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Les anomalies des nouvelles introductions en bourse: Cas du nouveau marché français

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par Najed BEN HADJ AL
IHEC Tunis - Mastere Monnaie et Finance 2005
  

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b) Le modèle de Gordon Shapiro :

Ce modèle part de l'idée suivante : si la prévision période par période du dividende future est une opération complexe, peut être sera-t-il plus facile de calculer son évolution dans un long terme en s'appuyant sur une tendance générale. Ce modèle suppose que le dividende par action (DPA) croît chaque année au même taux constant (g) jusqu'à l'infini.

Sous,

Si on pourrait supposer que k > g, vue que le cas inverse peut exister mais ne serait pas une situation durable :

La méthode de Gordon Shapiro est simple dans la mesure où elle permet aux investisseurs de se faire une idée rapide de la société avec un minimum d'informations.

Si on suppose que l'entreprise distribue une proportion (p) du bénéfice :

La principale limite de ce modèle réside dans l'hypothèse de la distribution de dividendes à l'infini qui ne pose pas de problème mais le fait de supposer la croissance des dividendes à l'infini le pose.

c) Le modèle de Bates :

Ce modèle met en relation le PER actuel d'un titre avec son PER dans (n) années compte tenu d'un taux de croissance des BPA, du taux de distribution (p) pendant cette période et du taux de rentabilité exigé par l'actionnaire (k).

Les dividendes sont toujours supposés être croissants à un taux constant (g) entre 0 et n et le taux de distribution de dividendes est constant et correspond au rapport entre le dividende de l'exercice et le bénéfice net de l'exercice précédent.

Or Bn = B0 (1+g)n donc

Soit et

D'où

M = PERn : le PER de sortie

m = PER: le PER d'entrée

A et B : paramètres du modèle de Bates fonctions de g, k, n.

Parmi les limites de ce modèle :

- Il n'est pas facile d'avoir des prévisions des bénéfices et des distributions cohérentes avec les possibilités de l'entreprise.

- La prévision du PER de sortie est difficile. Cependant on pourrait l'éloigner pour limiter son effet.

- Les tables de Bates ne prévoient que la croissance des bénéfices, mais ni la décroissance ni les pertes.

- Ce modèle repose sur la stabilité relative du PER sectoriel.

d) Calcul du taux d'actualisation (k) :

Les modèles ainsi présentés posent le problème de choix du taux d'actualisation (k) qui devait être retenu et qui doit refléter le risque de l'entreprise découlant de l'exploitation, de la structure d'endettement, ainsi que du risque de marché. Ce taux correspond généralement au taux sans risque majoré d'une prime de risque.

Le modèle généralement utilisé est celui du MEDAF et le taux (k) sera donné par l'expression suivante :

k = â (Rm - Rf) + Rf

Avec  â : le coefficient de risque de l'entreprise

R: la rentabilité du marché

R: le taux sans risque.

A partir de l'expression ainsi présentée, il ressort le problème de calcul de â pour le cas d'une entreprise qui ne présente pas encore un historique des cours boursiers. L'une des solutions possibles est de décomposer le risque de l'entreprise en un risque sectoriel et un risque relatif à la structure financière ou structure de capital de l'entreprise.

Âz = âsecteur + âstructure

Avec : donc (2)

Avec : D : la dette financière nette = la somme des dettes génératrices d'intérêts - liquidité et équivalent de liquidité

: Taux d'impôt

V : la valeur de l'entreprise

Comme c'est indiqué ci-dessus la formule de â est fonction de la valeur de l'action à chercher. Pour arriver à déterminer la valeur de â de l'entreprise (z) on procède par un processus itératif. Ce processus consiste à fixer ou à choisir, en premier lieu, une valeur initiale de V qui peut être par exemple l'ANCC, de remplacer cette valeur dans la formule (2) sachant la valeur de âsecteur qui peut être calculé en choisissant une entreprise (x) du même secteur d'activité que celui de (z) et le âsecteur sera donné par : . La valeur du taux d'actualisation (k) ainsi obtenue sera utilisée dans l'un des modèles des flux financiers. La première valeur de V ainsi calculée est réutilisée de nouveau pour obtenir une nouvelle valeur de (k) qui elle-même réutilisée pour dégager une nouvelle valeur de V, et ainsi de suite jusqu'à arriver à une valeur stable de V retenue comme la valeur de l'action selon les modèles des flux financiers.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille