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Enrichissement du milieu et persistance des espèces dans les cha??nes trophiques : apport de la théorie DEB

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par Ismael Bernard
Université Aix-Marseille II - Master 2 Biologie et Ecologie Marines 2007
  

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6.3 Persistance des chaInes trophiques a deux echelons

Pour le modèle R-M, le paramètre de croissance r est intéressant en tant que facteur supplémentaire d'enrichissement du milieu. Malgré l'indépendance des bi-

RéSUlTaTS ET DISCUSSION

1

a

0.5

0 0.4

b

0.2

0

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9

Capacité limite du milieu (K)

4

c

2

0

2

d

1

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5

Xr en mg.mL-1

FIG. 8 ~ Comparaison des diagrammes de bifurcation du modèle de R-M : (a) et (b), avec r = 1, et du modèle DEBf: (c) et (d) avec h ÿ = 0, 1

furcations de r, l'action de ce paramètre se situe sur la quantité de biomasses a l'équilibre et sur la vitesse d'ouverture du cycle limite lorsque K augmente. En effet, dans le domaine d'apparition du cycle limite, plus r sera petit plus le minimum de biomasse de prédateurs sera faible pour une même valeur de K. Cette démarche abouti a un découpage de l'espace des paramètres en quatre zones suivant si : les deux espèces sont sous le seuil, seule la proie est sous le seuil, seul le prédateur est sous le seuil ou aucune des deux espèces n'est sous le seuil (Fig. 9).

Pour le modèle DEBf, il a été possible d'utiliser des seuils naturels (Fig. 10). Le seuil correspond alors a la biomasse représentée par un seul individu dans le chemostat. Toutefois, pour observer l'effet d'éventuelles perturbations sur le milieu, un seuil beaucoup plus important a été choisi arbitrairement. Avec l'utilisation des seuils naturels, le modèle a deux échelons trophiques présente une large zone de coexistence pour une concentration en glucose supérieure a 0, 2 mg.mL-1 et pour un taux de dilution inférieur a 0, 22 h-1. Dans la version a trois échelons, on observe la même répartition imbriquée :

- pour une concentration en glucose faible ou un fort taux de dilution, seule la proie survie

- pour une concentration en glucose plus importante ou un taux de dilution moyen il y aura coexistence de la proie et du prédateur

0.2 0.4 0.6 0.8 1

1 0.9 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1

Survie de la proie
uniquement

Survie de la
proie et
du prédateur

Survie ni de
la proie,
ni du
prédateur

Disparition
de la proie
entraine celle
du prédateur

Capacité limite du milieu (K)

FIG. 9 - Diagramme de survie des espèces du modèle R-M en fonction de K et de r pour un seuil de 0,05.

- pour une concentration en glucose suffisante ou un faible taux de dilution la coexistence des trois espèces sera possible

Dans un premier temps, l'enrichissement permet bien d'accroItre le nombre d'espèces de la chalne trophique mais cette possibilité est fortement contrainte par le taux de dilution. Avec ce seuil très bas, les oscillations ne provoquent pas de changement dans les zones de survie.

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