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Impacts socio-economiques des mouvements migratoires dans l'arrondissement d'Ikpinlè (commune d'Adja-Ouèrè )

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par Abdel Hack Babatoundé Akambi Seïdou
Centre Universitaire de Porto-Novo/Bénin  - Maîtrise en Géographie option Humaine et Économique  2015
  

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Introduction

Inséparables de l'histoire de l'humanité et du peuplement des cinq continents, les migrations font, depuis le début des années 2000, l'objet d'une attention particulière des acteurs du développement tant dans leur caractère interne qu'international. La population des villes, notamment, a été multipliée par 10 entre 1900 et 2000 et 40 % de cet accroissement sont liés aux migrations internes. Au niveau international, les migrations attirent toujours plus de candidats formant une communauté de 200 millions de personnes en mouvement, ayant décidé (ou non) d'expérimenter une vie hors de leurs pays de naissance. Ces mobilités rendent le monde globalisé toujours plus interdépendant. Elles mettent en lumière des inégalités socio-économiques et démographiques grandissantes, à l'échelle locale comme internationale.

En Afrique, le taux de croissance de la population urbaine est de 3,97 % contre 0,34 % pour l'Europe (PNUD, 2005). Selon Moriconie - Ebrard (1993), cité par Bocquerier (2003), le nombre de citadins des pays en voie de développement a dépassé celui des pays développés vers 1973, et l'écart ne cesse de se creuser.

Avant la période coloniale, les migrations avaient généralement lieu à l'intérieur des aires culturelles homogènes ou à l'intérieur des zones d'influences des différents royaumes ou chefferies, pour des raisons de sécurité (Bavi, 1996). Avec l'avènement de la colonisation, la disparition des barrières existantes entre les zones d'influences des chefferies traditionnelles a favorisé la libre circulation des biens et des personnes aussi bien à l'intérieur qu'au-delà des frontières des Etats actuels (Havet, 1986). Indifférentes aux frontières politiques et aux zones monétaires, trois aires d'échanges sont aujourd'hui identifiables à l'échelle de la partie occidentale du continent africain. Celles-ci sont animées par des groupes ethniques dont les traditions commerçantes se sont professionnalisées au fil des siècles : le bloc central est contrôlé par les groupes Fan et Dioula. Il est articulé autour de la Côte-d'Ivoire, du Ghana, du Togo, du Burkina Faso, de l'est du Mali et a pour principal moteur le commerce du bétail ; le secteur ouest, qui correspond peu ou prou à la Sénégambie historique, fonctionne à l'image de la zone de contact entre le sahel et la savane. Il est structuré autour du groupe Mandingue également désigné sous le terme de Dioula et enfin le pôle du Golfe du Bénin (Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger, Bénin) est contrôlé par trois groupes : les Haoussa-Kanouri, les Ibo dont le centre actif est Cotonou et les Yoruba qui développent leurs activités jusqu'au Sénégal (Fall, 2003).

Ces mouvements massifs occasionnent des impacts aussi bien positifs que négatifs sur le développement du site d'accueil. En effet, le développement d'un milieu étant lié à sa société, on admet sans équivoque que toutes activités menées par les migrants vont engendrer une influence sur les ressources mobilisées par la communauté. En outre, la gestion des ressources naturelles sera influencée du fait de l'occupation de l'espace par les migrants (Agodo, 2009).

A l'échelle du Bénin, cette dynamique est orientée vers les pays voisins dont le Nigeria avec qui les relations commerciales sont très anciennes. Elles remontent probablement à la période du commerce caravanier (Alé cité par Dossia, 2010). Au nombre des communes béninoises ayant encore des liens commerciaux avec le Nigeria se trouve la commune d'Adja-Ouèrè. C'est pour apprécier l'ampleur de ces mouvements et évaluer les effets socio-économiques des mouvements migratoires dans l'arrondissement d'Ikpinlè (commune d'Adja-Ouèrè) que le présent sujet intitulé « Impacts socio-économiques des mouvements migratoires dans l'arrondissement d'Ikpinlè» a été choisi.

Il s'articule autour de trois chapitres dont le premier porte sur la revue de littérature, la problématique et l'approche méthodologique ; le deuxième chapitre aborde les atouts et contraintes liés au développement des mouvements migratoires dans l'arrondissement d'Ikpinle ; et le troisième fait état des impacts socio-économique des mouvements migratoires sur le développement de l'arrondissement d'Ipkinlè et les suggestions.

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