9. Synthèse et conclusion du CHAPITRE II.
La constitution d'un corpus d'exemples variés ne fut
pas chose aisée, mais cette étape s'est avérée
indispensable à l'avancement de nos recherches. Ce n'est, en effet,
qu'à la lumière d'un nombre suffisant d'exemple que l'on peut
établir une telle classification sans risquer d'omettre un cas crucial.
Ce fut notamment le cas avec les subordonnées en when dites
« pures temporelles », qui, étant rarissimes, nous
ont donné matière à affiner notre recherche, pour
finalement aboutir à un exemple normatif de temporelle où le
doute quant à sa nature intrinsèque n'est plus permis.
Ce chapitre s'est naturellement voulu succinct, le but ici
n'étant pas de débattre de l'emploi de will /
would au sein de tel ou tel type de subordonnée, mais
plutôt de donner un panorama d'ensemble de toutes les catégories
grammaticales de when-clauses où cette utilisation modale
était possible -dans le sens d'éventuel, observable au hasard des
rencontres. Notre troisième chapitre se voudra plus exigeant et
systématique quant à ces emplois de will et de
would au sein des subordonnées en when. Nous
étudierons de près les cas où les modaux s'avèrent
pertinents, voire obligatoires au sein de telles subordonnées. Nous
verrons également que très fréquemment, la présence
de will / would, décrite par B. GUILLAUME comme un
choix énonciatif, peut être mise en balance avec un autre
système de temps. Enfin, nous nous pencherons sur les cas où les
modaux à l'étude ici sont au contraire exclus de certaines
subordonnées en when.
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