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Impact socio-economique de la cohabitation entre population insulaire et hippopotame: cas de la commune de Ayorou


par Maman Bassirou Yaou Abdou
Université de Tillaberi  - Licence 2019
  

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1.2 Les dégâts

1.2.1 Décès et blessures d'humains

Il ressort de la consultation des archives de la Direction Régionale de l'Environnement de Tillabéry, 8 cas de décès dus aux hippopotames au cours de deux dernières années (Rapports annuels 2009 et 2010). Tous les cas ont été dénombrés dans la Commune d'Ayorou. Selon la Direction Régionale de l'Environnement de Tillabéri (DRE/TI), c'est des hippopotames mâles solitaires et femelles suitées qui sont responsables des désastres sur les personnes.

En effet en 2017 il y'avait eu une tension entre les pêcheurs et les forestiers ce qui a poussé ces derniers a manifesté leurs colères vis-à-vis des forestier et le chef de Canton responsable de la protection de ces pachydermes en saccagent le bureau Départemental de l'Environnement ainsi que le hangar du chef de canton suite à un certain nombre de dégâts occasionné par ces hippopotames.

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1.2.2 Destruction de récoltes

Les dégâts dans les cultures sont la forme de conflit humains-faune le plus souvent rencontrée dans l'ensemble du continent africain. L'occurrence et la fréquence de ces dégâts dépendent de très nombreux facteurs, tels que la disponibilité, la diversité et la nature des sources alimentaires dans la région, le niveau d'activité humaine dans l'exploitation agricole ; la culture concernée et sa date de maturité par rapport à celle des autres aliments naturels disponibles dans la région. Une vaste gamme d'espèces de vertébrés peut entrer en conflit avec les activités agricoles humaines en Afrique. Ces espèces vont des oiseaux aux éléphants, en passant par les rongeurs, les primates, les antilopes, les buffles, les potamochères et les hippopotames.

Les hippopotames peuvent provoquer des dégâts significatifs dans les champs quand ils se nourrissent la nuit. Les cultures les plus exposées sont celles qui poussent au voisinage des rivières ou des lacs comme le riz, ou les cultures maraîchères et les cultures de décrue, ou bien les plantes qui poussent directement dans l'eau comme le bourgou (Echinochloa stagnina) qui est cultivé dans le fleuve Niger pour la production fourragère.

1.2.3 Attaques d'animaux domestiques

La prédation des animaux domestiques est une autre forme très néfaste de conflit Homme-Faune. La quantité et la nature des animaux domestiques tués par la faune varient en fonction de l'espèce de prédateur, de l'époque de l'année et de la disponibilité en proies naturelles. Dans les savanes et les prairies où le pastoralisme reste le mode de vie principal de nombreuses personnes, les attaques de bétail constituent un vrai problème. Au plan national, les pertes sont rarement significatives, mais pour le propriétaire du bétail lui-même, elles peuvent être catastrophiques. Pour un petit éleveur, les pertes dues à la faune peuvent représenter la différence entre l'autosuffisance économique et le dénuement total.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille