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Politique monétaire et croissance économique en RDC.

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par Armstrong ELIE LWANGO
UCB - Licence 2013
  

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I.2.2 l'approche postkeynésienne

Dans les écrits, Keynes introduit ainsi une demande de monnaie de crédit en fonction des besoins de la production et l'idée que le système bancaire est doté d'une offre de monnaie

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endogène. Cette voie est reprise par les postkeynésiens, telle que Kaldor, Moore, Cottrell, qui, a leur tour, adopteront une attitude radicale (Diatkine, 1995).

Les postkeynésiens montrent que les banques créent de la monnaie en réponse de la demande de crédit de secteur privé. Ce n'est que pour le second temps qu'elles se préoccupent de constituer des réserves supplémentaires nécessaires. Les postkeynésiens considèrent que la théorie du multiplicateur de crédit telle qu'utilisée par les monétaristes est fausse ; car elle suppose que la banque centrale a l'initiative de la création monétaire et les banques secondaires, pour un niveau donné, du taux d'intérêt sur le crédit.

Kaldor explique que la quantité de monnaie est déterminée par la demande seule. Les variations du taux d'intérêt ne peuvent pas réguler l'offre, mais la demande de monnaie, à travers des effets indirects sur l'investissement et le revenu national. Si l'on accepte les conclusions des monétaristes quant à la stabilité de la demande de monnaie et la vitesse de circulation insensible au niveau du taux d'intérêt, il n'en demeure pas moins vrai que la critique essentielle que l'on peut leur faire est que l'offre de monnaie étant endogène, la politique monétaire est inefficace (Kaldor, 1986).

Pour Kaldor, la seule possibilité est une politique du taux d'intérêt qui agit indirectement sur la demande de crédit et de monnaie à travers le niveau de la production, des revenus et non directement par un effet sur le désir de détenir la monnaie.

Les postkeynésiens se sentent plus proche des analyses de Keynes dans le Traité sur la monnaie que dans la théorie générale. Selon eux, le taux d'intérêt à court terme sur le marché monétaire est une variable exogène déterminée par la politique de la banque centrale au niveau de son taux d'escompte. Ainsi, ils évitent les contradictions de l'analyse de Keynes dans la théorie générale, qui aboutissaient à ce que le taux d'intérêt ne pouvait jouer le rôle de variable causale et monétaire car il dépendait du revenu.

1.2.3 La nouvelle école classique

La séparation entre Friedman et les économistes de la nouvelle école classique porte sur la modélisation des anticipations. Friedman prouve sa théorie en montrant que les agents utilisent les anticipations adaptatives.

L'approche de la nouvelle école classique (Sergent, Barro, Prescott, wallace) construit des modèles avec des prix et salaires parfaitement flexibles, ce qui revient à parler de la théorie d'anticipations rationnelles. Ces modèles montrent que si la politique économique est

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anticipée par les agents, elle n'a pas d'effet sur le produit global. Les politiques économiques conjoncturelles restent sans effets sur l'activité réelle dès lors qu'elles sont anticipées par les agents (Le Merrer, 2009).

Les nouveaux keynésiens (Stiglitz, Summer, Mankiw, Romer) ont accepté l'hypothèse d'anticipations rationnelles mais en rejetant la parfaite flexibilité des prix et des salaires. Ils ont identifié les facteurs de rigidité des prix et des salaires. Ils reconnaissent qu'une politique non anticipée sera plus efficace. Cette efficacité joue à la fois en cas de politique de relance mais aussi en cas de politique de lutte contre l'inflation.

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