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Politique monétaire et croissance économique en RDC.

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par Armstrong ELIE LWANGO
UCB - Licence 2013
  

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CONCLUSION

Tout au long des présentes recherches, on s'est assigné la tâche ardue d'évaluer l'impact sur la croissance économique de la politique monétaire en RD Congo dirigé sur les agrégats de monnaie et de crédit et pour une période allant de 1981 à 2010. Ainsi, dans quelle mesure la politique monétaire influence la croissance économique en RD Congo, on s'est interrogés.

Nous avons, en guise d'hypothèse, proposer que la politique monétaire aurait d'efficacité sur la croissance économique, en ce sens, si elle permettrait d'utiliser ses instruments (encadrement de crédit, réserves obligatoires et l'intervention sur le marché monétaire) de façon adéquate, tout en stimulant les objectifs intermédiaires (objectifs quantitatifs, de taux d'intérêt, de taux de change), qui sont le canal des transmissions à partir duquel la politique monétaire agirait sur la croissance économique. Eu égard à ce qui précède, il s'observerait que la politique monétaire influencerait la croissance économique en RDC, dans la mesure où les agrégats de monnaie et de crédit ont un impact positif sur la croissance économique.

Pour vérifier cette réponse provisoire, on avait utilisé, comme méthodologie de travail, le modèle de moindre carré ordinaire. Ce dernier nous ayant permis une prise en considération du produit intérieur brut comme variable endogène et des masses monétaires, crédit domestique, réserves, taux d'intérêt, l'investissement privé et exportations des biens et services comme des variables exogènes.

Trois chapitres entre en ligne de compte pour le développement de cette analyse. Le premier, intitulé Revue de la littérature, a consisté à présenter une revue de la littérature théorique et empirique. Le second s'est résumé dans la présentation de la Méthodologie du travail. Et enfin le dernier a porté sur l'analyse et l'interprétation des résultats.

Après le calcul du modèle de long terme, on est parvenu à conclure que les agrégats de monnaie et de crédit ont un effet négatif et non significatif sur la croissance économique. Ce qui, a permis de rejeter l'hypothèse provisoire selon laquelle les agrégats de monnaie et de crédit ont un impact positif sur la croissance économique en RDC. A court terme, les variables explicatives telles que la Masse Monétaire, Crédit domestique et Exportations ont influencé positivement l'activité économique malheureusement cet impact positif n'a pas engendré de signification sur le PIB.

On tient à signaler que la recherche portant sur la politique monétaire et croissance économique a rencontrée quatre limites ; entre autre :

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- on observe, l'absence d'une variable explicative qui est les dettes publiques. Cette absence a été due pour des raisons de l'indisponibilité des données au niveau du cd-rom de la banque mondiale 2013 et de rapport annuel de la banque centrale du Congo ;

- Le modèle spécifique du travail était une matrice irrégulière. Lors du test de cointégration, on a été obligé de supprimer une variable explicative qui a permis l'obtention d'une équation à correction d'erreur à 1% ;

- Pour l'autocorrelation des erreurs du modèle de long terme, Le test de Breusch Godfrey s'est effectué en prenant en compte 7 retards pour qu'il y ait l'absence d'autocorrelation des erreurs dans le modèle ;

- Les éléments indisponibles observés dans la série des données, surtout en période des guerres ont été corrigés par une méthode d'interpolation.

Vu, de la prédominance de l'économie ouverte dans le monde, la Banque Centrale du Congo poursuit l'objectif principal de la stabilité des prix. Il s'agit de la stabilité interne qui concerne le plein emploi, la croissance économique, l'inflation et la stabilité externe quant à lui concerne la balance de paiement. Ensuite, la situation économique de la recherche de la politique monétaire et croissance économique en RD Congo présente des différentes spécificités.

La maitrise de la politique budgétaire est un atout pour permettre la stabilité de la politique monétaire en RD Congo. Le DSCRP, 2006 a soulevé cette problématique tout en montrant que le déficit de la politique budgétaire était financé par la création monétaire. Cette stratégie mise par le gouvernement avait pour conséquence de crée l'inflation au pays. Il s'avère important de tenir compte de l'emprunt au déficit budgétaire que de financer ce dernier par la politique monétaire.

L'économie de la RD Congo a connu plusieurs chocs monétaires qui a leur tour ont influencé négativement la masse monétaire au sens 2. C'est ainsi, dans le cadre de maintenir l'objectif de la BCC, qui est la stabilité interne et externe de la monnaie nationale, nous suggérions à la BCC de prendre compte d'une politique monétaire qui n'est pas trop restrictive. Cette dernière permettra à la Banque Centrale de diminuer la quantité de la monnaie en circulation afin de maintenir l'équilibre des prix. L'avantage de cette politique en eux qu'elle suscitera les investisseurs à investir en RD Congo parce que les prix seront sous contrôle des actions de la Banque Centrale du Congo.

Le taux d'intérêt présente un impact négatif et non significatif sur l'activité économique de la RD Congo. Cette influence négative sur le PIB ralentie le système financier à se développer.

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Pour remédier à cette situation, nous suggérons que la transmission du taux directeur de la BCC sur les autres taux tel que le taux prêteur puisse s'effectuer tout en diminuant la forte dollarisation de l'économie en RD Congo.

Les exportations des biens et services posent un problème en RDC ; parce qu'on remarque la sortie des devises. Les calculs précédents, ont montré que les exportations représentaient un impact positif mais non significatif sur le PIB. A cet effet, pour éviter la sortie de devise, la Banque centrale du Congo et le gouvernement devraient mettre en oeuvre une politique de promouvoir les exportations et de limiter les importations. De ce qui précède, la RD Congo devrait mettre un accent plus particulier sur la promotion des entreprise et des industries afin d'être compétitive sur le marché.

Dans le cadre d'influencer positivement les investissements privés à long terme, la Banque Centrale du Congo et le Gouvernement devrait se doter un instrument d'épargne de long terme afin d'assurer une symétrie des échéances entre les prêts et les dépôts qui a leur tour donneront un certain degré de confiance aux banques commerciales de financer de gros investissements. Ensuite, dans le cadre de favoriser l'existence des investissements privé, la Banque Centrale devrait créer des prêts syndiqués au Pays, un marché financier, un marché monétaire qui ne se limite pas au bon de trésor de la BCC et avantager les prêts interbancaire.

Dans le cadre de crédit domestique la Banque Centrale du Congo devrait réduire son taux d'intérêt directeur qui a son tour permettra aux banques commerciales d'accorder aux entreprises des crédits aux agents économique avec un taux d'intérêt inférieur au taux du marché. Dans la bonne intention de facilité le crédit aux secteurs privé, la Banque Centrale devrait créer une puissante institution semi-publique qui serait chargée de distribuer des crédits aux particuliers et aux entreprises afin de permettre l'accessibilité de crédit au secteur privé.

Pour clore ce travail, nous n'allons pas nous valoriser que nous avons épuisé l'entièreté de cette recherche. Assurément, nous nous laissons ouvert à des remarques et à des suggestions qui permettraient de rendre plus efficace le sujet de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille