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Politique monétaire et croissance économique en RDC.

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par Armstrong ELIE LWANGO
UCB - Licence 2013
  

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III.3 ESTIMATION DU MODELE A COURT TERME

Le modèle à court terme intervient lorsque les séries sont non stationnaires et cointégrées (Bourbonnais, 2009). Le modèle à court terme permet de produire la dynamique d'ajustement vers l'équilibre de long terme.

La théorie postule qu'on peut associer un modèle à court terme à des variables cointégrées en RD Congo. Le théorème de représentation de Engle et Granger démontre que les séries non-

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stationnaires, plus particulièrement celles qui possèdent une racine unitaire, doivent être représentées sous forme de modèle à correction d'erreur si elles sont cointégrées, c'est-à-dire s'il existe une combinaison linéaire stationnaire entre elles.

Le modèle à court terme a été estimé dans le logiciel eviews 3.1 et se présente de la manière suivante :

D(lpibt) = f30 + f31d(lmasmon) + f32d(lreserv) + f33d(lcredom) + f34d(lexport) + f35d(ltaudinter) + f36d(linvpriv) + f37lpibt(-1)

Les éléments du modèle à correction d'erreur sont présentés de la manière suivante :

D indique le différentiel,

f3i: i allant de 1 à 6 indique les coefficients de court terme

f3i : i allant de 7 à 13 indique les coefficients de long terme

f37: le coefficient de force de rappel vers l'équilibre

f30 indique la constante

l : le logarithme

III.3.1 INTERPRETATION DE L'EQUATION DE COURT TERME

Au vu de ce qui précède, on rappelle qu'un coefficient est significatif ou significativement différent de zéro lorsque la statistique calculé (t-statistic) de student est supérieur à celle tabulée au seuil de n-k degré de liberté (n = nombre d'observation et k = nombre de variables explicatives). Tout ceci étant confirmé par la probabilité critique qui doit être inférieur à 5%.

La régression des modèles à correction d'erreur (MCE) donne les résultats représentés dans le tableau n° 4 aux annexes. La force de rappel servant à mesurer la vitesse d'ajustement de la variable endogène par rapport à son niveau d'équilibre, doit être significativement négative. Contrairement à cela, la formulation du modèle à correction d'erreur ne serait pas bonne (Manegabe, 2006).

Dans le cas de cette étude, le coefficient de force de rappel présente un signe négatif et il est significatif. On suppose que le retour à l'équilibre en cas de déformation de la relation de coïntégration se fait par une action des réserves, crédit domestique, exportations, taux d'intérêt, investissement privé. Le délai moyen du retour est de 2 ans et 1 mois.

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La statistique de Jarque Bera indique que les erreurs suivent une loi normale parce que sa probabilité s'élève à 60,61% qui est supérieur à la probabilité de 10%.

Le test de Breusch-Godfrey rejette l'hypothèse nulle de l'autocorrelation des erreurs parce que la probabilité de F-stat et obs*R-square est largement supérieur au seuil de 5% soit de 0,05.

Le test de Ramsey porte sur la pertinence de la forme fonctionnelle du modèle. Pour ce qui est de ce dernier, on vient d'utiliser le test RESET qui montre que le résultat de la probabilité critique de coefficient égale à 0,556735. C'est ainsi, nous acceptons l'hypothèse nulle qui stipule que le modèle est donc correctement spécifique.

Pour le test d'hétéroscedasticité des erreurs, l'application du test de White montre que les erreurs sont homoscédastiques, parce que le calcul de la statistique nR2 est inférieur à la valeur tabulée de ÷2(0,05) avec des valeurs respectivement de 13,21350 et 26,95969. Ces résultats permettent de conclure qu'on ne rejette pas l'hypothèse nulle ;

En ce qui concerne l'équation de court terme, on vient de remarquer que toutes les variables explicatives sur la croissance économique n'ont pas été significatives à court terme au seuil de 0,05. C'est ainsi, chaque fois que la politique monétaire en RD Congo était envisagée à court terme, les résultats obtenus n'avaient pas beaucoup d'influences sur la relance de l'activité économique à long terme.

La masse monétaire à court terme présente un impact positif sur l'activité économique mais cet effet est non significatif du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. Une augmentation de la masse monétaire d'une unité entraine une diminution de l'activité économique de 0,013941. L'augmentation de la masse monétaire à court terme implique l'inflation à court terme. Ceci favorise l'augmentation de l'activité économique à court terme malheureusement elle déstabilise l'économie dans le long terme.

Les réserves à court terme présentent un impact négatif sur l'activité économique et elles sont non significatives car la probabilité obtenue est supérieur au seuil de 5%. Une diminution des réserves d'une unité entraine une diminution de PIB de 0,051714. Une diminution des reserves dans le court terme influence négativement l'activité économique.

Les résultats obtenus au niveau de crédit domestique montrent que ledit crédit présente un impact positif sur l'activité économique par conséquent, cet effet est non significatif du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. Une augmentation de crédit domestique d'une unité entraine une augmentation de PIB de 0,062874. L'augmentation de

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crédit domestique à court terme favorise les investissements ou la production qui à son tour permet d'accroitre le revenu national.

Les exportations des biens et services présentent un impact positif sur l'activité économique par conséquent elles ont un effet non significatif sur l'activité économique, car la probabilité obtenue supérieur au seuil de 5%. L'augmentation des exportations d'une unité entraine une augmentation de P11B de 0,174837. L'augmentation des exportations des biens et services à court terme crée la richesse nationale. Chaque fois que la RD Congo exporte les biens et services ceci suppose qu'il reporte un gain en termes de croissance économique.

Le taux d'intérêt présente un impact négatif sur l'activité économique par conséquent, il a un effet non significatif sur l'activité économique du fait que la probabilité obtenue est largement supérieur au seuil de 5%. L'augmentation du taux d'intérêt d'une unité entraine une diminution de P11B de 0,047345. L'augmentation de taux d'intérêt à court terme freine la production. Les agents économiques se trouveront face à une difficulté de financer leur production à cause des taux d'intérêt très élevé. Ceci implique un ralentissement de l'activité économique.

Les investissements privés ont un impact négatif sur l'activité économique et ils présentent un effet non significatif sur l'activité économique car sa probabilité est largement supérieure au seuil de 5%. Une diminution des investissements privés d'une unité entraine une diminution de P11B de 0,029064. La diminution des investissements à court terme implique une diminution de la production qui à son tour crée le chômage et un faible pouvoir d'achat. L'activité économique se ralentit à courte période car il y a une récession de la production.

Pour conclure cette partie, l'application de l'équation à court terme vient de montrer que toutes les variables explicatives sous études présentent un effet non significatif sur la croissance économique malgré qu'on ait l'impact positif des certaines variables explicatives sur l'activité économique.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo