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Les effets de la politique de réformes monétaires sur la croissance économique en R.D.Congo.

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par JEAN-PAUL BISIMWA MUSHENGEZI
Université officielle de Bukavu - Licence 2010
  

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II.3 PRESENTATION DES VARIABLES DU MODELE

Trois types des variables explicatives sont considères, en termes nominaux et réels : les variables monétaires, budgétaires et extérieures. Dans la plupart des cas les variables réelles sont obtenues en appliquant aux variables nominales le déflateur du PIB. Les variables monétaires sont extraites des différents rapports de la BCC et les autres sont directement tirées des statistiques du FMI vérifiées sur la publication de world indicators.

II.3.1 Les variables expliquées

Dans ce point, nous allons utiliser deux ratios différents pour capturer l'impact de la variation des taux directeurs (EM) après reformes monétaires sur le PIB.

Le produit intérieur brut (PIB)

La croissance économique d'un pays est matérialisée par une augmentation sur une longue période, à partir de trois grandeurs (revenu national, PIB, en supposant que la croissance du PIB est fonction positive de l'offre excédentaire d'encaisse réelle et du gap de production où de l'excès de capacité et vice versa).

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D'où, l'évolution du PIB réel de la RDC après la politique de trois pénultièmes reformes monétaires se présente sur ce graphique :

Graphique n°2 évolution du PIB PIBR : Produit Intérieur Brut

Sources : FMI

Pendant plus de deux décennies, l'objectif principal des dirigeants de la RDC consistait en une exploitation des ressources naturelles et la recherche d'une économie de rente, indépendamment des conséquences économiques pour le pays. Le résultat de cette politique a été un déclin continu de la croissance de l'économie. Pendant les années 1980 le taux de croissance moyen était modeste, 1,8% par an passant à 5,1% dans les années 1990.

A cet effet, le PIB de la RDC avant la reforme monétaire de 1983 avait subi un recul de 3% en 1982, le PIB en terme réel a enregistré un taux de croissance de 1,3% en 1983 et 2,7% en 1984. La croissance du PIBR est imputable à l'expansion du secteur minier, à l'amélioration sensible de la production agricole au regain d'activité de l'industrie manufacturière et au bon comportement du secteur service (RAPPORT ANNUEL BZ 1984). Notons que la croissance du PIBR n'a pas sensiblement été constatée avec une légère amélioration jusqu'en 1994 après la reforme monétaire de 1993, où le taux s'est amélioré à 9,7% en 1994 ; 9,8% en 1995, 9,7% en 1996 et 9,2% EN 1997.

Qui plus est, la reforme monétaire de juin 1998 envisageant la relance de l'activité économique, a été fragilisée par la guerre et les troubles politiques, l'économie a été stabilisée et a connu une tendance négative du PIB redressée. La

Cependant, nous récapitulons toutes l'évolution relative à la formation brute du capital fixe en RDC après les reformes monétaires dans le graphique ci-après :

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croissance du PIB en terme réel passée de 6% en 2003 et à 6,5% en 2005. En autre, entre 2002 et 2005, on a assisté à une hausse du PIB par habitant ainsi qu'une baisse du taux d'inflation, du déficit budgétaire de l'Etat et du déficit de la balance des paiements. La situation macroéconomique de la RDC s'est alors en général améliorée.

Cette croissance est restée concentrée principalement sur les secteurs des mines et des communications et que cette croissance reste fragile et ne peut donc encore soutenir un développement durable de l'économie nationale et réduire la pauvreté en RDC.

L'évolution de part la contribution des différents secteurs au PIB devra traduire la poursuite de la transformation progressive de l'économie. D'après les projections ci-dessous, la part du secteur primaire a été réduite à 51% en 2008, la part du secteur secondaire était de 14,1% en 2008 ; tandis que celle du secteur tertiaire a connue une augmentation à 32,1%, ce qui ramène à conclure que la croissance économique en 2008 était de 6%.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery