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Communication politique et communication électorale sur l'Internet

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par Marjorie Pontoise
Université Panthéon Assas Paris II - Master 2 Recherche Droit de la communication 2007
  

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2. L'Internet AU centre DE LA COMMUNICATION POLITIQUE : UN ENJEUX DÉMOCRATIQUE PLUS QU'INFORMATIQUE

L'Internet français s'est transformé en quelques mois en une véritable encyclopédie de contenus politiques : est-ce lié à l'intérêt que les Français ont porté à cette campagne ou l'Internet a t-il contribué à créer cet intérêt ? Les résultats d'une enquête de Médiamétrie indiquant que plus de 5 millions d'Internautes avaient consulté, en mars 2007, les sites et blogs liés à la campagne électorale, alors qu'ils n'étaient que 1,5 million en octobre 2006, illustrent en tout cas le rôle du web dans cette campagne. Mais il y a eu une telle masse d'informations sur la campagne électorale (texte, vidéo et son confondus) qu'il aurait fallu des heures pour les consulter tous les jours. C'est la limite de l'Internet et la grande force de la télévision, capable de réunir autour de son écran plus de 20 millions de français. Au cours de cette campagne, certains ont évoqué l'idée de contrôler l'Internet, comme l'audiovisuel l'est par le CSA. Car, pendant cette campagne, des citoyens ont multiplié les commentaires éclairs, les invectives, les raisonnements fallacieux et pollué délibérément le fil de discussions sous couvert d'anonymat. Il est donc légitime de se demander si l'Internet peut être plus influent que la télévision ? A l'unanimité, la réponse est non. La campagne électorale restera pour longtemps sur la télévision comme média institutionnel. Certes, l'Internet sera l'outil montant des prochaines campagnes (a), mais la télévision demeure l'atout maître de la communication, « le web n'ayant pas fait émerger le débat », précise Thierry Vedel, « ce sont les médias qui déterminent l'agenda de la discussion ». L'impact d'Internet sur la médiatisation traditionnelle est relatif, et la hiérarchisation - télévisions, radios, journaux - n'est pas remise en question. Dans cette optique l'efficacité des propos tenus sur la toile et les efforts déployés, pour être le plus visible possible, seront limités. Pour optimiser cette représentation sur l'Internet une des solutions proposée est de créer un véritable portail politique (b), dont les fonctionnalités seraient adaptées tant pour les candidats et partis politiques que pour les cyber-citoyen qui participent grandement à la « viralité » des informations, c'est à dire à la (re)transmission des données, favorisant leur vitesse de propagation et leur accessibilité instantanée. Cet intérêt de l'électorat pour la politique est-il en phase de pérennisation ou d'éclosion, grâce à l'Internet, qui apparaît comme une opportunité technologique dans un contexte électoral, et qui a été présenté comme un élément, voire un évènement inédit.

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