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L’insertion des personnes en situation de handicap sur le marché du travail


par Alexandre MARTINS GOMES
EM Normandie - Bachelor  2019
  

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Partie II : Discrimination & emploi

I. Discriminations & Intégration

Pour cette partie, nous allons voir ce qu'est une discrimination. Puis,nous détaillerons les types de discrimination à l'emploi peuvent subir les personnes en situations de handicap en regardant ce que la loi prévoir pour contrer ce phénomène. Et, nous ferons un point sur les différences qu'il peut y avoir entre un demandeur d'emploi avec ou sans handicap.

A. Discriminations

Selon laloi du 27 mai 2008 la discrimination se constitue en deux parties, directe et indirecte,

« Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son origine, de son sexe, [...], de son handicap, [...], une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable. Constitue une discrimination indirecte une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence, mais susceptible d'entraîner, pour l'un des motifs mentionnés au premier alinéa, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d'autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés » (Légifrance, 2018, 5 pages).

Sur le plan du handicap, la discrimination peut être présente sous de diverses formes et motif comme par exemple :

Certains commerces qui ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil roulant, à cause des marches à l'entrée.

Certaines structures qui ne sont pas formées pour l'accueil de personne malentendante.

Des magasins alimentaires qui refusent de laisser entrer dans leur boutique les chiens d'assistance...

Des espaces de travail non adapté.

Des lieux de travail inaccessible.

Les logements inadaptés et sans ascenseur...

Pour ce point, je me baserais sur un rapport de l'INSEE paru en juillet 2010 écrit par BOUVIER& NIEL de la division enquête et étude démographique, qui parle spécifiquement des personnes en situation de handicap qui ont subi des discriminations et en connaître les causes. Selon cette étude, 3 millions de personnes affirment avoir subi des discriminations dues à leur handicap et/ou leur état de santé. 41% des 10-24 ans en situation de handicap déclarent avoir subi des discriminations et 23% des 25-54 ans. (BOUVIEL &NIEL, 2010, 4pages). (Dossier annexe : annexe 7 p.6).

1. Enfant

Les enfants en situation de handicap sont victimes de discrimination pour diverses raisons en fonction de leur handicap et/ou de leur état de santé.

Mise à l'écart : pour les enfants atteints de déficience cognitive (e.g. Autisme...), une mise à l'écart par rapport aux personnes non atteintes se serait produite pour 64 % des cas. Ce qui est le plus fréquent devant les personnes à mobilité réduite (51 %) ou la déficience sensorielle (38 %). Ce qui, à force, renforce leur sentiment de solitude et d'exclusion.

Refus de droit et injustice après l'école : cela touche plus particulièrement les personnes atteintes de trouble moteur. Particulièrement dû aux préjugés ou des jugements de valeur concernant leurs capacités, même s'ils ont terminé leur cursus scolaire sans interruption dans un établissement non spécialisé. 90% des personnes étant dans cette situation, affirment avoir subi ce genre de discrimination, contre 36% des personnes atteintes de trouble moteur, mais encore en scolarité. Les autres troubles, pour ce genre de discrimination et étant dans la même situation, représentent 6% pour les personnes atteintes de trouble cognitif et 2% pour les troubles sensoriels. Concernant les personnes ayant un trouble moteur, mais qui ont étaient dans des établissements spécialisés, il y aurait 25% des personnes qui auraient subi ce genre de discrimination contre 8% pour les personnes encore scolarisées en établissement spécialisé ou non, et ayant eu une interruption de scolarité

Refus de droit et injustice à l'école : cette discrimination touche plus particulièrement les personnes atteintes de déficience sensorielle (e.g. sourd, aveugle...), en effet, 85 % des personnes interrogées se sont senties discriminées à cause des moyens limités mis en place afin de les intégrer. La limitation vient du fait que les personnes atteintes de ce type de handicap ont souvent des difficultés d'apprentissages et besoin d'aide humaine. Les moyens mis en oeuvre afin de leur assurer le suivi qu'ils ont besoin n'est pas souvent appliqué. Pour les personnes scolarisées la discrimination est due au préjugé, et au manque de sensibilisation des personnes « valides ». Ce type de discrimination est 2 fois moins important pour les déficients moteurs, et 3 fois moins pour les déficients cognitifs. (BOUVIEL & NIEL, 2010, 4 pages)

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand