WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impacts psychologiques de la séropositivité sur les patients adultes à  l'hôpital Saint-Joseph de Fort-Liberté : les manifestations de la dépression


par Asaph-Lino Etienne
Université d'Etat d'Haïti/Campus Henry Christophe de Limonade - Licence 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.10- Critères de diagnostic de la dépression

Pour diagnostiquer la dépression chez un sujet, il faut se référer aux critères de diagnostic qui ont été établis par des instances compétentes. Pour établir les critères de diagnostic qui peuvent nous permettre de prononcer un jugement clinique de la dépression, nous nous référons aux aux critères de diagnostic de l'Association Americaine de Psychiatrie (APA) dans le mini DSM 5 et à la CIM-10.

Pour faciliter le diagnostic de la dépression, Bertrand-Servais (2004) se base sur les critères de diagnostic de la CIM-10. Un professionnel habilité peut poser le diagnostic. Toutefois, au cas où il y a un blocage langagier, Bertrand-Servais propose un auto-questionnaire comme l'inventaire de la dépression de Beck qui est un test de dépression courant. Dans le cas contraire, la personne qui pose le diagnostic de la dépression peut se référer aux critères du tableau suivant :

Chapitre 1 tableau 2

Tableau 2.1 : Les critères diagnostiques d'un épisode dépressif (la CIM-10)

A

Le patient doit manifester ses troubles dépressifs depuis au moins deux semaines.

B

1) Humeur dépressive à un degré nettement anormal pour le sujet (c'est le patient qui évalue lui-même son humeur avec son médecin, en fonction de ses ?uctuations), présente pratiquement toute la journée et presque tous les jours, dans une large mesure non in?uencée par les circonstances, et persistant pendant au moins deux semaines ;

(2) Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir pour des activités habituellement agréables ;

(3) Réduction de l'énergie ou augmentation de la fatigabilité ;

C

(4) Perte de con?ance et de l'estime de soi ;

(5) Sentiments injusti?és de culpabilité ou culpabilité excessive et inappropriée ;

(6) Pensées récurrentes de mort, idées suicidaires récurrentes, ou comportement suicidaire de n'importe quel type ;

(7) Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer (signalée par le sujet ou observée par les autres) se manifestant, par exemple, par une indécision ou des hésitations ;

(8) Modi?cation de l'activité psychomotrice, avec agitation ou ralentissement.

(9) Perturbation du sommeil de n'importe quel type ;

(10) Modi?cation de l'appétit (diminution ou augmentation) avec variation pondérale correspondante.

Source : Bertrand-Servais M., 2004

En plus de ces critères, pour évaluer l'intensité de la dépression, Bertrand-Servais (2004) soulignait qu'il y a un ensemble de symptômes qui doit être réuni. C'est ainsi qu'il propose quatre niveaux de la dépression : épisode dépressif léger, type 1?; épisode dépressif moyen, type 2?; épisode dépressif sévère sans symptômes psychotiques, type 3?; épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques.

2.10-1. Épisode dépressif léger, type 1

Il faut la présence d'au moins deux des trois symptômes dans la catégorie B et d'au moins un ou deux des symptômes de la catégorie C. Ce qui fait un total de trois à quatre symptômes (des critères B et C).

2.10-2. Épisode dépressif moyen, type 2

Il est nécessaire de relever la présence de huit symptômes, dont deux de la catégorie B et au moins six de la catégorie C.

2.10-3. Épisode dépressive sévère sans symptômes psychotiques, type 3

Il faut la présence de dix symptômes, dont les trois de la catégorie B. On note une absence d'hallucinations, d'idées délirantes ou de stupeur dépressive (état de repli total sur soi où le malade ne communique plus avec le monde extérieur). Il faut tenir compte d'un ralentissement ou d'une agitation sévère.

2.10-4. Épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques

Ces critères correspondent à un épisode dépressif sévère cité ci-dessus et avec la présence des hallucinations, les idées délirantes, ou l'état de stupeur, témoignant d'une psychose mélancolique où le malade perd conscience de la réalité.

L'Association Américaine de Psychiatrie (APA)à travers le Mini DSM-5 (2016) proposait une échelle de trois niveaux pour mesurer la dépression caractérisée : Leger, moyen, grave.

Dépression légère : La dépression légère réunit peu ou pas de symptômes supplémentaires par rapport au nombre nécessaire pour répondre au diagnostic?; la gravité des symptômes est originaire d'un sentiment de détresse mais qui reste gérable, et des symptômes sont originaires d'une altération du fonctionnement social ou professionnel.

Dépression moyenne : la quantité de symptômes et/ou de l'altération du fonctionnement sont compris entre «?léger?» et «?grave?».

Dépression grave : La quantité de symptômes est en excès par rapport au nombre nécessaire pour établir le diagnostic?; la gravité des symptômes est originaire d'une souffrance importante et ingérable et les symptômes perturbent grandement le fonctionnement professionnel et social.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand