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Evaluation des retombées du plan complemtaire de soutien a la croissance economique 2005-2009 en algerie sur l'emploi et la competitivité

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par Mohand Nait Slimani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou algerie - licence en sciences economiques 2008
  

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Chapitre2 : Analyse de retombées sur la compétitivité.

La période 2000-2005 a connu une aisance financière due à l'augmentation du prix du pétrole, que l'Etat a saisi pour s'adapter aux nouvelles données de l'environnement économique international (elles seront développées dans la deuxième section).

L'Etat a lancé en 2001 un programme de dépenses d'équipement pour soutenir la croissance et l'emploi. Une autre formule d'adaptation est lancée en Août 2004 avec une enveloppe de 4202,7 milliards de DA, il s'agit du plan complémentaire de soutien à la croissance.

Durant cette période, les indicateurs macroéconomiques et financiers ont été rétablis, mais l'environnement social est resté déstructuré, prés de 30% de la population active est au chômage dont plus de 60% entre 20 ans et 30 ans.

En 2001, 1/3 de la population bascule dans la pauvreté (soit 11 millions de personnes) réduisant ou effaçant la classe moyenne créée dans le premier modèle de développement (le socialisme).(*)

Section1 : Situation des entreprises algériennes avant le PCSCE :

Dans ce qui suit et pour analyser la stratégie de réponse aux besoins des entreprises algériennes, nous présenterons leur situation économique à partir de 2001.Les premiers constats ont montré qu'il y'a un recul de la production après une croissance soutenue de prés de 18 mois.

Le secteur industriel demeurait encore vulnérable dans un environnement économique national marqué par une longue période de récession. Dans ce cadre, les mesures de relance ont montré leur limite et se sont avérées inefficaces. A cet effet, il apparaît, dans la plupart des entreprises que les capacités de production sont largement sous-utilisées (+60% des entreprises utilisent moins de 70% de leur capacité de production), non pas parce que les entretisses ne peuvent pas produire, mais parce que la demande nationale, à l'exception de quelques produits sensibles tels que le ciment et la farine, est très insuffisantes.

1-1-Situation en 2001 :

Un peu plus de la moitié des entreprises du secteur public, et presque la totalité du secteur privé ont affirmé avoir réalisé des bénéfices durant cette année. En conséquence, la trésorerie a évolué positivement dans l'ensemble pour les entreprises des deux secteurs. Plus de 26% du potentiel de production de secteur public et plus de 17% du secteur privé ont recouru à des crédits bancaires, la majorité des entreprises concernées n'ont pas trouvé des difficultés à les contracter.

1-3-Situation des entreprises entre 2003 et 2004 :

Selon le rapport de banque d'Algérie/OCDE 2005, la situation des entreprises publiques industrielles en 2003 et 2004, reste handicapée surtout pour les entreprises publiques souvent inefficaces et peu rentables qui ont une masse salariale qui dépasse leur chiffre d'affaire. Néanmoins le secteur bâtiment et travaux publics (BTP) demeurait relativement dynamique en 2003.En 2004 la croissance du secteur BTP devait atteindre 5,5%.la croissance du secteur industriel algérien, a ralenti en 2003 da 1,7% pour se situer à 1,2% reflétant en grande partie les problèmes structurels de l'industrie manufacturée.(*)

La progression de l'ordre 3,2% est une contribution à la croissance globale de 0,2% (hors hydrocarbures et BTP) a été enregistrée grâce aux initiatives privées en 2004.

* source :www.ons.dz

* Source : données statistique n°335, 2001

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