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Ressources non renouvelables et développement soutenable. L'or du Burkina est-il vraiment une bénédiction ?

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par Razamwendé Saturnin SAWADOGO
Université de Versailles Saint Quentin En Yvelines - Master 2 Economie Théorique et Appliquée du Développement Durable 2015
  

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2. Cadre réglementaire et institutionnel

L'activité minière du Burkina Faso bénéficie d'un encadrement ministériel formalisé depuis 1995. Depuis l'avènement du boom minier une restructuration a été effectuée en avril 2012, donnant lieu à des innovations telles que la création de la Direction Générale des Carrières (DCG) et des structures décentralisés, notamment les directions régionales.

Le ministère en charge des mines est organisé en deux sections : Le Cabinet du ministre et le Secrétariat Général qui comprend les Bureaux d'Etudes, la cellule environnementale, la documentation, les archives, etc.

Le cabinet du ministre assure directement le contrôle des activités à travers l'Inspection Technique des Services (ITS) et la Brigade Nationale Anti-Fraude de l'or (BNAF). Le document de Politique sectorielle des mines 2014-2015 (p14), du ministère, précise que « L'ITS veille à l'application de la politique du département dans le domaine des activités minières et énergétiques et assure le suivi-conseil et le contrôle du fonctionnement des services, des projets et programmes ». Tandis que comme son nom l'indique, la BNAF « a

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pour mission la recherche, la constatation et la poursuite des infractions à la législation et à la réglementation relative à la commercialisation de l'or ».

Le cadre législatif et réglementaire du secteur minier burkinabè est régi par un ensemble de textes juridiques nationaux, sous-régionaux et internationaux tels que la constitution et ses modificatifs, les règlements de l'UEMOA et de la CDEAO, l'ITIE, le Processus de Kimberley, le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Le ministère en charge des mines attire l'attention sur les insuffisances de ce cadre, l'existence de vide juridique et insiste sur la nécessité d'actualiser certains textes réglementaires : « Ainsi, il apparaît nécessaire d'actualiser certains textes réglementaires ayant trait au transport, au stockage et à l'utilisation des substances explosives, aux formes de rapports, à la dépense minimale au km2, aux bijouteries. De même de nouveaux textes pour réglementer le transport, le stockage et l'utilisation des produits dangereux (cyanure...) doivent être élaborés » Politique sectorielle des mines 2014 - 2025 (page 17).

Le code minier du Burkina Faso, adopté en 1997, a subi une révision en 2003 qui a considérablement accru l'attractivité du secteur. Ce code est critiqué de ne pas prendre en compte le développement local, la sécurisation des sites miniers et la protection de l'environnement. L'expansion sans précédent du secteur minier burkinabè, est aussi un argument qui interpelle à la nécessité d'une réadaptation de l'environnement juridique national afin de renforcer la contribution du secteur au développement soutenable du pays tout en maintenant son attractivité (Politique sectorielle des mines 2014 - 2025).

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