WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Difficultes rencontrées par les femmes entrepreneurs appuyées par l'AFAB pour la promotion de l'entrepreneuriat feminin au Burundi


par Alexis NIMUBONA
Université du lac Tanganyika - Licence en génie informatique 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Tableau 16: Statistiques des réponses de nos enquêtées sur les facilités de regroupements offertes par l'AFAB

Modalité

FA

FR

Non

16

32%

Oui

24

48%

Abstention

10

20%

Total

50

100%

Source: Auteurs à partir des résultats d'enquête

A travers ce tableau, nous remarquons que 48% affirment que l'AFAB leurs permet des facilités de regroupements. 32% des femmes entrepreneurs affirment que l'AFAB ne leurs permet pas des facilités de regroupements tandis que 20% des femmes se sont abstenues de dévoiler que l'AFAB offre des facilités de regroupements. Ces résultats nous font remarquer qu'il y a le manque de volonté des femmes entrepreneurs de se regrouper.

Tableau 17: Statistiques des réponses de nos enquêtées sur la séparation du revenu de l'activité et du revenu quotidien

Modalité

FA

FR

Non

34

68%

Oui

16

32%

Total

50

100%

Source: Auteurs à partir des résultats de l'enquête

Le tableau ci-dessus nous permet de dire que la majorité des femmes entrepreneurs ne séparent pas le revenu de l'activité du revenu quotidien. En effet, 68% des femmes ne séparent pas leur revenu global. Cela nous permet de dire que les femmes ne mènent pas des activités entrepreneuriales mais plutôt des activités de survie assurant aux ménages le pain quotidien. Ce résultat concorde avec celui trouvé en rapport avec les raisons de choix de l'activité menée. La majorité choisit leur activité pour la survie. C'est la raison pour laquelle il n'y aurait pas de séparation entre le revenu de l'activité et les ressources familiales, le revenu étant directement investi pour résoudre les problèmes du ménage.

Tableau 18: Statistiques des réponses de nos enquêtées sur l'encadrement

après formation par AFAB

Modalité

FA

FR

Non

29

58%

Oui

12

24%

Abstention

9

18%

Total

50

100%

Source: Auteurs à partir des résultats d'enquête

De ce tableau, nous constatons que 58% des répondantes infirment que l'AFAB propose un encadrement après formation. 24% des femmes entrepreneurs l'affirment. Ces résultats nous permettent de dire que les femmes entrepreneurs ne préfèrent pas travailler en groupes et l'AFAB a des problèmes pour encadrer individuellement chaque femme. L'AFAB fait un encadrement sur terrain pour certains groupes des femmes entrepreneurs.

Conclusion du troisième chapitre

Ce dernier chapitre était essentiellement destiné à l'analyse et à l'interprétation des résultats issus de l'enquête menée auprès des femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura appuyées par l'AFAB et des entretiens faites avec les différents responsables de cette association. Des résultats d'entretien, nous avons retenu que malgré la contribution de l'AFAB, les femmes rencontrent encore des difficultés dans l'exercice de leurs activités. Ces difficultés sont: difficultés financières, les contraintes juridiques, les obstacles d'ordre infrastructurel, les contraintes institutionnelles, les harcèlements que rencontrent les femmes transfrontalières de l'AFAB. Après avoir identifié par entretien ces difficultés rencontrées par les femmes entrepreneurs du Burundi en général, nous avons mené une enquête auprès d'un groupe de femmes oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura dans l'optique de se rendre compte de la réalité sur terrain.

De cette enquête nous avons constaté que les femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura rencontrent encore des contraintes malgré les efforts consentis par l'AFAB en leur faveur: en témoignent les résultats des tableaux 3; 6; 8; 9; 13; 14; 15; 16; 17; 18. Les résultats issus de ces tableaux sont respectivement les suivants : les répondantes ont un niveau d'étude relativement bas c'est-à-dire que 52% des répondantes ont fait l'école primaire, 88% des répondantes n'ont pas reçu de formation pour l'activité qu'elles mènent, ceci nous fait remarquer que bien que des efforts soient consentis pour former les femmes entrepreneurs, beaucoup reste encore à faire.

La majorité des femmes éprouvent des difficultés de gérer leurs ressources financières. Comme il ressort du tableau 9, 68% des répondantes ont un problème lié au manque des ressources financières pour démarrer leurs activités, le fait que 84% des femmes tirent leur financement de l'épargne personnelle, cela nous a fait constaté que les autres sources de financement pourraient être vues comme superflue, seulement 4% des femmes enquêtées ont fait des apports en industrie, ce qui signifie que les apports en industrie sont très faibles et cela par faute de capacité intellectuelle, 74% des femmes travaillent individuellement, ce qui suscite le désintérêt des partenaires qui préfèrent travailler avec des groupes organisés, 54% de nos enquêtées préfèrent être formées pour bien mener leurs activités économiques.

Au tableau 16, nous constatons que les femmes enquêtées manquent de volonté de s'associer, le tableau 17 montre que 68% des femmes entrepreneurs enquêtées ne séparent pas leurs revenus, cela signifie que la majorité des femmes entrepreneurs oeuvrant dans le secteurs informel en mairie de Bujumbura ne mènent pas des activités purement entrepreneuriales mais plutôt des activités de survie assurant aux ménages le pain quotidien, enfin le tableau 18 nous montre que 58% des enquêtées infirment que l'AFAB leur propose un encadrement après formation.

Compte tenu des résultats réalisés, nous pouvons affirmer que les femmes entrepreneurs du Burundi en général et celles travaillant dans le secteur informel en mairie de Bujumbura en particulier rencontrent encore des difficultés malgré la contribution de l'AFAB en leur faveur. A coté des contraintes rencontrées par les femmes entrepreneurs du Burundi d'une façon générale, les femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura rencontrent des difficultés qui leur sont spécifiques, ces problèmes sont: des problèmes de séparation du revenu de l'activité et celui quotidien cela nous montre que les femmes entrepreneurs enquêtées qui travaillent dans l'informel en mairie de Bujumbura exercent des activités entrepreneuriales qui leur permettent de survivre et non les activités purement entrepreneuriales, des problèmes en comptabilité, problèmes en fiscalité, des difficultés de gérer leurs ressources financières, manque de volonté de s'associer avec les autres ainsi que la problématique liée à leur encadrement du fait qu'elles ne travaillent pas en groupe.

Enfin, notre hypothèse, puisqu'il faut la rappeler, supposait que: les femmes entrepreneurs du Burundi appuyées par AFAB rencontrent encore des difficultés dans l'exercice de leurs activités. Après avoir été présentés et analysés, les résultats trouvés nous ont montré que les femmes entrepreneurs du Burundi rencontrent encore de nombreuses difficultés. Ainsi, notre hypothèse se trouve ici confirmée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo