WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude de méthodes d'analyse des historiques de maintenance dans un environnement de forage pétrolier offshore

( Télécharger le fichier original )
par Philippe JUNG
CNAM - Ingénieur 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1. MOTS CLEF

En Français:

MAXIMO, CMMS, PARETO, WEIBULL, IS0-14224:1999, OREDA, MTBF.

In English:

MAXIMO, CMMS, PARETO, WEIBULL, IS0-14224:1999, OREDA, MTBF.

1. Remerciements:

A M. Christian Girard directeur de la base Luanda pour avoir accepté ce projet.

Tout particulièrement à M. Gilles Bocabarteille (Ing Arts et Métiers) directeur des opérations de la base Luanda qui est à l'origine de ce projet, de sa présentation aux directions et qui l'a soutenu tout au long de sa réalisation en mobilisant les équipes lors des réunions d'expression des besoins.

A M. Jean Pierre Chaix responsable de la maintenance au siège de Houston et qui a accepté que ce projet se fasse localement sur le site d'Angola.

Au service maintenance de la base de Luanda, M. Thierry Manescau et M. Johann Glot qui m'ont donné de précieuses indications concernant la maintenance.

Aux superviseurs de forages des différents appareils, M. Patrick Arberet, M. Jean Lemoal, M. Meno Bosma et M. Raphaël Siri.

Aux différents intervenants des chantiers qui m'ont fourni une critique constructive des différents prototypes et des informations de valeur sur la maintenance dans tous ses aspects. Et en particulier M. Yves Nerisson, M. Didier Sautron pour leurs conseils avisés.

1. Sommaire.

Table des matières:

1. Sommaire. 1

Table des matières. 1

Index des figures 2

Index des tableaux 3

2. Introduction. 4

3. Présentation de la TPM (Total Productive Maintenance) 6

Introduction. 6

La définition de la TPM tient en cinq points. 6

Afin d'arriver à ses fins, la TPM repose sur la mise en place de cinq piliers. 6

L'ensemble des règles de la TPM amène à édicter les règles suivantes. 8

L'objectif principal étant le "Zéro défauts". 9

Les indicateurs de performance. 9

Mise en place de la TPM. 10

4. Initialisation du projet. 11

Description du projet. 11

Répertoire des intervenants. 14

Contexte et contraintes. 16

5. Analyse de l'existant. 18

Organisation générale de l'application Maximo. 18

Module "Equipment" (EQPT). 18

Module "Preventive Maintenance" (PM). 22

Module "Job plan" (JP). 25

Module "Work Order Tracking" (WO). 26

Schéma relationnel des tables principales. 33

Détails de quelques tables près définies. 33

Schéma d'interconnexion entre modules. 34

Rapports existants. 35

Droits d'accès aux modules et rapports. 37

Aspects financiers. 37

6. Architecture et ressources informatiques. 38

Description de la configuration type. 38

Environnement d'installation. 39

Ressources informatiques. 39

Ressources documentaires de base. 40

Les outils de développement. 40

Formation. 41

7. Réunion initiale d'expression des besoins. 42

Minutes of meeting "Expression des besoins initiale" 42

Revue critique des différents points. 45

8. Conception initiale partie quantitative 47

Les différents aspects du rapport initial. 47

Format final du prototype papier n°1. 53

9. Etapes de construction du prototype quantitatif 54

Les choix de réalisation des prototypes. 54

Installation de Maximo sur le poste de développement. 54

Analyse des données et des écrans. 57

Le prototype n°2 MS-Access. 58

Prototype n°2 chiffré sous MS-Access. 59

Minutes of meeting "Expression des besoins prototype N°2" 60

Construction du prototype n°3 sous SQR. 62

Prototype n°3 sous SQR: 64

Minutes of meeting "Expression des besoins prototype N°3" 65

Prototype n°4 sous SQR: 66

Minutes of meeting "Expression des besoins prototype N°4" 70

Intégration du rapport n°4 dans Maximo: 71

Tests en réel sur les serveurs des chantiers: 73

Minutes of meeting prototype n°4 par les utilisateurs des chantiers: 74

Prototype n° 5: 75

Minutes of meeting "Expression des besoins prototype n°5": 77

Conclusion de la partie quantitative: 78

10. Etude de la partie qualitative. 79

Qualité de la maintenance et TPM: 79

Marqueurs de base de la fiabilité: 81

Méthodes graphiques de base: 87

Analyse de données statistiques associées aux défaillances. 92

11. Amélioration du retour d'expérience. 95

Méthodes de recueil de données de fiabilité: 95

Guide pour l'obtention de données de qualité: 96

Formats des données d'équipements, de défaillances et de maintenance: 100

Le développement en interne: 106

Solutions commerciales: 109

Publications de OREDA: 109

Conclusions concernant l'implantation de la norme ISO-14224:1999: 110

Autre piste à explorer: 111

12. Recommandations d'usage. 112

Module EQUIPMENT: 112

Module "Work Order": 112

13. Conclusions générales. 115

Partie quantitative: 115

Partie qualitative: 115

Amélioration du retour d'expérience: 115

14. Annexe A. 117

Littérature: 117

Sites internet: 117

Lexique et acronymes: 117

15. Annexe B: Exemple de rapport qualitatif final. 119

16. Annexe C: Résultats des tests Weibull++ 122

Index des figures

Figure 1 Taux de Rendement Synthétique. 9

Figure 2 Prototypage [VONK]. 12

Figure 3 Organisation générale de Maximo. 18

Figure 4 Fenêtre principale du module EQUIPMENT 20

Figure 5 Onglet "Meters" du module EQUIPMENT 21

Figure 6. Ecran "Specification" du module EQUIPMENT 21

Figure 7 Ecran principal du module PM 23

Figure 8 Onglet "Frequency" du module Preventive Maintenance 23

Figure 9 Ecran principale du module Work Order 28

Figure 10 Work Order statut. 31

Figure 11 Diagramme "Work Order tracking". 32

Figure 12 Schéma relationnel des principales tables. 33

Figure 13 Diagramme de retour d'expérience dans Maximo. 35

Figure 14 Installation matérielle et logicielle de Maximo. 38

Figure 15 Entête des rapports Maximo. 47

Figure 16 "SQR4" configuration ODBC 55

Figure 17 "SQLedit" Ecran principal. 55

Figure 18 "SQLedit" détails de la configuration. 56

Figure 19 Fenêtre principale de SQRWT 62

Figure 20 "SQR viewer" fenêtre d'exemple. 63

Figure 21 Graphique "Time-bases" & Meter-based" overdue. 66

Figure 22 Graphique "PM & CM WO counts". 67

Figure 23 PM & CM other status counts 67

Figure 24 Graphique "PM ratio & overdue". 68

Figure 25 Module "Reports and other Apps" de Maximo 72

Figure 26 Prompts des rapports Maximo. 73

Figure 27 Coûts des Work Order CLOSE par département. 76

Figure 28 TOP5 PM & CM stock consumption 76

Figure 29 Work Order costs. 76

Figure 30 Major WO PM overdue. 77

Figure 31 Marqueurs de base de la fiabilité. 81

Figure 32 Graphique P-F 82

Figure 33 Exemple de tableau de fiabilité 85

Figure 34 Diagramme de distribution et de répartition. 87

Figure 35 Diagramme de défaillance. 88

Figure 36 Analyse Pareto descendante 88

Figure 37 Diagrammes de Pareto, chantier "Pride Angola" toutes périodes 91

Figure 38 Formes de loi de probabilité en maintenance. 92

Figure 39 Hiérarchie des équipements ISO-14224. 101

Index des tableaux.

Table 1 Principales causes de pertes en TPM [JACQ] 7

Table 2 Planning prévisionnel 13

Table 3 Répertoire des intervenants. 15

Table 4 Tables du module EQUIPMENT. 20

Table 5 Tables du module PM. 22

Table 6 Table de calcul pour les maintenances basées sur le temps. 24

Table 7 Table de calcul pour les maintenances basées sur les compteurs. 24

Table 8 Tables du module "Work Order". 27

Table 9 Tables des états d'un "Work Order". 30

Table 10 Contenu des tables prédéfinies LeadCraft & CrewID 33

Table 11 Valeurs prédéfinies du champ "Classification" 34

Table 12 Downtime codes 34

Table 13 Liste des rapports existants. 36

Table 14 Exemple de tailles de table Maximo. 41

Table 15 Paramètres de la ligne de commande Maximo. 72

Table 16 VALUELIST classification 89

Table 17 Comptage des Sub-work type. 89

Table 18 Estimation de la qualité de saisie dans Maximo. 98

Table 19 Données d'équipement ISO-14224 101

Table 20 Données de défaillances ISO-14224. 105

Table 21 Données de maintenance ISO-14224. 106

2. Introduction.

Le groupe "Pride Internationnal" dont le siège est à Houston est l'un des leader mondiaux dans les domaines du forage et la maintenance de puits pétroliers ou gaziers. Il fournit ses prestations dans des environnements terrestres ou maritimes dont beaucoup se trouvent dans les endroits les plus difficiles de la planète. Il possède plus de 290 chantiers dans le monde et emploie plus de 10000 employés.

Sa filiale "Pride Foramer" qui a été un précurseur dans le monde du forage en grande profondeur dans les années 70 possède un siège social en France. Elle est représentée en Angola par "Pride Foramer Angola". L'ensemble des appareils fonctionnant en Angola est géré par une "Joint Venture" entre Sonangol, la compagnie pétrolière angolaise à raison de 49% et "Pride Foramer Angola" pour 51%. Ce groupe possède 2 unités à positionnement dynamique, 2 semi-submersibles, 2 tenders et s'occupe de la gestion de deux plateformes TLP (Tension Leg Platform). Ses principaux clients dans cette région sont Total, Exxon et Chevron. C'est au sein de cette entité qu'aura lieu ce projet.

Après avoir utilisé pendant longtemps des méthodes manuelles, faute à l'époque d'informatique et de produits performants, le groupe "Pride International" a décidé en 1992, d'améliorer la gestion de la maintenance en implantant la méthode TPM (Total Productive Maintenance). Cette implantation implique des changements importants dans l'organisation et de choisir un logiciel de suivi de la maintenance ou CMMS (Computerized Maintenance Management System).

Le progiciel Maximo de la compagnie MRO a été sélectionné parmi huit autres produits. Les principaux critères ont été les suivants:

- Facilité d'utilisation et conviviale.

- Facilité de paramétrage et disponibilité de modules complémentaires.

- Il permet de gérer la maintenance, mais aussi les stocks et les achats.

- Il doit permettre de réduire les coûts de maintenance.

- MRO est un leader mondial dans le domaine de la maintenance.

La première implantation se fera sur la plateforme semi-submersible Nymphea en 1994. Après quelques années, les gains sur les coûts de maintenance, du stock mort et la réduction des arrêts de l'appareil ont été significatifs. Ce bénéfice s'est fait sentir non seulement au sein de la compagnie, mais aussi chez le client qui est aussi très concerné par tous les aspects de la maintenance. Depuis, tous les chantiers de "Pride International" ont été équipés avec Maximo, même ceux dont les revenus journaliers sont faible comme les appareils terrestres. Ce que personne n'aurait cru possible à l'origine.

Plus que jamais, les performances économiques d'une entreprise sont le garant de sa longévité. Toutefois, dans un environnement aussi technique que celui des forages pétroliers, l'économie n'est pas le seul critère qu'il faille prendre en compte. Les équipements doivent être maintenu opérationnels pour assurer les revenus de l'entreprise, mais aussi pour d'autres raisons plus prosaïques qui en sont la corollaire:

- Satisfaire les exigences contractuelles des clients.

- Se conformer aux nombreuses réglementations et normes nationales ou internationales telles que:

ISM, IMO, DNV, OSHA, EPA, ISPS, API...

- Assurer la sécurité des biens, des personnes et de l'environnement.

- Améliorer les performances opérationnelles des unités afin d'accroître leur compétitivité internationale et l'image de marque de l'entreprise.

- Améliorer la durée de vie des équipements.

- Favoriser de meilleurs choix d'équipements.

La maintenance est un des outils importants pour arriver à satisfaire toutes ces exigences. Elle ne doit plus être considérée uniquement comme un poste de coût, mais comme un facteur de pérennité des investissements de la société. Toutefois, quel que soit l'outil informatique sélectionné, celui-ci ne fait pas tout. Encore faut-il pouvoir en tirer des informations utiles afin d'améliorer le retour d'expérience. Il ne s'agit pas d'emmagasiner des données, encore faut-il qu'elles soient exploitables et qu'elles contiennent des informations à valeur ajoutée.

Depuis son implantation, Maximo a été grandement adapté pour correspondre à nos besoins. Cela concerne plus particulièrement le format des écrans, mais aussi de nombreux rapports additionnels par rapport au produit de base. Nous disposons maintenant d'outils d'analyse et de suivi des aspects sécurité, économiques et opérationnels de la maintenance. Il nous reste à compléter ce panel par de nouveaux produits d'analyse des résultats et de suivi de la maintenance.

Il existe plusieurs catégories de personnes intéressées par les résultats de la maintenance:

- Les experts qui rechercheront à détecter les principaux équipements à problèmes et les modes de défaillances afin d'en tirer des règles de maintenance.

- Les responsables techniques ou d'exploitation qui rechercheront les performances et des critères de qualité.

- Les gestionnaires qui voudront évaluer l'efficacité globale de la maintenance au travers des coûts.

- Les commerciaux qui voudront pouvoir présenter des résultats synthétiques aux clients et présenter les méthodes de gestion utilisées.

C'est pourquoi il est nécessaire de créer des d'outils permettant d'offrir une vue synthétique de l'état de la maintenance et de ses performances, utilisables par différents publics au sein de l'entreprise.

Il existe de nombreuses façons de représenter les données extraites d'une base de données de maintenance. Il nous faudra rechercher les plus pertinentes pour notre métier avec l'aide des différentes personnes impliquées dans le projet. Seuls des tests en réel nous permettrons de déterminer la qualité des données existantes et dans quelle me sure ces informations sont utilisables pour obtenir des informations pertinentes. A l'issue de ce projet, nous donnerons, le cas échéant des recommandations pour améliorer l'existant dans les limites du produit Maximo.

3. Présentation de la TPM (Total Productive Maintenance).

Introduction:

Avant de poursuivre cette étude, il convient de définir succinctement ce qu'est la TPM afin de mieux délimiter notre champ d'action. Nous limiterons cette présentation aux aspects les plus importants, car tous les domaines qu'elle englobe ne nous concernent pas.

Le concept de la TPM a été mis au point au Japon en 1970 à partir des techniques de maintenance préventive mises au point aux Etats-Unis dans les années 1950. Les premières implémentations s'effectueront vers 1960 par le groupe Nippondenso. Le JIPM (Japan Institute of Plant Maintenance) détient les brevets de la méthode et propose des prestations pour la mettre en place et la promouvoir.

Alors que la maintenance préventive concerne un nombre de plus en plus important d'agents de maintenance spécialisés, la TPM inclut aussi les opérateurs formés à la réalisation des maintenances de base. C'est ce que l'on nomme "Maintenance Autonome".

Les opérations essentielles de maintenance sont toujours effectuées par du personnel spécialisé. Ces derniers participent aussi lors de la conception pour améliorer la fiabilité des équipements dés l'origine. Ce que l'on nomme "Prévention de la maintenance". La TPM était à l'origine plutôt un produit destiné à la production de produits à cycle de vie court, sur un marché très concurrentiel nécessitant une forte adaptabilité. Toutefois, une grande partie des règles qui la gouvernent peuvent être appliquées sur nos unités. La documentation dans ce domaine est importante, mais les interprétations sont nombreuses. Ce qui suit est une tentative de synthèse adaptée à notre cas.

La TPM est avant tout une philosophie d'entreprise devant concerner l'ensemble des acteurs de la société plutôt qu'une méthode au sens strict. Cela implique que les méthodes permettant d'atteindre les objectifs peuvent être différentes suivant les applications.

La définition de la TPM tient en cinq points:

1) Aider à créer une culture de société centrée sur l'amélioration de la productivité générale de l'outil de travail. Voir plus loin la définition de l'indicateur de performance nommé TRS. Il est aussi appelé OEE (Overall Equipment Efficiency) dans la littérature anglo-saxonne.

2) Etablissement d'un système de maintenance pour atteindre les "zéro défauts, zéro pannes, zéro accidents" durant tout le cycle de vie des équipements.

Cela inclut entre autres de mettre en place:

v' Une maintenance préventive.

v' Une maintenance d'amélioration.

v' Une meilleure conception en amont, amenant à une maintenance réduite appelée "prévention de la maintenance".

3) Participation du concepteur, des opérateurs et des services de maintenance, mais aussi les services développement, marketing et administratifs.

4) Implication complète de tous les niveaux de la hiérarchie jusqu'au sommet de la pyramide.

5) Mise en place de la maintenance préventive autonome et des cercles TPM de petits groupes autonomes.

Afin d'arriver à ses fins, la TPM repose sur la mise en place de cinq piliers:

1) Programme d'amélioration générale:

Cette partie qui concerne tous les niveaux de l'entreprise implique la détection et l'enregistrement de tous les petits détails de fonctionnement qui pourraient faire perdre

une partie de la productivité à l'entreprise. On procède par l'enregistrement de l'ensemble des problèmes puis par analyse des pannes, de leur cause et leurs effets. Cela revient à: - Enregistrer chaque défaut.

- Déterminer la proportion de chacune des sources de pertes.

- Juger des obstacles aux pertes de rendement.

- Déterminer les effets des pertes.

- Déterminer des solutions.

Elimination des sources de pertes:

L'objectif est d'éliminer les grandes causes de pertes. Il existe 6 sources de pertes:

- Pannes des équipements.

- Changements de fabrications ou réglage.

- Marche à vide ou petits arrêts. - Vitesse réduite.

- Défauts de qualité ou retouches.

- Rendement au démarrage inférieur à la vitesse de croisière de la production.

Les pertes peuvent aussi être réparties en 3 familles et 17 causes comme suit:

Fiabilité des équipements

Organisation

méthodes et procédés

Pannes

Temps de changement de fabrication

Rendement des matériaux

Réglages

Activité opérateur

Rendement énergétique

Pertes au démarrage

Déplacements et manutention

Sur consommation:

Micro arrêts

Organisation du poste

- d'outillage,

Marche à vide

Défauts de logistique

- d'accessoires

Sous vitesse

Excès de mesures

- de consommables

Rebuts et retouches

 
 

Arrêts programmés

 
 

Table 1 Principales causes de pertes en TPM [JACQ].

Amélioration des performances des services administratifs:

Les améliorations ne concernent pas que la partie production, mais aussi les services administratifs qui doivent aussi améliorer leur efficacité en identifiant les sources de moindre performance dans la circulation d'information.

Sécurité, santé et environnement:

Le but est d'atteindre les "zéro problèmes" dans chacun des domaines. Cette partie concerne aussi les parties réglementations et certifications.

2) Mise en place de la "Maintenance Autonome":

Prise en charge d'une partie de la maintenance des équipements par les opérateurs formés pour cet objectif afin de libérer les opérateurs spécialisés pour d'autres tâches à valeur ajoutée. L'opérateur est aussi encouragé à participer à la détection des pannes en amont en utilisant ses connaissances pratiques de l'équipement. Tout défaut doit être considéré comme une honte par l'employé.

Mise en place de la méthode des 5S:

Les 5S proviennent des verbes Japonais (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke) que l'on peut traduire en français par: Débarrasser, Ranger, Nettoyer, Standardiser, self discipline. Ce sont des opérations qui concernent principalement les opérateurs de la production, ceux qui effectuent la maintenance autonome.

3) Mise en place de la maintenance programmée:

On y définira programmes des différents types de maintenance:

- Préventive, - Corrective,

- Prévisionnelle et d'amélioration,

- Les vérifications routinières incluses dans la maintenance autonome.

Il s'agit de toutes les actions qui permettent de passer de la maintenance réactive à la maintenance proactive. On parle aussi du passage du "Contrôle de la qualité" à "l'Assurance Qualité". On doit pour cela créer des marqueurs qui permettront de détecter les transitions par rapport à l'état normal de fonctionnement et de prendre des décisions.

La détection doit pouvoir être faite en ligne et permettre de catégoriser les défaillances, l'analyse des phénomènes et des causes.

Cette étape ne peut se faire sans avoir recueilli des informations cohérentes et à valeur ajoutée de la part des personnels de maintenance et des utilisateurs.

Cette étape comprend aussi la gestion des améliorations, la gestion des stocks et l'analyse et prévision des pannes.

4) Mise en place d'un programme de formation:

Le but est d'accroître les connaissances des opérateurs et du personnel de maintenance afin de mieux assurer la maintenance autonome pour les premiers et d'améliorer l'efficacité de la maintenance pour les seconds.

5) Prévention de la maintenance:

On y inclut aussi l'amélioration des équipements à la conception de façon à limiter la maintenance à posteriori. Il s'agit d'un système nommé "Prévention de la Maintenance" permettant d'agir en amont lors de la conception des équipements. Elle inclut les notions de maintenabilité, de coût de cycle de vie (LCC Live Cycle Cost) et de fiabilité.

C'est à ce niveau que devront être définis les documents de maintenance utilisables par les opérateurs et les services de maintenance: Les "Job Plans" qui décrivent les opérations de maintenance programmée et la maintenance autonome, les conditions optimales de fonctionnement et des informations de fiabilité en amont.

L'ensemble des règles de la TPM amène à édicter les règles suivantes:

1

Améliorer l'efficacité des équipements.

- Respect des conditions d'utilisation.

- Maintenance préventive.

- Amélioration des équipements.

- Formation des opérateurs.

2

Démarrage rapide des nouveaux produits ou équipements.

- Maîtrise de la conception.

3

Améliorer l'efficacité des services fonctionnels.

Les services administratifs sont engagé à:

- Simplifier leurs procédures et a diminuer le nombre
de tâches.

- Fournir les moyens aux opérationnels de fournir les
ressources de l'entreprise.

4

Stabiliser les 5S

- Maîtrise de la qualité.

5

Maîtriser la sécurité, les conditions de travail et l'environnement.

- Assurer les différentes certifications et
réglementations.

L'objectif principal étant le "Zéro défauts":

Pour atteindre cet objectif qui peut se traduire par les deux points suivants:

1) Maintenir l'état optimal des systèmes homme machine.

2) Améliorer la qualité globale de l'unité de travail.

On peut appliquer trois principes permettant d'arriver au niveau de qualité "Zéro défauts":

1) Maintiens de l'état normal de fonctionnement des systèmes par les opérateurs. Ils doivent effectuer les opérations et vérifications routinières qui leur incombent ainsi qu'appliquer les trois premières règles des 5S (Débarrasser, Ranger, Nettoyer).

2) Découverte très tôt des problèmes de fonctionnement par les opérateurs. Ils doivent pour cela utiliser leurs connaissances des équipements et effectuer les vérifications nécessaires en utilisant les moyens de mesures adéquats.

3) Action rapide de la maintenance.

On peut encore le formuler de la façon suivante:

1) Empêcher la détérioration accélérée en maintenant l'équipement dans un état normal.

2) Maintenir l'installation en bon état.

3) Maintenir des conditions de fonctionnement correctes.

4) Améliorer la qualité de la maintenance.

5) Effectuer des réparations définitives.

6) Eliminer les faiblesses de conception.

7) Utiliser l'expérience de pannes pour améliorer l'existant.

Les indicateurs de performance:

L'outil de mesure des performances de la TPM est nommé TRS ou "Taux Rendement Synthétique" (ou encore OEE Overall Equipment Efficiency). En production, l'unité de référence est le nombre d'unités fabriquées dans un temps donné. Pour notre application, le temps semble beaucoup plus significatif, car nous faisons principalement du service. Le temps des opérations de forage ou de maintenance des puits est planifié, mais la durée réelle n'est pas uniquement fonction de la qualité de la maintenance. Il dépend aussi des problèmes rencontrés dans le puits et d'autres impondérables. Nous verrons si ce type de métrique est utilisable dans notre cas.

Le TRS est le produit de trois taux: La Disponibilité, la Performance et la Quantité. Ces taux sont tous liés à diverses pertes de temps non utilisables pour la fabrication proprement dite et non à des notions directes de coûts.

Les facteurs du TRS sont calculés comme suit (Fig. 1):

C

B

B

A

C

C = Temps net de fonctionnement

Pannes, pertes de performance

B = Temps brut de fonctionnement

Arrêts plannifiés

A = Temps d'ouverture

Horaires de travail

Le taux de rendement synthétique défini par:

BCD TRS= × × = ABC

D

A

Qualité

Performance

Disponibilité

D D = Temps utile de fonctionnement

Non qualité

Figure 1 Taux de Rendement Synthétique.

Il nous faudra déterminer si cet indicateur est utilisable dans notre domaine, car au premier abord, les paramètres sont différents de ceux de notre application.

Le calcul de ce taux repose en grande partie sur la mise en place d'indicateurs qui permettent de caractériser les pertes de la façon suivante:

- Par leur nature: "Problems". - Par origine: "Causes".

- Par solution: "Remedies".

- Par département ou activité.

- Par classification d'équipement.

Mise en place de la TPM:

La mise en place de la TPM requiert l'implication à des degrés divers de tous les niveaux de la hiérarchie d'une entreprise.

- La direction:

Elle doit définir les objectifs et la politique de l'entreprise.

- La direction technique responsable de la maintenance:

Elle assure le contenu du programme et des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs.

- Les cadres intermédiaires:

Ils assurent la mise en place des procédures au niveau opérationnel et effectuent les modifications nécessaires pour atteindre les objectifs.

- Les opérateurs:

Ils assurent le suivi des maintenances à leur portée technique et proposent des améliorations au cours de réunions de petits groupes de travail.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius