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Difficultes rencontrées par les femmes entrepreneurs appuyées par l'AFAB pour la promotion de l'entrepreneuriat feminin au Burundi


par Alexis NIMUBONA
Université du lac Tanganyika - Licence en génie informatique 2014
  

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CONCLUSION GENERALE

Ce travail à pour thème: « Difficultés rencontrées par les femmes entrepreneurs appuyées par AFAB pour la promotion de l'entrepreneuriat féminin au Burundi ». Il nous a permis d'explorer les opportunités de développement que l'AFAB offre aux femmes entrepreneurs du Burundi. Ces opportunités sont entre autre la formation, l'information, les appuis financiers, les conseils sur terrain.

Malgré tous ces opportunités, nous avons constaté que les femmes éprouvent encore des difficultés dans l'exercice de leurs activités et ce, du fait de l'ignorance, de l'insuffisance voire même de l'inexistence des structures de financement appropriées. Ensuite, les femmes manquent de formations adéquates. A partir des entretiens réalisés avec les responsables de l'AFAB, elles nous ont témoigné que les femmes entrepreneurs du Burundi rencontrent d'une façon générale, des difficultés dans leurs activités. Ces difficultés sont: difficultés financières, les contraintes juridiques, les obstacles d'ordre infrastructurel, les contraintes institutionnelles ainsi que les harcèlements rencontrées par les femmes transfrontalières de l'AFAB.

A coté des résultats des entretiens, nous avons aussi constaté que les femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura appuyées par l'AFAB rencontrent aussi des difficultés dans leurs activités. Cela s'est fait prouvé dans les tableaux 3; 6; 8; 9; 13; 14; 15; 16; 17; 18. Les résultats issus de ces tableaux sont respectivement les suivants: les répondantes ont un niveau d'étude relativement bas c'est-à-dire que 52% des répondantes ont fait l'école primaire, 88% des répondantes n'ont pas reçu de formation pour l'activité qu'elles mènent, ceci nous fait remarquer que bien que des efforts soient consentis pour former les femmes, beaucoup reste encore à faire. La majorité des femmes éprouvent des difficultés de gérer leurs ressources financières, 68% des répondantes ont un problème lié au manque des ressources financières pour démarrer leurs activités, le fait que 84% des femmes tirent leur financement de l'épargne personnelle, cela nous a fait connaître que les autres sources de financement pourraient être vues comme superflue, seulement 4% des femmes enquêtées ont fait des apports en industrie, ce qui signifie que les apports en industrie sont très faibles et cela par faute de capacité intellectuelle. Comme il ressort du tableau 14, 74% des femmes travaillent individuellement, ce qui suscite le désintérêt des partenaires qui préfèrent travailler avec des groupes organisés, 54% de nos enquêtées préfèrent être formées pour bien mener leurs activités économiques. Au tableau 16, nous constatons que les femmes enquêtées manquent de volonté de s'associer, le tableau 17 montre que 68% des femmes entrepreneurs enquêtées ne séparent pas leurs revenus, cela signifie que la majorité des femmes entrepreneurs oeuvrant dans le secteurs informel en mairie de Bujumbura ne mènent pas des activités purement entrepreneuriales mais plutôt des activités de survie assurant aux ménages le pain quotidien, enfin le tableau 18 nous montre que 58% des enquêtées infirment que l'AFAB leur propose un encadrement après formation, ceci s'explique par le manque de regroupement des femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura et l'AFAB a des problèmes pour encadrer individuellement chaque femme.

Aux problèmes rencontrés par les femmes entrepreneurs d'une façon générale, s'ajoutent des problèmes spécifiques aux femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura. Ces difficultés sont: des problèmes de séparation du revenu de l'activité et celui quotidien cela nous montre que les femmes entrepreneurs enquêtées qui travaillent dans l'informel en mairie de Bujumbura exercent des activités entrepreneuriales qui leur permettent de survivre et non les activités purement entrepreneuriales, des problèmes en comptabilité, problèmes en fiscalité, des difficultés de gérer leurs ressources financières, manque de volonté de s'associer avec les autres ainsi que la problématique liée à leur encadrement du fait qu'elles ne travaillent pas en groupe.

Enfin, notre hypothèse puisqu'il faut la rappeler supposait que: les femmes entrepreneurs du Burundi appuyées par AFAB éprouvent encore des difficultés dans l'exercice de leurs activités. Après avoir été présentés et analysés, les résultats trouvés nous ont montré que les femmes entrepreneurs du Burundi rencontrent pas mal de difficultés. Ainsi, notre hypothèse se trouve ici confirmée.

Au terme de ce travail, nous ne voudrions pas terminer sans émettre des recommandations du fait que la non résolution des difficultés évoquées ici, peut freiner toute initiative de faire promouvoir l'entrepreneuriat féminin au Burundi.

Pour l'AFAB, malgré ses initiatives de formation, d'information, de mobilisation des fonds de garanties, etc. beaucoup reste encore à faire. L'AFAB devrait multiplier ses efforts car notre constat est que même parmi les femmes entrepreneurs appuyées par cette dernière, certaines d'entre elles ne mettent pas une grande importance aux formations offertes par AFAB. La sensibilisation s'impose.

Nos recommandations vont également envers les femmes entrepreneurs du Burundi. Les femmes entrepreneurs appuyées par l'AFAB devraient travailler en groupe afin de faciliter leur encadrement et de demander des crédits solidaires car il est facile aux institutions financières d'accorder des crédits solidaires et aux bénéficiaires d'avoir ces crédits.

Nos recommandations vont aussi à l'Etat et aux institutions financières. L'Etat et les institutions financières devraient multiplier les IMF afin de permettre à un grand nombre de personnes d'avoir des crédits.

Enfin, les études réalisées dans le domaine de l'entrepreneuriat féminin au Burundi sont encore récentes, de ce fait, nous proposons aux futurs chercheurs qui emprunteront cette voie de faire des analyses sur les difficultés rencontrées par les femmes entrepreneurs oeuvrant dans le milieu rural puisque chaque milieu a des problèmes y relatif.

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