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L'impact de taux de fécondité sur la croissance économique de la rdcongo de 1997 à  2017


par prosper Kangolo shako
UNIKI - LICENCIE  2019
  

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1.3 Analyse de la fécondité

Les démographes accordent la priorité à l'étude de la fécondité en général et en particulier à celle des femmes en âge de procréer. L'étude porte tantôt sur la fécondité d'une génération des femmes (il s'agit dans ce cas de figure d'une observation longitudinale de la fécondité), tantôt sur celle de plusieurs cohortes des femmes en âge de procréer à un instant donnée (il s'agit alors d'une observation transversale de la fécondité).

1.3.1 Analyse longitudinale de la fécondité

L'analyse longitudinale de la fécondité consiste à étudier la fécondité d'une génération des femmes depuis l'âge de 15ans jusqu'à ce lui de leur ménopause (mesure de l'intensité par génération des femmes14(*)). L'indice de la descendance finale (IDF) est difficile à construire parce qu'il demande un suivi des femmes de la génération pendant les 35 ans que dure leur vie génésique. La mobilité spatiale des femmes de la génération ne facilite pas non plus la tâche aux démographes. Cela peut conduire à une sous-estimation du nombre effectif des enfants que les femmes de la génération ont eus en moyenne. Par ailleurs, en cas d'une analyse rétrospective de la fécondité, les risques d'oubli demeurent réels surtout lorsque l'enfant né vivant est mort à bas âge. Pour éviter des délais d'attente très longs ainsi que des oublis, les démographes analysent le plus souvent la fécondité dans une optique transversale.

1.3.2 Analyse transversale de la fécondité

L'analyse transversale de la fécondité porte sur les naissances vivantes qui ont été en registrées dans une population féminine au cours d'une période de temps très court qui est généralement l'année civile. En coupe transversale, on mesure l'intensité de la fécondité à partir des taux et des indices synthétiques de fécondité.

A. La mesure de la fécondité à l'aide des taux

Le taux brut de fécondité (ft) de l'année t est donné par le rapport du nombre de naissances vivantes enregistrées au cours de l'année t(Nt) sur le nombre de femmes en âge de procrée(Ft)15(*).

Selon René MWANIA KIBANZA, il mesure le nombre moyen des naissances vivantes pour mille femmes en âge de procréer (15-49ans révolus) au cours de l'année d'observation. Il est calculé par la formule suivante :

Avec PF la population moyenne féminine en âge de procrée de l'année n et N nombre moyen des naissances vivantes.

Le terme global signifie que le taux ne concerne l'ensemble des naissances vivantes (légitimes et illégitimes) et des femmes de 15-49 ans révolus quel que soit leur état matrimonial.

B. La mesure de la fécondité à l'aide des indices synthétiques

L'indice synthétique de la fécondité est une somme, pour une période donnée, pour les différents groupes d'âges, du taux de fécondité multiplié par l'amplitude du groupe d'âge.

Compte tenu des problèmes que soulève le suivi d'une génération des femmes, les démographes privilégient l'optique de l'analyse transversale. Dans cette optique, on calcule plusieurs indices de fécondité.

B.1 Indicateur conjoncturel de la fécondité

Selon Cédric DOLGIER16(*), l'indicateur conjoncturel de la fécondité est obtenu en additionnant le taux de la fécondité par âge, définie comme le rapport de naissances issues de mères d'un âge donné à l'effectif de femmes de cet âge, observé au cours d'une année de référence dans une population féminine. Il permet d'extrapoler la descendance théorique de génération si les comportements observés se maintiennent dans la durée. Cette mesure fictive, qui est un estimateur tendanciel et estimatif, détermine le nombre d'enfants qui seraient mis au monde par génération de femmes en supposant qu'elle parcourt tous les taux de fécondité de l'année considérée. S'agissant de la descendance finale, elle traduit au contraire le comportement réel des générations féminines.

Pour R M KIBANZA, l'indice conjoncturel de fécondité ou la somme de naissance réduite(ICF) est le nombre d'enfants que mettrait au monde, en l'absence de mortalité, une génération imaginaire de femmes qui seraient soumis, à chaque âge aux taux de fécondité observés au cours de l'année considérés. C'est-à-dire elle présente la descendance finale d'une fille qui vient de fêter ses 15ans d'âge dans 35ans si elle adoptait le même comportement de procréation que ses illustres ainées de sexe féminin âgées aujourd'hui de 15 à 49ans révolus.

L'ICF est un indice conjoncturel or, la conjoncture est par définition changeante.

On ne peut donc pas établir des prévisions fiables sur la fécondité sur base de cet indicateur. Son caractère conjoncturel, l'ICF présente un autre inconvénient. Il s'agit du nombre moyen d'enfants de deux sexes. Pourtant, comme nous l'avons déjà souligné, ce sont les femmes qui procréent les enfants. Il convient donc de ce fait de déterminer parmi les enfants que mettront au monde les filles de génération fictive combien seront de sexe féminin d'où l'intérêt évident que les démographes accordent au taux de reproduction qui est un ICF corrigé.

B.2 Le taux de reproduction

Les démographes calculent un nouvel indice synthétique de fécondité appelé taux brut de reproduction(TBR) pour palier l'inconvénient de l'ICF. Le terme brut signifie que son mode de calcul ne tient pas compte de la mortalité. Ce taux indique le nombre de filles que chaque femme de la cohorte fictive aura en moyenne mis au monde, à la fin de sa vie fertile (50ans) à l'absence des phénomènes perturbateurs tel que la mortalité plus particulièrement. Il est calculé de la manière suivante :

Ou 0.488 est le complément de l'unité du rapport masculinité.

Supposons que le TBR soit, pour une population donnée, de 0.976 fille cet indice s'interprète : à la fin de leur vie génésique, les filles âgées de 15 ans l'année N auront donné en moyenne à 0.976 filles.

* 14 R. MWANYA KIBAZA, Op. City. P32

* 15 C DOLIGER, Démographie, fécondité et croissance économique en France, une analyse Clio métrique, thèse, Université LOUS PASTEUR, France, 2006, P36

* 16C DOLIGER,Démographie et croissance économique en France, une analyse Clio métrique, thèse, Université LOUIS PASTEUR, France, 2006, p36

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