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Evaluation des retombées du plan complemtaire de soutien a la croissance economique 2005-2009 en algerie sur l'emploi et la competitivité

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par Mohand Nait Slimani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou algerie - licence en sciences economiques 2008
  

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PREMIERE PARTIE: Présentation du P.C.S.R.E 2005- 2009

Le programme complémentaire de soutien à la relance économique couvrant la période 2005 - 2009 place le secteur des infrastructures de base comme première priorité avec un montant de 1693 milliards dinars.

Les transports, avec les chantiers des chemins de fer, du métro d'Alger et des ports et exports, bénéficient d'un crédit de 700 milliards de dinars. En seconde position, vient le secteur des travaux publics doté d'un montant de 600 milliards de dinars.

Le secteur de l'habitat et de l'urbanisme, intégré dans le programme de l'amélioration de condition de vie de la population, occupe la troisième place avec 555 milliards de dinars qui seront infectés dans la construction de 1 010 000 logements.

Ainsi, il est prévu la réalisation de 275 000 unités rualés, 251 000 logements sociaux participatifs, 175000 unités dans le cadre de la promotion de l'immobilier, 145 000 dans l'auto construction, 120 000 logements sociaux locatifs et enfin 80 000 logements AADL.

Les infrastructures hydrauliques viennent en 4eme position avec 393 milliards de dinars qui seront consacrées, entre autres à la construction de 8 barrages et à la réalisation de 350 retenus collinaires.

Le secteur de l'agriculture et de développement rural occupe, lui aussi, une bonne position avec 300 milliards de dinars.

L'éducation nationale semble être au centre des préoccupations du président de la République puisqu'elle bénéficie de 200 milliards de dinars. Au chapitre des secteurs pauvres, on trouve le commerce avec 2 milliards de dinars et le secteur tourisme avec pas plus de 3.2 milliards de dinars.

Le secteur de la PME et de l'arisant n'a bénéficie que de 4 milliards de dinars.(*)

CHAPITRE 1: La stratégie de la relace.

Section1: Le contexte

Après une décennie noire qui a vu le pays tombant dans une incertitude totale, obligeant les pouvoirs publics à procéder à plusieurs programmes d'ajustement structurels (PAS) sous l'égide du FMI. En suite l'Algérie a mis en place deux plans de soutien à la Relance Economique (2001- 2004-/ 2005- 2009) dans le contexte suivant.

Notre pays vivait une situation paradoxale, caractérisée d'un coté par de bons indicateurs macro-économiques et de l'autre par un taux de croissance insuffisant et des conditions sociales des populations difficiles.

L'Algérie a renforcé d'une manière soutenue, la stabilité macro économique ces dernières années tout en réalisant une forte croissance (5,7% en 2005).La maîtrise de l'inflation ainsi que la position financière extérieure solide et la viabilité des finances publiques en témoignent.

La forte position financière extérieure de notre pays reflétée par l'accumulation soutenue des réserves officielles de change (62 milliards $ en février 2006).

La stabilité monétaire est également reflétée par le faible niveau de l'inflation des prix en 2005 (1,6 % en moyenne annuelle) et le taux de croissance de la masse monétaire a reculé à 10,9% en 2005.

Au regard de ces indicateurs, la situation des pays au plan macro économique était satisfaisante. Il faut cependant relever que malgré la conjoncture pétrolière favorable, la croissance moyenne de 3% reste nettement insuffisante pour répondre aux besoins pressants de la population, notamment en matière d'emploi.

Ce taux de croissance, lié aux faibles performances des secteurs productifs, est aggravé par l'extension de plus en plus du champ des activités informelles et spéculatives et la stagnation dans le même temps des investissements que les dispositifs législatifs de 1993 et 2001 avaient vocation de favoriser. La situation sécuritaire, les procédures administratives et les comportements bureaucratiques ont constituée autant d'obstacles au développement des investissements. Parallèlement se réalise l'accumulation des besoins non satisfaits, notamment en matière d'emploi, de logements et d'équipement socio-collectifs et de cadre de vie.

Comme il est noté dans le programme du gouvernement (2005 - 2009) , les performances n'ont pas permis pour autant de répondre aux aspirations légitimes de la population algérienne que sont le relèvement du niveau de vie, d'emploi stable et la sécurité économique ; ni de réunir toutes les conditions à la mise en place d'un processus d'investissement et de création durable de richesse et d'emploi.

Malgré les efforts d'assainissement des entreprises publiques, la stagnation économique a induit des compressions d'effectifs et une régression sociale amplifiée par les effets du terrorisme tels que les destructions d'infrastructure, les tensions constantes et les mouvements de population qui en résulte. Cette stagnation économique a eu un impact négatif sur le revenu des ménages entraînant de ce fait la détérioration de leur pouvoir d'achat et de leur condition de vie. Une telle situation ouvre le champ à la pauvreté et constitue une source plus grande d'inégalité sociale.(*)

* Journal ELWATAN,lundi 11 avril 2005.

* source : annuaire économique et social, ALGERIE état des lieux

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