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Impact socio-economique de la cohabitation entre population insulaire et hippopotame: cas de la commune de Ayorou


par Maman Bassirou Yaou Abdou
Université de Tillaberi  - Licence 2019
  

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1.1.2 Facteurs liés à l'habitat

La perte progressive d'habitats a conduit à l'augmentation des conflits entre les humains et la faune sauvage. Le domaine de la faune sauvage devenant de plus en plus fragmenté et la faune étant confinée dans des très petites poches d'habitat convenable restantes, les humains et la faune sauvage entrent de plus en plus souvent en contact et donc en conflit. Dans l'aire de conservation de Kakum au Ghana, la surface de forêt disponible pour les éléphants a été réduite à peu près de moitié depuis les années 70. Cette situation explique pourquoi la densité d'éléphants (environ 0,6/km2) est à présent plus élevée que dans la plupart des autres forêts d'Afrique de l'Ouest, ce qui se traduit par une augmentation des dégâts sur les cultures (Hugh et al, 2002).

Actuellement, les derniers habitats convenables subsistent généralement à l'intérieur des aires protégées. C'est pourquoi les conflits sont particulièrement fréquents dans les zones tampons des réserves, où les champs et les pâturages sont très rapidement accessibles aux populations abondantes de faune qui sortent de l'aire protégée.

À cet égard, les périphéries des aires protégées doivent être considérées comme des sortes de puits de populations, des zones critiques où le conflit Homme-Faune est un des problèmes majeurs (Ali, 2011).

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à modifier la quantité ou la qualité des habitats de la faune sauvage.

L'une des principales conséquences de la perte d'habitats est la diminution de ressources naturelles disponibles pour la faune. La destruction de la végétation naturelle autour des aires

protégées et, dans certains cas, la disparition totale des zones tampons obligent les espèces herbivores à se nourrir dans des champs cultivés.

Cette situation répond parfaitement au cas qui nous concerne à Ayorou, certaines exploitations sont situées juste au bord du fleuve avec des clôtures de fortune quand elles existent. Bien qu'il n'y ait pas d'aire protégée nous pensons que quand l'équilibre existait entre les ressources naturelles et la faune, il y avait moins de conflits entre l'homme et l'hippopotame surtout que la taille de la population des hippopotames était moindre.

1.1.3 Caractéristiques intrinsèques de la faune

Les caractéristiques intrinsèques de la faune, telles que les préférences alimentaires, les habitudes migratoires, les comportements d'évitement ou au contraire de prédateur, peuvent influer sur les conflits Homme-Faune.

Certaines plantes particulièrement appétées sont capables d'attirer la faune sur de grandes distances. C'est notamment le cas de quelques cultures ((maïs, riz, patate douce...)

Les hippopotames sont à l'origine de nombreux cas des conflits avec les agriculteurs dans le terroir d'Ayorou. En effet, privé de son pâturage naturel à cause du surpâturage, de la coupe abusive du bourgou et de l'augmentation des surfaces cultivables pour faire face à l'insécurité alimentaire qui est presque chronique, alors les hippopotames sont condamnés de faire des excursions dans les cultures pour se nourrir surtout entre les mois de janvier et mai.

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