, notamment en matière de défense et de sécurité. Cela contribue à entretenir la méfiance d'Alger à son encontre et même à l'égard de la France, ancienne puissance colonisatrice. Ce qui ne facilite pas la coordination régionale des actions contre AQMI, de même qu'il est l'une des principales causes du retard de l'intégration régionale et de l'impuissance de l'Union du Maghreb Arabe (UMA)249(*). Pour les mêmes raisons que l'Algérie et le Maroc, le Niger, le Mali et la Mauritanie entendent mieux contrôler la partie saharienne de leur territoire. Il s'agit toutefois pour eux, d'affirmer leur souveraineté sur l'ensemble de leur territoire national, d'assurer leur sécurité et de tirer parti des ressources naturelles (Hydrocarbures, minerais : l'uranium, localisé dans le Nord du pays, assure 90% des recettes du Niger à l'exploitation par exemple)250(*). Mais les moyens leurs font pleinement défaut, surtout aux deux derniers qui redoutent les calculs politiques régionales de l'Algérie depuis la mise à l'écart de la Libye qui nourrissait également des ambitions régionales.

Au bout du compte, ces rivalités entre gouvernements régionaux rendent très difficile l'analyse et la compréhension des événements qui se déroulent dans la région, et par ricochet, elles nuisent à l'élaboration de politiques efficaces dans la région accompagnées souvent de malheureux incidents diplomatiques251(*). L'attitude de l'Algérie est très ambivalente face à la situation au sahel, ce qui fait dire à certains qu'Alger joue un double jeu.

2- L'ambivalence de l'Algérie

L'incapacité à définir l'ennemi commun a conduit à la fragmentation de la réponse régionale. Cette divergence et les désaccords qui en résultent se conjuguent à des déséquilibres de puissance qui déterminent la manière dont chaque partie appréhende la menace252(*). Avec des capacités militaires très élevées par rapport au reste des Etats sahéliens, l'Algérie considère que son approche, forgée durant la violente guerre civile des années 90, lui confère la priorité. Cependant, les Etats sahéliens voient d'un mauvais oeil l'accent mis par l'Algérie sur la dimension militaire qui néglige les considérations économiques, sociales et politiques qu'ils perçoivent comme imbriquées avec la stabilité de la région253(*). Ils avancent que si l'Algérie n'a pas réussi à éradiquer le terrorisme sur son propre sol durant les deux dernières décennies, comment pourrait-elle y parvenir dans la région ? La nature hybride de l'AQMI vient compliquer la situation.

En effet, l'Algérie et AQMI sont intimement liés par l'histoire, la géographie et la sociologie. L'organisation terroriste, héritière du GIA et du GSPC, y est née et ses cadres sont encore aujourd'hui essentiellement algériens254(*). Le groupe est composé, d'une cellule établie en Kabylie et dans la région d'Alger, et des katibas sahéliennes impliquées dans la prise d'otages et dans des activités criminelles. Ces groupes terroristes géographiquement disséminés, agissent de façon autonome, parfois en concurrence plutôt qu'en coordination les uns des autres. D'une manière ou d'une autre, AQMI reste essentiellement algérien dans son origine et sa direction. Devenue une insurrection régionale ayant des points d'appui dans les communautés locales, elle opère avec le soutien d'agents gouvernementaux et de sécurité ainsi qu'avec les trafiquants de drogue (parmi lesquels des sahraouis du territoire contesté du Sahara Occidentale) et autres contrebandiers255(*).

Les initiatives régionales sont fréquemment compromises par l'Algérie qui craint que ses partenaires n'opèrent en toute indépendance, au détriment d'Alger. Confronté aux attaques d'AQMI, chaque pays du sahel réagit en fonction de sa perception de la menace terroriste, de ses intérêts politiques et économiques, ce qui explique pourquoi les initiatives opérationnelles restent dispersées et peu coordonnées. Depuis trois ans, Alger n'a eu de cesse de vouloir centraliser « la lutte contre la terreur » au Sahara et au sahel et de se positionner comme l'acteur-pivot. En avril 2010, un comité opérationnel conjoint (CEMOC) entre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie est installé à Tamanrasset, ne comprenant pas la Tunisie, la Libye et le Maroc censé appliquer le nouveau plan de sécurité régionale dont les effectifs qui devaient tripler en 2011 (de 25000 à 75000, dont 5000 touaregs) n'ont jamais vu le jour. Alger craint également le développement d'alliances régionales dont elle serait exclue, d'autant que les relations entre la Mauritanie et le Maroc se sont améliorées depuis l'élection d'AZIZ en 2009256(*).

L'Etat de la coopération régionale est aussi le résultat d'un faible degré de confiance. L'Algérie considère le Mali comme le « maillon faible » dans la lutte contre le terrorisme ceci, par le peu d'engagement du gouvernement malien contre la menace terroriste et par son manque de volonté dans le partage d'informations nécessaire pour une coopération régionale commune. D'un autre côté, les responsables de sécurité de l'Etat malien voient le terrorisme comme un legs de l'Algérie, la plupart des leaders d'AQMI étant algériens. Cette méfiance trouve son explication dans les soupçons qui pèsent sur le rôle joué par les services de renseignement algériens, le DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité), dans l'infiltration de certains groupes terroristes dans les années 90, puis, dans l'exportation du terrorisme algérien sur leur territoire. AQMI avancerait-elle sensiblement au gré des intérêts de cercle de pouvoir algérien ? Comme le souligne Alain CHOUET : « La violence dite islamiste algérienne ne se confond pas avec le djihadisme internationaliste du type Al-Qaïda (...) cette violence paraît toujours fortement corrélée aux aléas et aux vicissitudes de la vie politique algérienne »257(*). Jeremy KEENAN précise que : « Le DRS opère vraiment comme un Etat dans l'Etat. Et il est à peu près sûr que les cercles politiques, dirigeants, surtout à la présidence et au ministère de l'intérieur, ne sont pas entièrement au fait de ses multiples activités au Maghreb et au Sahel »258(*). La relation complexe de l'Algérie avec les autres Etats, tient aussi au soutient qu'elle est réputée avoir offert aux rebellions Touarègues au Mali et au Niger, pour contrecarrer l'hégémonie libyenne au Sahara. Alger avait servi de médiateur dans les accords de paix en 1991 et 2006.

La crédibilité de l'Algérie est par ailleurs prisonnière d'une série de paradoxes. Considérée comme ayant les forces armées les mieux entrainées du Maghreb et fière d'avoir vaincu l'extrémisme islamiste dans les années 90, comment se fait-il que les efforts pour affronter AQMI dans le Sud du pays n'ont pas été aussi intenses ? Les autres Etats sahéliens, qui attendent beaucoup d'un Etat algérien plus riche qu'eux regrettent ce désengagement. Il est incontestable que, jusqu'à présent, l'attitude de l'Algérie face à la menace représentée par AQMI sur son flanc Sud a été ambiguë. Elle prétend par exemple prendre au sérieux cette menace, mais refuse toute action impliquant l'armée algérienne hors de son territoire259(*) et déclare en même temps que l'incertitude en Libye et la crise au Nord du Mali sont une menace directe pour sa sécurité. De même, il est frappant de constater que l'organisation géographique de l'outil militaire algérien, de loin la plus importante de la région, traduit un fort conservatisme dans la pensée stratégique, car entièrement tournée vers la « menace » que représenterait le Maroc. Ainsi, dans le cadre d'une sous-traitance, AQMI serait-elle en partie un instrument d'influence entre les mains de clans algériens générant une rente stratégique monnayable auprès des occidentaux qui, eux-mêmes auraient des visées dans la région ?

* 239 Joseph Ki-Zerbo, A Quand L'Afrique ? Entretien avec René Holenstein, édition de l'aube 2003, 201p.

* 240 Mehdi Taje, « La réalité de la menace d'AQMI à l'aune des révolutions démocratiques au Maghreb », Géostratégiques n° 32, 3e Trimestre 2011, p. 288.

* 241 André BOURGEOT, « Sahara de tous les enjeux », Hérodote, n° 142, 2011, p. 42.

* 242 Antonin TISSERON, « Après la chute de Kadhafi, la bande sahélo-saharienne entre jeux de puissance et logique de nuisance », Institut Thomas-More, 30 septembre 2013, p. 1.

* 243 Antonin TISSERON, ibid.

* 244 Mehdi TAJE, « Vulnérabilité et facteurs d'instabilités au sahel », enjeux ouest africain, Note publiée par le Secrétariat du Club du sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO/OCDE), n° 1, août 2010, p. 7.

* 245 Mehdi TAJE, « La réalité de la menace d'AQMI à l'aune des révolutions démocratiques au Maghreb », Géostratégiques n° 32, 3e Trimestre 2011, p. 288.

* 246 Cédric JOURDE, « Décoder les multiples strates de l'insécurité au sahel : Le cas mauritanien », Bulletin de la Sécurité Africaine, une publication du Centre d'Etudes Stratégiques de l'Afrique, n° 15, septembre 2011, p. 6.

* 247 Laurence AIDA AMMOUR, « L'intégration régional au Maghreb à l'épreuve du conflit gelé du Sahara occidental », The Maghreb Centre-Washington, p. 1.

* 248 Patrice GOURDIN, « Al-Qaïda au Sahara et au sahel. Contribution à la compréhension d'une menace complexe », www.Diploweb.com, le 11 mars 2012, p. 13.

* 249 L'union du Maghreb Arabe est au point mort depuis l'annulation de la réunion qui devait se tenir à Tripoli les 25 et 26 mai 2005 et son report sine die, suite aux divergences entre Alger et Rabat au sujet du Sahara Occidental. Il s'agissait du premier sommet programmé depuis 1994.

* 250 Patrice GOURDIN, op. cit., p. 13.

* 251 Zine CHERFAOUI, « Algérie-pays du sahel : offensive commune contre le terrorisme », El Watan, 10 septembre 2009.

* 252 Laurence AIDA AMMOUR, « La coopération de sécurité au Maghreb et au sahel : l'ambivalence de l'Algérie », Bulletin de la sécurité africaine, une publication du Centre d'Etudes Stratégiques de l'Afrique, n° 18, février 2012, p. 2.

* 253Laurence AIDA AMMOUR, ibid.

* 254 Cette « dimension algérienne » n'est d'ailleurs pas étrangère au fait que, pendant longtemps, et même encore aujourd'hui parfois, certains Etats sahéliens aient considérés AQMI comme un problème relevant uniquement de leur grand voisin, minimisant d'autant leur responsabilité dans la gestion de la crise.

* 255 Cédric JOURDE, `'sifting Through the layers of insecurity in the sahel: The case of Mauritania'', Africa Security Brief N°. 15, Washington, DC: NDU Press, September 2011.

* 256 Laurence AIDA AMMOUR, « La Mauritanie au carrefour des menaces régionales », Notes Internationales, n° 19, Barcelona : Barcelona Centre for International Affairs (CIDOB), octobre 2009.

* 257 Alain CHOUET, Au coeur des services spéciaux. La menace islamiste : Fausses pistes et vrais dangers, Paris, La Découverte, 2011, p. 227.

* 258 Jeremy KEENAN, « Terrorisme et Insécurité au sahel : une leçon de contre façon géopolitique », op. cit, p. 284.

* 259 L'argument juridique avancé, à savoir l'existence d'un article de la constitution algérienne interdisant les interventions militaires hors du territoire, n''est pas parfaitement convainquant, dans la mesure où personne n'en a proposé l'amendement.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore