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Analyse de la contribution du secteur des transports à  la croissance économique au Bénin.

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par Adébayo Georges HOUEKPOEHA
Université dà¢â‚¬â„¢Abomey-Calavi - Licence Professionnelle en Statistiques-Econmétrie 2014
  

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Chapitre I : Cadre théorique et méthodologie de

l'étude

Ce chapitre sera consacré au cadre théorique de l'étude dans une première section et à la méthodologie de l'étude dans la seconde section.

Section 1 : Cadre théorique de l'étude.

Le développement de cette partie portera dans un premier temps sur la problématique, les objectifs et les hypothèses de l'étude et dans un second temps sur la revue de littérature.

Paragraphe 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude.

Il s'agira dans cette partie du développement de présenter la problématique, les objectifs et les hypothèses de l'étude.

1.1. Problématique.

Les transports constituent une branche d'activité économique très importante pour le développement social et économique de tout pays. Cependant, ce secteur, pour l'effectivité, l'efficacité et l'efficience de ses activités, nécessite d'énormes investissements surtout en infrastructure dans chaque pays. De plus en plus interdépendantes, les infrastructures constituent un moyen d'assurer la fourniture et la prestation de biens et de services qui concourent à la prospérité et à la croissance économique et contribuent à la qualité de vie. La demande d'infrastructure est appelée à sensiblement augmenter dans les années à venir, sous l'impulsion de facteurs majeurs de changement comme la croissance économique mondiale, le progrès technologique, le changement climatique, l'urbanisation et l'intensification de la congestion.

Toutefois il existe une étroite relation entre les infrastructures de transport et la croissance économique. Les interactions entre les infrastructures de transport et la croissance économique se compliquent dès lors que l'on tente d'avancer des chiffres précis à l'appui de ces constats manifestes, autrement dit dès que l'on souhaite établir un lien significatif et solide entre, d'un côté, les réseaux de transport existants et leur développement, de l'autre le niveau et le dynamisme de la valeur ajoutée. Cela provient d'abord de la fréquente pénurie de données, mais aussi et surtout de la complexité inouïe des interactions entre les infrastructures et la croissance économique. Soulignons avant tout qu'il ne peut y avoir de

Réalisé par HONVOU Gbèdossin Fortuné & HOUEKPOEHA Adébayo Georges 4

Analyse de la contribution du secteur des transports à la croissance économique au Bénin

valeur ajoutée sans infrastructures, car la mobilité est un bien fondamental, indispensable à toute fin de production et de consommation. C'est finalement aussi la raison pour laquelle, presque partout dans le monde, l'État considère que son devoir est de construire les réseaux de transport et d'en assurer le financement, du moins en partie. Les infrastructures rendent donc la croissance possible, mais dans quelle mesure la favorisent-elles? Pour simplifier, la croissance économique est le résultat de l'évolution de l'emploi et de l'accroissement de la productivité. En effet, une région mieux desservie grâce à un nouveau tronçon d'autoroute ou un nouveau tunnel ferroviaire peut attirer les emplois et les contribuables, ce qui se traduit par une croissance de l'activité, qui ne se serait pas manifestée autrement. L'échange de marchandises et de personnes s'en trouvent en même temps facilité et accéléré, ce qui élargit le périmètre des marchés d'achat et de vente qui sont deux phénomènes propices à la productivité. De plus les grands projets d'infrastructure améliorent concrètement l'accessibilité, ce qui représente un facteur de croissance statistiquement significatif. Parallèlement, le financement du développement et de l'entretien futurs des réseaux de transport se révèlent économiquement réalisables et équilibrées du point de vue des effets d'allocation et de redistribution. On discerne, toutefois, les limites du système de financement actuel: la future politique en matière d'infrastructure devrait prendre en compte le fait que, de toutes les options de financement, une redevance d'utilisation liée à la distance serait de loin la plus économiquement efficiente pour la route et le rail. Le relèvement du taux de couverture du coût des transports publics constitue donc avant tout un enjeu politique. Les chercheurs voient un potentiel considérable d'amélioration de l'efficacité économique, notamment dans le secteur de la demande de prestations définie au niveau politique du trafic régional des voyageurs, si l'on remplace la procédure actuelle de commande par un plan.

Malgré les atouts, les infrastructures de transport au Bénin sont dans un état critique depuis des années ; ce qui a des conséquences néfastes sur la demande des transports au Bénin, sur le prix des biens dans les divers marchés, sur l'économie en général. Ce constat pourrait être une des causes fondamentales de l'état actuel très critique de l'économie béninoise et du faible niveau de son Produit Intérieur Brut (PIB). Le niveau de développement des infrastructures de transport influence significativement les choix des opérateurs privés internationaux qui souhaitent mettre en place de nouveaux projets d'investissements. Ainsi, les retards qui caractérisent le Bénin en matière d'infrastructures, surtout en matière de fourniture des services d'utilité publique, pourraient être un frein à l'investissement privé. En ce qui concerne les infrastructures de transport terrestre, le Bénin

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Analyse de la contribution du secteur des transports à la croissance économique au Bénin

enregistre des retards considérables par rapport aux pays de la région, notamment le Nigéria, la Côte d'Ivoire et le Togo (Selon le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement tenue à Genève et New-York en 2005 sur le thème est Examen de la politique de l'investissement au Bénin). Le réseau ferroviaire ne répond plus aux besoins actuels de l'économie nationale, en raison notamment de la vétusté de la voie ferrée de 438 km qui relie Cotonou à Parakou; cela réduit considérablement sa compétitivité par rapport à la voie routière. Le port de Cotonou est l'une des principales sources de revenu de l'économie béninoise. Son avantage principal réside dans sa situation géographique stratégique de marché de transit pour l'exportation et la réexportation de produits vers les pays de la sous-région, notamment le Niger, le Burkina Faso, le Mali et le Nigéria. Le port souffre cependant de problèmes de corruption et d'insécurité. Le port de Cotonou devrait jouer un rôle crucial dans le cadre de la stratégie nationale de promotion de l'Investissement Etranger Direct (IED). A cet égard, tous les investisseurs qui ont participé à l'enquête de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) ont indiqué que le port représente un atout primordial pour le Bénin en ce qui concerne les opportunités de développement économique et commercial du pays et d'attraction d'investissements privés. Toutefois, la gestion inefficiente et les retards dans les infrastructures portuaires réduisent significativement ce potentiel. Le transport aérien béninois est caractérisé par un aéroport international dont la piste est longue de 2400 mètres et large de 45 mètres et sept (7) aérodromes intérieurs disposant de pistes en latérite et dépourvu de balises d'atterrissage nocturne.

Ces dernières années, la situation délicate des finances publiques du Bénin a aggravé le problème du financement de l'infrastructure de transport notamment routière. Les allocations budgétaires ont été limitées par une mauvaise exécution des budgets d'investissement dans le secteur routier en 2005 et 2006. Selon la Banque Mondiale en 2007, l'exécution budgétaire est passée de 90 % en 2004 à 50 % en 2005 et 25 % en 2006. Cette situation reflète un contexte national de détérioration des performances budgétaires, caractérisé par le déclin de la perception des recettes suite à une récession économique et à d'importantes pressions budgétaires. Les dépenses réelles pour les routes au Bénin atteignaient 2,6 % du PIB en 2001 et ont diminué depuis. Le chiffre pour 2006 était de 0,8 %. Le Bénin dépense approximativement 36 % trop peu pour l'entretien routier et seulement 26 % du montant requis pour la réhabilitation du secteur (selon la Banque Mondiale en 2007).

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Analyse de la contribution du secteur des transports à la croissance économique au Bénin

Ainsi, vu la situation sus-décrite des transports au Bénin, nous nous sommes posées les questions de recherche suivantes :

> Quelle est la part du secteur des transports dans l'économie béninoise ?

> Quels sont les facteurs déterminants la valeur ajoutée dans le domaine des transports ?

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard