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Dynamique et perception de la biodiversité dans la ville de Ngaoundéré

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par Félix Bouyo Ndolédjé
Université de Ngaoundéré - Master II 2015
  

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1.1.2. Le Climat

L'Adamaoua est caractérisé par un climat tempéré d'altitude, avec une courte saison sèche de 4 à 5 mois (novembre/décembre à mars/avril) et une longue saison pluvieuse (avril/mai à novembre/décembre). Les mois de janvier et de février enregistrent le paroxysme de la sécheresse, les herbes et la majorité des arbres perdent leurs feuilles vers la fin de la saison sèche à cause de L'alizé continental provenant du Sahara, un vent fort et très sec, l'harmattan, souvent chargé de poussières au point de masquer le soleil entre décembre et mars. La moyenne annuelle des précipitations est de 1500 mm et l'unique maxima pluviométrique s'observe au mois d'Août qui atteint souvent les 250 mm (Tsague 2010). Il s'agit surtout des pluies orographiques qui tombent sous formes d'averses et d'orages. La température moyenne annuelle est de 22°c, les amplitudes thermiques sont fortes, on note un minimum de 9°c (2003) souvent atteint en Janvier et un maximum atteint entre le mois de Mars et Avril Cependant, les amplitudes thermiques journalières se révèlent importantes avec

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des minima absolus voisins de 10° à 6 heures du matin (8°C le 12 janvier 2000 à Ngaoundéré) et des maxima de 39°C à 13 heures (Tchotsoua 2005).

Figure 2. Régions climatiques du Cameroun

La moyenne annuelle des précipitations est de 1500mm (Figure 4) et l'unique maxima pluviométrique s'observe au mois d'Août (250mm). Il s'agit surtout des pluies orographiques qui tombent sous formes d'averses et d'orages. La température moyenne annuelle est de 22°c.

Hauteurs

1400 1200 1000 800

 
 

600

400

200

0

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Années

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Source : RaDec9 2013 Adamaoua

Figure 3. Hauteur pluviométrie de Ngaoundéré 1985 à 2013

L'analyse de la courbe des précipitations mensuelles de 1985 à 2013 révèle une hausse relativement importante des hauteurs de pluies, surtout pour les périodes de 1993 à 1994 (Figure 4) par rapport aux autres périodes. Par ailleurs, on note que de 2012 à 2013, la hauteur pluviométrique a considérablement baissée ; ce qui peut avoir une incidence significative sur le comportement et l'évolution du couvert végétal.

1.1.3. La végétation et faune

Le plateau de l'Adamaoua constitue typiquement le secteur soudano-guinéen, avec des passages des savanes plus ou moins boisées mais le plus souvent arbustives. Les galeries forestières à affinités floristiques guinéennes, se caractérisent, au point de vue floristique, par Daniellia oliveri et Lophira lanceolata, ainsi que par de nombreuses Andropogonées. Dans les savanes arbustives et arborées du plateau de Ngaoundéré, voire de savanes boisées, à Danielila oliveri et Lophira lanceolata avec tapis d'Andropogoneae (essentiellement Andropogon spp. Hyparrhenia diplandra) et Panicum phragmitoides. Excluant pratiquement les termes extrêmes de savanes herbeuses et de savanes très boisées (Tchopsala 2010).

Dans les zones d'habitation, la végétation est caractérisée par une abondance d'arbres fruitiers (Mangifera indica=manguiers, Psidium guajava=goyaviers, Citrus

9 Rapport de Développement Economique de la région de l'Adamaoua exercice 2013.

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sinencis=orangers) et ornementaux. Des cultures vivrières sont faites sur les espaces non occupés par les constructions. Malgré la très grande influence humaine, les forêts reliques subsistent sur les lieux difficiles d'accès. Il s'agit principalement des forêts galeries qui croisent dans le long des cours d'eau et dans les vallées marécageuses. Les zones périphériques sont le domaine de l'agriculture itinérante sur brulis extensive. On note la présence d'une réserve forestière située au quartier Bibakla Hosséré (ONAREF). Ces formations végétales regorgent une diversité faunique caractéristique de ce milieu.

La faune est en nette régression depuis un certain temps dans l'ensemble de la de la ville du fait de l'activité zoo-anthropique. Cependant, on note la présence des animaux sauvages représentés par les reptiles (couleuvres, vipères, varan), les rongeurs (écureuils, lièvres, rats palmistes, hérissons), les herbivores (les antilopes), le singe et les gouilles. À ceux-ci s'ajoutent les animaux domestiques tels que le boeuf, le mouton, la chèvre, le chien et les chats, la volaille (pigeon, francolin, coqs et les poules).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille