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Facteurs socio-économiques et aspirations professionnelles des jeunes Camerounais.Etude menée auprès des étudiants de sociologie de l'université de Yaoundé 1.

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par Bertin NGUETOUM
UNIVERSITE DE YAOUNDE I -ECOLE NORMALE SUPERIEURE/CAMEROUN - DIPLOME DE CONSEILLER Dà¢â‚¬â„¢ORIENTATION / GRADE 2 2009
  

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II-2-1-1. Dépenses de formation et aspiration professionnelle.

Nombre d'études portant sur le secteur de l'enseignement ont montré qu'une partie importante du financement direct des étudiants provenait de la famille.

Pour Winn (2005 :1), les parents sont sans conteste la ressource pour ceux et celles qui suivent les études postsecondaires. Les parents pour assurer le financement des études supérieures futures de leurs enfants constituent des épargnes et espèrent en retour tirer des études des avantages certains. Ces avantages attendus des études du jeune étudiant influenceront ses aspirations professionnelles.

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Pour Corak (2003 :14), le statut socioéconomique, les attentes et les études des parents sont des facteurs qui influencent considérablement la décision d'un enfant de poursuivre les études postsecondaires. De tels facteurs peuvent agir sur la représentation du futur de l'enfant.

Selon winn (ibid:2), la structure du facteur onéreux des études postsecondaires semble indiquer que les parents qui sont enclins à penser que les études postsecondaires sont onéreuses et leur coûteraient beaucoup d'argent sont également enclins à penser que leurs enfants devront travailler dur et/ou faire une demande de prêt étudiant pour poursuivre leurs études au niveau postsecondaire. Ce facteur reflète également le point de vue selon lequel il est bon de faire les études supérieures, mais à condition que ce soit dans le bon domaine et que cela mène à un emploi payant et intéressant. Ceci n'est sûrement pas sans influence sur les aspirations professionnelles des jeunes qui s'engagent à faire des formations supplémentaires. Toutefois cet auteur montre que la préoccupation quant à la nature onéreuse des études postsecondaires est associée au statut socioéconomique. Plus on a des revenus faibles, plus on a tendance à percevoir les études supérieures comme quelque chose de coûteux ; et ceci peut aussi être lié au niveau d'éducation des parents.

winn (ibid :4), soulève le fait que les études supérieures regorgent des avantages intrinsèques et valent la peine d'être poursuivies en raison des contacts d'affaires et d'amitiés qui peuvent en découler et que les études sont une bonne chose en elle-même. Il ajoute que ceux qui jugent les études post-secondaires comme fondamentalement valables se fondent sur des raisons économiques, sociales et intrinsèques ; ces études ne sont valables dit-il que si l'enfant a des diplômes et l'intérêt pour être admis à un programme professionnel menant à un emploi payant.

Par ailleurs, la taille du financement à consacrer aux études supérieures est fonction du statut socioéconomique des parents. Plus le statut socioéconomique de la famille d'un enfant est élevé, plus il est probable que ce dernier fasse des études postsecondaires. Andres et al (1999 :49), démontrent que la majorité d'enfants issus

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des classes moyennes et supérieures font des études universitaires de premier cycle, et poursuivent par des formations professionnelles de haut niveau. L'étudiant en prenant conscience des sacrifices que font ses parents pour satisfaire ses besoins de formation est influencé dans ses aspirations professionnelles.

winn (ibid : 10) indique que les parents qui reconnaissent être motivés par la rentabilité d'un diplôme sont spécialement enclins à accepter les arguments de valeurs contingentes pour les études par exemple qu'il ne vaut pas la peine de dépenser beaucoup en éducation officielle parce que l'expérience est le meilleur professeur et que les études ne valent la peine seulement que si l'enfant a de l'intérêt pour s `inscrire à un programme qui mène à un emploi lucratif. L'auteur ajoute que les parents qui accordent à leurs enfants de poursuivre les études supérieures sont motivés par la rentabilité car selon ces derniers, les aspirations de formation supérieures pour leurs enfants sont motivées par le fait qu'un diplôme est nécessaire pour avoir de l'avancement dans l'économie d'aujourd'hui ; ils reconnaissent implicitement qu'un diplôme offre tout un éventail d'avantages dont un bon revenu. Ces formulations des parents semblent influencer l'étudiant dans ses aspirations professionnelles, étant donné le contexte camerounais où le diplômes semble ne plus être absolument un vecteur d'emploi générateur de grands revenus immédiatement après l'intégration dans un corps de métiers.

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