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Economie de la culture du riz: Cas du périmetre irrigué de Kovié (Lomé/Togo)

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par Koffi BOTSOE
Université de Lome - Ingénieur agronome option économie 2001
  

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B - Les opérations culturales du riz
Préparation physique du sol

Les préparations physiques à KOVIE, comportent 4 étapes fondamentales à savoir :

- L'essouchement ;

- Les labours mécaniques ;

- Le planage ;

- Le défrichement des digues.

Essouchement

De plus en plus abandonné au profit du brûlage des souches, l'essouchement est pratiqué après la récolte, juste avant le début du premier labour. Il consiste à enlever les vieilles souches de riz qui sont restées plantées dans le sol après récolte. Bien fait, il facilite le labour en améliorant la progression du motoculteur dans les casiers.

Lorsqu'il n'est pas fait, les vieilles souches s'incrustent dans les socs du motoculteur et empêchent ces derniers de bien travailler le sol.

Les labours

Au temps des Taïwanais, les riziculteurs faisaient trois labours avant de faire le repiquage. Mais aujourd'hui le manque de moyens financiers et de matériels des riziculteurs réduit le labour à deux.

Cette opération permet aux riziculteurs de bien retourner le sol, de l'ameublir et d'y enfouir les débris végétaux. Un bon labour assure une bonne reprise et un développement harmonieux des plants repiqués. Lorsque le labour est mal fait, le rendement est mauvais.

Le planage/nivellement

C'est l'opération qui permet au riziculteur d'aplanir le terrain, en vue d'obtenir une surface uniforme. Le planage permet une bonne répartition d'eau d'irrigation dans les casiers.

Cette opération est l'une des plus difficiles à réaliser parce qu'elle est entièrement manuelle. Le riziculteur se sert des pieds et des mains pour ramollir les mottes de terre formées à la suite des labours.

Au cours de cette opération, le riziculteur procède à l'enfouissement de la fumure de fond, qui est chez 5 riziculteurs sur 6 (83% de riziculteurs) minérale. Seulement 17% utilisent des engrais organiques. La fumure organique constituée de bouse de vache mélangée à du son de riz, est enfouie dans les casiers à raison de 3 à 4 tonnes à l'ha.

La fumure minérale est constituée de NPK. Elle est enfouie à raison de 200kg/ha.

Défrichement des digues

Cette opération non moins importante permet au riziculteur de rendre plus propre les abords de ses casiers. Elle permet aussi une lutte efficace contre les parasites et prédateurs qui attaquent les jeunes pousses de riz. Il consiste à sarcler les digues qui divisent les parcelles en casiers.

L'opération est répétée en moyenne 3 fois par cycle de production. Elle est faite par la famille du riziculteur plus spécifiquement par le chef d'exploitation ou ses enfants qui ont entre 12 et 15 ans.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille