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Connaissances, attitudes et pratiques des étudiants de la ville de Bukavu en matière d'interruption volontaire de la grossesse. Cas des institutions d'enseignements supérieurs du secteur public.


par Elysée Kabundi Sango
Institut Superieur de Management/Bukavu  - Licence en Sciences et Techniques de Développement 2020
  

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Discussion

Cette discussion a portée sur les caractéristiques sociodémographiques des étudiants, le niveau de connaissance, attitude et pratique en matière d'IVG et sur les facteurs de risque lié à ceux-ci.

a) Caractéristiques démographiques

D'après les résultats au tableau 2, nous avons inclus dans notre étude les étudiants de UOB (32,3%), suivi de ceux d'ISP (20,1%), d'ISTM (19,3%), et ISDR (14,6%). %), ISC (11,5%), ISAM (1,8%) et ISPT (0,5%).

Ils étaient en majorité du cycle de graduat, (plus de 60%) avec un état civil célibataire (94,53%), les filles représentent 53,39% et les garçons 46,61%. La plupart est âgé de 20 à 25 ans

Ces résultats se rapportent à ceux d'une étude menée par Ariane M. et de A. Traoré qui avaient respectivement trouvé 53,9% des filles représentant 21-24 ans (A., 2006) (M., 2009) et en rapport avec l'état civil,

b) Niveau de connaissance

Le résultat du tableau sur la connaissance, nous renseigne qu'en moyenne 24,93% des enquêtés avait une bonne connaissance sur les IVG, cette connaissance était dépendante de plusieurs facteurs dont l'âge, le niveau d'étude, de l'état civil, du niveau d'étude des parents , de la profession de la mère, de la religion des parents, de la vulgarisation de l'éducation sexuelle dans les institutions, du dialogue en matière de la SSR entre parents et enfants, de la connaissance d'un enseignant formé en matière d'IVG et l'implication des autorités en matière d'IVG.

Selon KABUTU BIRIAGE et BADIKA WANE pensent que l'absence de l'enseignement religieux sur la sexualité humaine s'observe presque partout dans nos paroisses, parce que la plupart de nos pasteurs n'y sont pas préparés. Ils font partie des parents qui se demandent ce qu'ils peuvent dire aux jeunes dans ce domaine glissant. Ils ont aussi peur de croire que les jeunes risquent de faire de leur enseignement sur la sexualité une pratique expérimentale (B., 2001).

c) Attitude

Le tableau de logistique de régression montre que l'attitude est dépendante de l'âge, du niveau d'étude, de l'état civil, du niveau d'étude du père, de la religion des parents, du fait que les IVG est parler ouvertement dans les églises, de la vulgarisation de l'éducation sexuelle dans les institutions, de la connaissance d'un enseignant formé en matière d'IVG et de l'implication des autorités en matière d'IVG. S'agissant de l'âge, avons aussi vu que l'âge moyen du premier rapport sexuel est de 19 ans. Ce résultat est légèrement supérieur à celui trouvé lors de l'EDS-RDC de 2017 (16 ans) et celui trouvé par Oumou Keita dans son étude «Connaissances,

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Attitudes et Pratiques des jeunes sur les IST/VIH/SIDA à Bamako (Mali): cas des communes III et IV » (Keita, 2015); mais la majorité de nos enquêtés ont reconnu que les jeunes commence leurs premier rapport sexuel à 15 ans.

Notre étude a montré que 80,18% de nos enquêtés sont contre l'IVG, ceci est en lien avec le résultat de l'étude de connaissances, attitudes et pratiques des adolescentes relatives à la contraception en milieu scolaire dans la commune v du district de Bamako qui avait trouvé que 81,33% de l'échantillon désapprouvaient l'IVG (Dembele, 2018).

d) Pratique

Au regard du tableau sur le pratique, nous constatons que seulement 19,77% de nos enquêtes ont une bonne pratique, aussi nous avons trouvé que 1,56% des répondants ont reconnu avoir déjà fait l'avortement, 2,34% n'ont pas voulu répondre à cette question et 34,90% ont en mémoire un amie qui a déjà fait un IVG dont 35,07% de ces cas était réalisé dans une structure médicale.

Le résultat sur la fréquence de avortement sont presque similaire (1,8%) à ceux trouvé par Alain Chabo Byaene dans son étude sur la problématique des avortements criminels dans le district sanitaire de Bukavu même si ceci ne reflète pas la réalité (Byane, 2007). En rapport avec la connaissance d'une personne ayant déjà fait l'IVG, notre résultat est presque similaire à celui trouvé (30,8%) dans l'enquête sur la pratique de l'avortement provoqué clandestin en Côte d'Ivoire (AIBEF, 2020). Cette enquête avait aussi trouvé que seule 19,6% des avortements ont lieu dans une structure de santé reconnue, ce résultat est la moitié de ce que nous avons trouvé dans notre cas.

Notre étude a montré que 54,05% de nos enquêtés ont déclaré connaître au moins une amie qui est décédée suite à un IVG, ce résultat est le double du résultat de l'enquête AIBEF réalisé en Côte d'Ivoire et avait trouvé 26,5% des interrogées (AIBEF, 2020)

e) Facteurs de risque

Il Paraît clairement que peu d'étudiants (31,25%) ont eu recourt à une méthode de contraception lors du première rapport sexuelle, néanmoins 47,14% ont aujourd'hui une stratégie pour éviter la grossesse. Ce résultat est de loin supérieur à celui trouvé en France dans l'analyse du Baromètre santé en 2005 qui a montré que seule 8,9 % des femmes qui ont eu leur premier rapport entre 2000 et 2005 n'ont pas utilisé de moyen de contraception lors de ce premier rapport (tandis qu'elles étaient presque 30 % parmi celles qui ont eu leur premier rapport avant 2000) (Moreau C, 2020)

Notre enquête montre que 52,91% des enquêtés sont sexuellement actifs, ce taux est inférieur à celui trouvé par Oumou Keita (66,67%) dans son étude «Connaissances, Attitudes et Pratiques des jeunes sur les IST/VIH/SIDA à Bamako (Mali): cas des communes III et IV » (Keita, 2015)

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f) Source d'information

Notre étude montre que l'internet est la meilleur source d'information pour nos enquêtés (27,6%), suivi des amis (25%), des institutions d'enseignement (15,63%), de la radio (14,84%), des Parents (7,03%) et afin l'église (5,47%). ces résultats nous montrent que les parents et l'église ne sont pas considérés comme meilleur source d'information pour nos enquêtés.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984