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Economie de la culture du riz: Cas du périmetre irrigué de Kovié (Lomé/Togo)

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par Koffi BOTSOE
Université de Lome - Ingénieur agronome option économie 2001
  

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RESUME

Après un essor remarquable de 1994 à 1998, la riziculture irriguée togolaise, connaît ces dernières années d'énormes difficultés principalement sur le plan de la disponibilité des moyens financiers.

En effet, après la dévaluation, la population des riziculteurs a connu une amélioration sur le plan qualitatif et quantitatif. La moyenne d'âge au sein des chefs d'exploitation est de 38 ans et 78 % d'entre eux savent lire et écrire.

L`arrivée de ces nouveaux exploitants plus jeunes et mieux équipés avec un bagage scolaire que les anciens en régression sur le périmètre, a permis une professionnalisation du métier de la riziculture. La gestion de l'exploitation est devenue rigoureuse et organisée. Les pratiques culturales sont devenues semi-intensives avec l'usage régulier des intrants agricoles modernes.

Malheureusement avec la surexploitation des terres aménagées : conséquence de l'augmentation du nombre des riziculteurs, la production est en baisse avec un rendement moyen de 3,6 tonnes de paddy / ha / saison. Cette régression de la productivité est accentuée par l'absence de moyens financiers pour acheter les produits phytosanitaires, nécessaires pour l'entretien des cultures.

Le riziculteur, pour financer sa production a recours aux secteurs informels (les bonnes femmes et les fonctionnaires du milieu rural) pour faire un prêt au taux d'intérêt usuraire de 67% par saison (4 mois).

Nonobstant ces problèmes, la production est rentable sur le plan financier et social. Le Taux de rentabilité financière observé sur le périmètre de KOVIE est de 3.4% par saison de culture. Ce taux peut être amélioré si les riziculteurs améliorent la présentation de leur riz décortiqué sur le marché.

Nous avons proposé pour ce faire, une méthode artisanale de triage, qui permet d'apporter aux riziculteurs un revenu supplémentaire et de créer des emplois aux jeunes du village.

La riziculture est la principale activité pratiquée par 81% des exploitants enquêtés. D'autres activités sont pratiquées parallèlement à la culture du riz et apportent aux riziculteurs un revenu d'appoint.

La distribution du riz se fait suivant un circuit informel. Cette distribution est animée par les riziculteurs et leurs pourvoyeurs de fonds. Une partie de la production est distribuée sur le marché de KOVIE et le reste sur les marchés environnants.

L'organisation du marché de la distribution s'impose aujourd'hui comme un besoin crucial aux producteurs. Les riziculteurs devraient se regrouper en association d'irrigants et s'impliquer davantage dans la gestion du périmètre.

Mots clés : Riziculture, riziculteur, producteurs, riz, périmètre irrigué, transformation, valorisation, rentabilité, commercialisation.

ABSTRACT

After a remarkable rise from 1994 to 1998, irrigated rice growing, knows these last years enormous difficulties mainly in the field of the availability of financial means.

Indeed, after the devaluation, the population of the rice growers had known an improvement on the qualitative and quantitative level. The age average within the heads of exploitation is 38 years and 78 % of them can read and write. The arrival of these new operators, younger and better equipped in alphabetisation tools than the old ones of which the number is in regression on the perimeter, allowed a professionalization of the rice-growing job. The exploitation management became rigorous and organised not leaving any place to improvisation. The cultivation methods became semi-intensive with regular use of modern agricultural entrants.

Unfortunately with the overexploitation of the usable airfields, (consequence of the increase of the rice growers number), the production is falling. The output average is now 3,6 tons of paddy / ha / season. This regression of the productivity is accentuated by lack of financial means to buy products for plant processing. To finance his production, the rice grower has recourse to the informal sectors (Good women and civil servant of the rural areas) to make a loan at the usurious rate of 67% per season.

Notwithstanding these problems, the production is profitable on the financial and social level. The Rate of financial profitability observed on the perimeter is 3.4%. This rate can be improved if the rice growers decide to improve the presentation of their peeled rice. We propose, a method of artisans sorting which not only bring to the rice grower an additional income but also is causes of employment creation for the youth

Rice growing is the principal activity practised by 81% of the surveyed operators. Other activities are practised and bring theme a supplement income.

The distribution of rice is done according to an abstract circuit. The rice growers and their financial providers animate this distribution. One half of the production is distributed on the market of KOVIE and the remaining half on the surrounding markets.

There is a crucial need for the organisation of the KOVIE's rice distributors and the rice growers in association for the perimeter management.

Key words: Rice growing, rice grower, producers, rice, irrigated perimeter, transformation, valorisation, profitability, and marketing

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