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Le droit de l'enfant à  l'éducation à  l'épreuve des déplacements internes consécutifs aux conflits armés. Situation spécifique des enfants déplacés du camp de Mugunga en 2012-2013.

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par Marc KASEREKA BITAHA
Universite Catholique de Bukavu - Licence 2014
  

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Section 4. Obstacles au droit à l'éducation de l'enfant

On trouve à l'origine de ces obstacles les problèmes principaux suivants : Conflits armés (§1); inégalités/pauvreté (§2) ; discrimination/ségrégation (§3); privatisation (§4); insuffisance de la coopération et de la solidarité internationales (§5).

§1. Conflits armés

Lorsque les gouvernements ont adopté en 2000 le Cadre d'action de Dakar, ils ont dit des conflits armés qu'ils étaient « un obstacle majeur à la réalisation de l'objectif de l'éducation pour tous ». Alors qu'approche 2015, la date fixée pour la réalisation des objectifs de l'éducation pour tous, les conflits violents restent l'un des grands obstacles à des progrès plus rapides en matière d'éducation49(*), et surtout que dans les situations de conflit armé, l'éducation des enfants déplacés est l'un des premiers services qui cesse de fonctionner. Les raisons peuvent en être nombreuses : la fuite des enseignants, la fermeture des écoles, due au manque de moyens, à la destruction ou à la réquisition des locaux, l'impossibilité pour les parents pour des raisons financières d'envoyer leurs enfants à l'école ou leur crainte de courir ce risque, l'impossibilité d'accéder aux écoles, etc.50(*)

§2. Inégalités/pauvreté

Toutes les études objectives indiquent que durant ces trois dernières décennies les inégalités et la pauvreté entre les pays ont augmenté de manière alarmante. Voici quelques chiffres: un milliard et 20 millions de personnes souffrent de la faim, un milliard d'autres sont privées d'eau potable et 2,5 milliards de personnes n'ont pas accès aux installations sanitaires, plus d'un milliard d'habitants sont sans abris ou mal logés, on compte plus de 200 millions de sans-emplois et autant d'enfants travailleurs. Les prévisions sont plutôt pessimistes compte tenu des crises multiples (alimentaire, économique, environnementale entre autres) que nous vivons.

En effet, dans son dernier rapport annuel intitulé « Tenir les promesses », le PNUD évalue l'évolution des crises précitées par la chute des envois de fonds de l'étranger, la montée du chômage, la réduction de l'aide et des investissements, les risques de malnutrition massive, les risques de troubles civils et émeutes, la hausse des prix et la cherté de la vie, la déscolarisation des enfants déplacés contraints d'abandonner leurs études pour travailler, la baisse de la production agricole, l'exposition accrue aux catastrophes naturelles liées au climat, l'incidence accrue de maladies des climats chauds.

Dans ce contexte, il n'est pas étonnant de voir encore des centaines de millions d'illettrés, d'abandons scolaires ou de personnes privées de formation qui mettent toute leur énergie dans leur survie.

* 49 UNICEF, Rapport de suivi mondial pour l'éducation pour tous 2011 : L'éducation dans les conflits armés : la spirale meurtrière, New York.

* 50 C. Lindsey, Op.Cit, p.153.

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