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à‰tude des différences cognitives liées à  l'à˘ge en fonction du niveau de l'habileté créative des personnes.

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par Anne-France HURET
Nice - Master de Psychologie 2013
  

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III.3. Les mesures de la créativité : pensée divergente et insight

Sur la base de travaux de Guilford, les travaux de Torrance, dès 1950, vont aboutir à la construction d'un test de pensée créative (Torrance Test of Creative Thinking, TTCT, Torrance, 1976), adapté des épreuves de pensée divergente de Guilford (1950). Ce test est composé d'une série de tâches dans lesquelles le sujet doit indiquer, en temps limité, le maximum d'idées originales possibles en référence à des situations fictives, des objets existants ou encore des formes géométriques.

La créativité, dans ce test, est mesurée à l'aide de trois indices : la fluidité (nombre d'idées produites), l'originalité (rareté statistique des réponses) et la flexibilité (nombre de catégories de réponses différentes). Le TTCT sollicite spécifiquement la production d'idées originales ce qui demande au sujet, en plus de capacités de fluidité cognitive, de s'affranchir d'attitudes conventionnelles et de mobiliser la richesse de leurs réseaux d'association (Torrance, 1976). La pensée divergente a été à la base des premiers tests de créativité. Pour Guilford (1950), cette capacité à rechercher de manière pluridirectionnelle de nombreuses idées, à partir d'un simple point de départ, est essentielle à l'expression créative. En effet, le fait de générer un grand nombre d'éventualités et de pistes à explorer, augmentera d'autant plus la probabilité de trouver une idée nouvelle et adaptée, donc une idée créative.

Après les tests de pensée divergente, les mesures cognitives les plus représentatives et les plus utilisées pour évaluer la créativité sont les tests qui évaluent les problèmes d'insight. Les épreuves d'insight permettent de mesurer les capacités d'encodage, de comparaison et de combinaison sélective (modèle de Sternberg et Davidson, 1986). Elles demandent de restructurer un problème pour pouvoir le résoudre. Ces trois capacités mesurées par les épreuves d'insight permettent de prélever, de comparer et de combiner dans l'environnement les informations en relation avec le problème à résoudre.

Cependant, elles ne sont pas en elles-mêmes des épreuves de créativité, car la solution est toujours unique et ne constitue pas une production originale (Dow et Mayer, 2004). Des auteurs analysant la créativité font, en outre, état d'étapes spécifiques, telles « l'incubation » au cours de laquelle de nombreuses associations d'idées sont créées de façon inconsciente et « l'illumination » qui correspond à la prise de conscience soudaine d'une idée intéressante (Gelb, 1996).

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Dans le modèle de l'insight de Sternberg et Davidson (1986), il est proposé trois types de capacités cognitives qui contribuent indépendamment à l'insight : la pensée convergente, la pensée divergente et la rupture du cadre (sortir de sa fixité fonctionnelle, Duncker, 1945). Une fois le processus de pensée divergente finalisé, les idées et les informations sont organisées et structurées grâce à la pensée convergente.

Les problèmes peuvent être divisés en deux catégories générales: bien définis et mal définis (Pretz, Naples et Sternberg, 2003). Pour les problèmes bien définis (non insight), le participant reconnaît immédiatement une méthode de résolution qu'il sait déjà.

Pour les problèmes mal définis (insight), le participant ne connait pas déjà la méthode de résolution appropriée et doit donc en inventer une (la pensée créative et l'insight sont impliqués dans les problèmes mal définis, mais pas dans les bien définis).

Dans l'étude de De Young, neuf problèmes insight ont été utilisés, qui pourrait être définie comme « purs » base sur la classification proposée par Weisberg (1995), qui a noté que certaines incohérences dans la littérature pouvaient être dues à l'utilisation de problèmes qui ne nécessite pas forcément la restructuration de la solution (problèmes bien définis).

Afin avoir explicité les données de la littérature concernant la créativité et les tests utilisés, voici, dans la quatrième partie, les résultats des différentes recherches sur la cognition et la créativité. Ensuite, un autre paragraphe traitera de l'interaction entre l'âge et la créativité sur la cognition. Aucune recherche n'a, cependant, été effectué sur le sujet mais il m'a semblé important d'expliciter pourquoi il est important de s'intéresser à cette problématique.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon