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Les anomalies des nouvelles introductions en bourse: Cas du nouveau marché français

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par Najed BEN HADJ AL
IHEC Tunis - Mastere Monnaie et Finance 2005
  

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Chapitre 2 La performance boursière de long terme des nouvelles introductions en bourse

Introduction

Tout au long de la vie boursière de l'entreprise nouvellement introduite en bourse, le cours de l'action subit différents évènements qui affectent indirectement sa rentabilité. Une méthode de vérifier si le prix d'introduction reflète la valeur réelle de la nouvelle action de l'entreprise, est d'étudier l'existence des rendements anormaux à long terme de trois à cinq ans.

Dans ce chapitre on se propose d'étudier dans une première section la question de la performance boursière de point de vue mesure et modèle utilisés ainsi que les évidences empiriques se rapportant à la performance anormale des IPOs. La deuxième section, traitera les explications possibles de cette anomalie de point de vue investisseurs et de point de vue de l'entreprise.

Section 1 Définition et mesures de performance

La performance boursière est généralement mesurée à partir de deux paramètres : la rentabilité et le risque. Toutefois certains auteurs comme Treynor (1965), Sharpe (1966,1994), Jensen (1968) et Moses, Cheyney et Veit (1987) ont défini des mesures de performance à paramètre unique, intégrant les deux notions.

La mesure de performance ne se limite pas à la mesure d'un certain niveau de risque. Ainsi, il va falloir ajuster le niveau de rentabilité par le niveau de risque pour juger si un investisseur a réalisé un portefeuille efficient bien diversifié. C'est sur cette constatation que se basent le calcul des cinq indices : l'indice de Treynor (1965), de Sharpe (1966, 1994), de Jensen (1968) et de Moses, Cheyney et Veit (1987).

A) Les mesures usuelles de performance :

a) La mesure de Treynor :

Treynor (1965) a proposé une mesure de performance basée sur la prime de risque par unité de risque systématique. Cette mesure s'inspire de la relation caractéristique du MEDAF.

Cette relation peut s'écrire or âM = 1

Donc (1)

Présentée sous cette forme, cette relation exprime l'égalité qui existe entre les primes perçues par unité de risque systématique pour toutes les actions, tous les portefeuilles et le marché. Dans les mêmes conditions que celles énoncées précédemment la relation (1) devient :

Où :

: La rentabilité moyenne du portefeuille P

 : La rentabilité moyenne de l'actif sans risque

 : La rentabilité moyenne du marché

La mesure de Treynor : (2)

b) La mesure de Sharpe :

La mesure de Sharpe (1966) repose aussi sur la relation risque rentabilité que le MEDAF définit pour des portefeuilles diversifiés :

Si les rentabilités réalisées sont en moyenne égales aux rentabilités espérées :

 : L'écart type des rentabilités réalisées du portefeuille P.

 : L'écart type des rentabilités réalisées du marché.

Ainsi on peut écrire :

(3)

Présentée sous cette forme, cette relation affirme qu'à l'équilibre la prime perçue par unité de risque total pour un portefeuille bien diversifié devrait être identique à celle prévue sur le portefeuille de marché et être à la pente de la droite d'équilibre du marché des capitaux.

La mesure que Sharpe appelle « reward volatility ratio » permet d'apprécier les performances des portefeuilles et de les comparer. Ainsi pour un portefeuille bien diversifié, ce ratio devrait se situer à un niveau proche de celui enregistré par le marché.

Les deux mesures de performances ainsi présentées de Sharpe et de Treynor sont presque identiques, dans la mesure où celle de Treynor ne tient compte que du risque systématique alors que celle de Sharpe tient compte du risque total. Par conséquent, l'indice de Treynor est plus préconisé pour le cas d'un portefeuille bien diversifié.

Une des extensions apportées à la mesure « classique » de Sharpe est celle avancée par ce dernier en 1994 qui introduit le facteur temps rendant plus dynamique cette mesure.

Soit : RPt : la rentabilité du portefeuille à la période t

RFt : la rentabilité sans risque à la période t

Sharpe définit le différentiel de rentabilité à la période t par le terme

Dt = RPt - RFt d'une moyenne et d'un écart type

La nouvelle définition du ratio de Sharpe serait alors :

(4).

Ce ratio détermine la moyenne historique du différentiel de rentabilité par unité de variance du différentiel de rentabilité.

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