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La zone de libre-echange des Amériques (ZLEA), un nouveau depart économique pour les Amériques au 21ieme siècle : enjeux et perspectives de cette intégration régionale pour Haiti

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par Erold ELCIUS
Universite d'Etat d'Haiti (UEH) - Licence 2011
  

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F- POLITIQUE TECHNOLOGIQUE

Avec l'invention du télégraphe par l'ingénieur français Claude CHAPPE en 1794, l'humanité débuta vraiment une ère des télécommunications. En réalité, la transformation de l'information n'entra réellement dans l'âge moderne qu'en janvier 183 9, date à laquelle fut inauguré le premier télégraphe électrique en Grande-Bretagne. En outre, ce nouveau mode de communication était adopté très rapidement par l'Amérique et l'Europe entière, se servant en majorité du code Morse. Depuis lors, nous allions d'innovation en innovation dans ce domaine car on sortait de téléviseurs en noir et blanc pour arriver à ceux en couleur, de téléphones fixes pour aboutir à une ascension fulgurante des téléphones portables et de l'Internet.

Ainsi, dans ce domaine Haïti a un très grand retard par rapport aux autres pays de la région américaine. Au fait, la «Téléco » a un réseau de 55.000 lignes téléphoniques partagées de la façon suivante : 85% des lignes sont données à des clients de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et les 15% restantes sont distribuées à neuf(9) zones rurales et provinces du pays. Pour l'instant les demandes en attente sont autour de 250.000 lignes pour la ville de Port-au-Prince et les autres villes du pays. Le taux de desserte en 2004 est estimé à 16,653 lignes téléphoniques pour mille habitants et le nombre de lignes par habitant a une croissance de 364% en 23 ans. Le nombre de portables est autour de 47,58 par 1000 habitants en 2004 et le nombre d'abonnés au téléphone mobile et fixe par 1000 personnes en Haïti est de 64,2 avec une croissance de 16 91% en 23 ans. Actuellement la « Téléco » a près de 2800 employés avec un taux de performance qui est autour de 23 lignes par employé tandis que le standard est de 100 lignes par employé. Le nombre d'utilisateurs d'Internet sous une forme ou sous une autre est estimé en 2005 à 70,358 pour chaque 1000 habitants d'Haïti et le nombre d'utilisateurs d'Internet est de 600.000 personnes en cette même année (Voir Tableau # 34). Le nombre de ménages du pays qui ont un ou plusieurs téléviseurs en 2003 est de 26,517.

Ainsi, si Haïti veut réellement entrer dans cette intégration régionale, en matière technologique, le CONSEIL NATIONAL DES TÉLÉCOMMUNICATIONS (CONATEL) doit jouer son rôle constitutionnel en contrôlant tous les opérateurs dans ce secteur comme les télévisions, les radios, les cybercafés, les compagnies de téléphones fixes et cellulaires afin que les services vendus par les différents opérateurs soient standardisés à ceux de la région.

Page 94

Entre autres, par le biais des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), le pays pourrait tourner vers une sous-traitance électronique en formant beaucoup d' ingénieurs de logiciels, des techniciens de maintenance et de réseau capables de servir d'instruments à cette vision et en créant dans toutes les grandes villes et certaines sections communales du pays des centres technologiques bien équipés. Une telle politique pourrait aider le pays à entrer beaucoup de dollars américains, ce qui va l'aider à corriger les déficits chroniques de sa balance des paiements, comme cela se fait actuellement en Inde et en Chine et cette sous-traitance électronique fait de l'Inde et de la Chine les économies les plus performantes au niveau mondial. Les autorités des télécommunications du pays devraient faire davantage la promotion pour le domaine « ht » pour que toutes les entreprises privées et publiques du pays puissent en faire usage dans leurs sites d'Internet comme on le fait en République Dominicaine avec le domaine « do », en France avec le domaine « fr », au Canada avec le domaine « ca » et celui « it » en Italie.

Page 95

G& POLITIQUE ÉDUCATIVE

Depuis la nuit des temps, l'éducation a été toujours considérée comme l'institution la plus noble de toute l'histoire de l'humanité car elle est à la base du développement de toute société. Ainsi, parle-t-on un peu partout de l'économie du savoir ou de la matière grise. Haïti a actuellement plus de 500.000 enfants non scolarisés et elle a, en 2005, le taux d'alphabétisation le plus faible de la région américaine, soit 54.8% tandis qu'en cette même année, la République Dominicaine et la Jamaïque ont des taux respectifs de 85.4% et 88.7%.

Maintenant, avec la tendance des entreprises multinationales de venir progressivement s'implanter dans les pays où elles trouvent des personnes bien formées capables de mener à bien leurs politiques de profit, le gouvernement haïtien devrait voir la nécessité d'investir beaucoup d'argent dans le secteur éducatif du pays tant au niveau classique qu'universitaire afin de redresser l'éducation haïtienne qui est à l'heure actuelle en perte de résultats.

Cette politique devrait être axée sur la construction de beaucoup de lycées techniques et d'écoles nationales dans plusieurs endroits du pays qui n'en ont pas et la formation de beaucoup d'enseignants. Ainsi, cette vision va mettre en application les lettres d'or de la Constitution haïtienne de 1987 qui disait que : « L'éducation est une charge de l'état et des collectivités territoriales. Ils doivent mettre l'école gratuitement à la portée de tous, veiller au niveau de formation des enseignants des secteurs publics et privés » Art. 32-1. L'implantation des nouvelles technologies dans les écoles publiques et privées, c'est-à-dire dans toutes les salles des écoles du pays on doit installer des ordinateurs branchés à l'Internet, des tableaux blancs et des LCD pour que nous ayons une éducation à la dimension de celle de la région et, pour y arriver, le gouvernement devrait trouver un appui de ses partenaires internationaux comme : le TaiWan, les Etats-Unis, l'Allemagne, la France, le Japon, l'Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture(UNESCO), l'Union Européene(UE).

La création des écoles professionnelles est indispensable pour que le pays puisse avoir des professionnels dans tous les domaines et une université haïtienne avec des campus dans les dix (10) départements scolaires du pays, avec des facultés enseignant l'océanographie car le pays a 1700 kms de côtes qui méritent d'être exploitées dans un plan régional de développement, avec de grandes facultés de langues susceptibles de former des professionnels qui pourraient nous aider à trouver des interlocuteurs capables de

Page 96

communiquer avec les investisseurs directs venant de la Chine, de l'Inde, de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne, d'Israël qui voulaient investir leurs capitaux dans l'économie haïtienne, avec des facultés d'actuariat pour développer un vrai réseau d'assurance et ceci devrait nous conduire à un grand programme de Sécurité sociale* dans le pays, avec des facultés de tourisme pour mettre en valeur l'avantage comparatif du pays dans le domaine touristique, avec des facultés de médecine tropicale et d'autres facultés dont l'économie haïtienne a besoin pour son expansion et une université qui devrait se lancer dans des recherches pour pouvoir apporter des solutions aux différents problèmes sociaux et économiques du pays.

Analyse et Interprétation des données

Cette partie est considérée comme la base du travail. Les différentes statistiques collectées et traitées vont être examinées et expliquées dans l'esprit de conclure si les hypothèses du travail sont validées ou invalidées.

La première hypothèse du travail est formulée ainsi : « La balance commerciale haïtienne face à un déficit tendanciel au pourcentage du PIB au cours de la période allant de 1960 à 2002 ».

Cette hypothèse sera validée si la balance commerciale haïtienne a accusé des déficits au pourcentage du PIB pendant toute la période de l'étude. Ainsi, pour qu'on puisse faire le test de l'hypothèse du travail, on est obligé de mettre le tableau dans lequel on a l'évolution de quelques indicateurs économiques du pays pour la période considérée.

Page 97

Tableau # 3

Évolution de quelques indicateurs économiques d'Haïti de : 1960 à 2002

Années

Bal.

Commerciale
(% du PIB)

Bal. des
Paiements
($ US
courant)

Commerce
(% du
PIB)

Commerce des Biens

(% du

PIB)

Export. de
Biens et
Services($ US
Constant
1995)

Export.
de Biens
et
Services(
% du
PIB)

Imp. De Biens et Serv($US constant

1995)

Import.
de Biens
et
Services(
% du
PIB)

IDE Entré es nettes (% du PIB)

TEN
(1995
=
100)

1960

-1,544

-

41,462

-

217 567 000

1 9, 95 9

104 047 000

21,503

-

-

1961

-7,85 9

-

41,688

-

218 586 000

16, 915

118 694 000

24,774

-

-

1962

-2, 91

-

42,401

-

274 633 000

1 9,744

94 702 700

22,658

-

-

1963

-0,834

-

37,681

-

241 514 000

18,423

108 845 000

1 9,257

-

-

1964

-3,057

-

30,133

-

177 314 000

13,538

106 067 000

16,5 95

-

-

1965

-5,02

-

30,78

-

168 653 000

12,88

11 9 704 000

17, 9

-

-

1966

-4,564

-

2 9, 942

20,314

161 51 9 000

12,68 9

115 411 000

17,253

-

-

1967

-3,587

-

26,476

1 9, 928

155 914 000

11,444

94 1 97 800

15,032

-

-

1968

-2,056

-

28,136

20,788

188 524 000

13,04

110 360 000

15,0 96

-

-

1969

-2, 968

-

28,58 9

20,107

1 95 148 000

12,81

114 654 000

15,779

-

-

1970

-3, 904

-

31,488

24,085

209 924 000

13,7 92

148 747 000

17,6 96

0,71

-

1971

-3,413

4 980 000

30,675

24,028

250 177 000

13,631

165 667 000

17,044

0,763

-

1972

-4, 944

8 21 9 970

2 9,852

23,772

264 953 000

12,454

182 587 000

17,3 98

0,863

-

 

1973

-4,661

1 180 000

2 9,282

23, 918

310 810 000

12,311

18 9 911 000

16, 972

1,231

-

1974

-7,15

20 960 000

31,338

28,228

330 682 000

12,0 94

205 316 000

1 9,244

1,132

-

1975

-8,232

-24 540 000

37,531

31,738

333 280 000

14,649

218 06 9 000

22,882

0,36

-

1976

-8,8 96

-12 400 000

42,412

37,656

375 265 000

16,758

284 740 000

25,654

0,887

-

1977

-8, 909

-37 500 000

45,556

36,647

370 373 000

18,324

322 874 000

27,232

0,81

-

1978

-8,858

-44 640 000

4 9,57

38,7 92

406 4 99 000

20,356

332 091 000

2 9,214

1

-

1979

- 9, 952

-52 560 000

4 9,044

40,825

455 413 000

1 9,546

326 005 000

2 9,4 98

1,072

-

1980

-8,879

-100 840 000

52,128

41,114

577 2 91 000

21,624

38 9 747 000

30,504

0,88 9

1 99

1981

-15,305

-148 800 000

4 9,156

41,735

43 9 516 000

16, 925

384 418 000

32,23

0,565

154

1982

-10,174

- 98 520 000

4 9,63

38,047

53 9 281 000

1 9,728

350 830 000

2 9, 902

0,478

149

1983

-10,411

-111 180 000

45,446

37,248

488 175 000

17,517

352 547 000

27, 928

0,515

149

1984

- 9,04

-102 980 000

43, 988

34,629

518 186 000

17,474

34 9 517 000

26,514

0,248

167

1985

-13,477

- 94 65 9 600

45,247

30,357

511 563 000

15,885

422 754 000

2 9,362

0,244

179

1986

-8,118

-44 8 97 000

38,06 9

24,318

508 506 000

14, 975

383 357 000

23,0 93

0,215

182

1987

- 9,46

-31 140 600

40,785

28,372

505 958 000

15,662

3 98 510 000

25,123

0,218

178

1988

-8,73

-40 364 900

3 9,511

23,413

515 63 9 000

15,3 91

377 54 9 000

24,12

0,452

174

1989

-8,857

-62 658 200

37,363

17,309

524 810 000

14,253

405 328 000

23,11

0,374

115

1990

-2,451

-21 900 000

37,526

17,181

662 382 000

17,538

547 761 000

1 9, 98 9

0

116

1991

- 9,864

- 91 520 000

57, 92

18,709

1 146 430 000

24,028

754 340 000

33,8 92

-0,05 9

98

1992

-10,166

7 260 000

26,495

18,864

38 9 277 000

8,164

328 556 000

18,331

-0,118

93

1993

-13,78

-11 830 000

31,721

24,629

405 582 000

8, 971

527 053 000

22,75

-0,15 9

94

1994

-6,873

-23 3 90 000

18,837

14,86

341 382 000

5, 982

472 252 000

12,855

0

97

1995

-20,607

-87 070 000

40,77 9

30,208

254 762 000

10,086

775 256 000

30,6 93

0,2 93

100

1996

-17,56 9

-137 720 000

40,222

25,174

2 95 708 000

11,327

728 637 000

28,8 96

0,137

91

1997

-15, 987

-47 700 000

36,8 96

26,142

336 241 000

10,454

781 665 000

26,442

0,122

95

1998

-16,705

-38 100 000

36,48 9

2 9,652

416 704 000

9,8 92

832 732 000

26,5 97

0,287

97

1999

-17,426

-

41,888

33,106

485 1 91 000

12,231

1 022 8 90 000

2 9,657

0,731

95

2000

-20,71 9

-

46,11

35,102

514 177 000

12,6 95

1 320 880 000

33,414

0,345

88

2001

-1 9,7

-

37,5

34,075

4 96 568 000

8, 9

1 272 180 000

28,6

0,121

8 9

2002

-23,65

-

48,784

41,045

4 96 568 000

12,567

1 264 070 000

36,217

0,173

-

· Source : Online : Perspective Monde

· IDE : Investissements Directs étrangers. * TEN : Termes de l'Échange Net.

En traitant les donnés de la balance commerciale d'Haïti au pourcentage du PIB de 1 960 à 2002 de «Perspective Monde », on a pu constater que le chiffre de 1 960 est estimé à - 1,544, celui de 1 961 était de l'ordre de -7,85 9, pour 1 962 on avait -2, 91, pour 1 963 il était autour de -0,834, le poids de 1 964 était de l'ordre de -3,057, en 1 965 on avait -5,02, pour l'année 1 966 on avait -4,564, en 1 967 on avait -3,587 et de 1 968 à 2002 la balance

Page 98

commerciale haïtienne au pourcentage du P113 a accusé les chiffres suivants : -2,056, -2, 968,

 

-3, 904,

-3,413,

-4, 944,

-4,661, -7,15, -8,232,

-8,8 96,

-8, 90 9,

-8,858,

-8,87 9, -15,305, -10,174, -

10,411,

- 9,04,

-13,477,

-8,118, - 9,46, -8,73,

-8,857,

-2,451,

- 9,864,

-10,166, -13,78, -6,873, -

20,607,

-17,56 9, -15, 987, -16,705, -17,426,

-20,71 9, -1 9,7, -23,65. En observant l'évolution

de la balance commerciale haïtienne au pourcentage du P113 pendant les 42 années de l'étude d'après les données publiées par «Perspective Monde de l'Université de Sherbrooke », nous avons vu que la balance commerciale du pays au pourcentage du P113 a toujours eu des déficits, les uns sont plus grands que les autres. Par conséquent, on peut conclure que l'objectif est atteint car l'hypothèse posée est totalement validée.

La deuxième hypothèse de l'étude est posée comme suit : « L'évolution des importations haïtiennes en fonction des exportations et du taux de change et la corrélation existant entre la variable endogène (Y) et les deux autres variables exogènes (X1) et (X2) de 1975 à 2003 »

a) Analyse de la variable endogène

Une variable est dite endogène, c'est quand elle est dépendante d'une autre variable alors considérée comme variable explicative s'il existe une corrélation entre leurs évolutions passées. Ainsi, dans le cas de cette hypothèse, notre variable endogène est l'importation (Y) parce qu'elle est expliquée par l'exportation (X1) et le taux de change (X2) et elle est liée grandement aux deux variables explicatives.

b) Les méthodes explicatives

Les méthodes explicatives font usage des données passées d'une ou de plusieurs variables dans le cadre d'un modèle économétrique. Et, ceci implique que la qualité des prévisions obtenues en faisant usage de ces méthodes va dépendre en grande partie de la justesse de prévision ou d'estimation des variables explicatives sur l'horizon de prévision.

En fait, ces méthodes sont très recommandées quand il y a des variables explicatives dont les observations sont disponibles plus rapidement que la variable dépendante.

Page 99

c) Le résumé du modèle économétrique pour le test de validation

Dans ce modèle économétrique nous allons étudier l'évolution des Importations haïtiennes(Y) en fonction des Exportations haïtiennes(X1) et du Taux de Change haïtien(X2) On aura :

k

Yt = a1X 1 t + a2X2t + a0 + åt

quand t = 1 à 28

ao est l'estimation de Yt quand X1 = 0 et X2 = 0, pour X2 fixé,

pour X1 fixé et les MCO vont nous donner des interprétations « ceteris paribus ». On parle de la régression de Yt sur X1 et X2, où les variables Yt et X1 et X2 sont appelées :

a1 et a2 sont les paramètres d'intérêt.

Dans ce modèle tous les paramètres sont vérifiés. Ainsi, nous allons résumer tous ces résultats sous la forme habituelle :

k

Yt = -4255.33 + 2.19X1 + 432.4X2

Valeurs t(1 4 .76) (5 .99)

Cette dernière équation nous montre que le niveau des Importations, Y, est directement lié au pourcentage X1 des Exportations haïtiennes et au pourcentage du Taux de Change haïtien X2 pendant les vingt huit(28) dernières années : ce qui d'ailleurs aurait pu être anticipé.

Avec les tests suivants : R2 = 0.9945 ou 99.45%

R2 = 0.9941 ou 99.41%

F2.25 2260.23

rYX 1 rYX

2

.X2

. X1

0.9571

0.8006

Puisque

rYX 1

. X2

>

rYX2

. X1

ou

0.9571

>

0.8006

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par-là même nous pouvons dire que le niveau des Exportations haïtiennes X1 contribue plus que le pourcentage du Taux de Change X2 au pouvoir explicatif du modèle.

çExp = 0.9224 ou 92. 24%

Puisque

0

<

çExp

<

1

ou 0 < 0.9224 < 1, nous disons que l'élasticité-exportations

haïtiennes pendant les vingt huit(28) dernières années est élastique et nous constatons que le niveau des Importations Y augmente en moyenne de 10141.07, la quantité des Exportations X1 va augmenter de 92.24%.

çTauxdeChange = 0.4 972 ou 4 9.72%

Puisque

0

<

çTauxdeChange

<

1 ou

0

<

0.4 972

<

1

. Nous voyons que l'élasticité-Taux de

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Change haïtien est élastique, mais quand le niveau des Importations Y augmente en moyenne de 10141.07 la quantité du Taux de Change va augmenter de 4 9.72%.

Interprétation générale : Puisque | çExp | > | ç Taux de Change | ou |0.9224| > |0.4972|, nous disons que l'élasticité des exportations X1 est plus importante pour les importations Y par rapport du taux de change haïtien X2 pendant les vingt (28) dernières années.

Tableau # 4

Corrélation entre les importations haïtiennes et les exportations et le taux de change d'Haïti

Évaluations de coefficients d'équation :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-4255.33

2.1 9

0.147 9

14.81

432.47

72.15

5. 99

0. 99

0. 9941

2260.23

0. 993

0. 973

0. 951

0. 957

0.80

0. 92

0.49

Avec : ou . Donc, puisque la valeur R2 est très proche de 1

ceci nous montre que la corrélation entre les trois variables étudiées est très forte dans le cadre de ce modèle.

Ainsi, les résultats de la régression exprimés dans le tableau ci-dessus prouvent une relation indéniable entre les importations haïtiennes et les exportations et le taux de change de 1975 à 2003. Ceci n'est pas étonnant parce que les importations sont très dépendantes des recettes des exportations et de la valeur du taux de change dans une économie. Par conséquent, nous constatons une grande corrélation entre les trois variables de ce modèle c'est dans ce contexte que nous pouvons conclure que l'hypothèse posée est parfaitement confirmée.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand