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La crise financière 2008: d'un simple risque de crédit bancaire à une crise mondiale

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par Amira RABOUDI Hejer MEDDEB
Faculté des sciences économiques et de gestion de Nabeul - Maitrise en Finance 2008
  

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Conclusion :

Le terme crise financière s'emploie pour désigner un ensemble assez large qui incluse notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières. Mais le terme est également utilisé pour désigner les crises de la dette publique ou des crises qui affectent un marché à terme.

Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, où, initiée dans un pays, peut s'étendre par contagion et devenir internationale. C'est le cas de la crise actuelle qui a débuté en Amérique en 2008 et s'est étendue au divers pays du monde.

Partie empirique

L'impact de la crise financière 2008 sur  l'Amérique, L'Europe, Les pays Asiatiques et la Tunisie

Introduction :

La crise financière initiée en 2007 en Amérique et encore en cours en 2009 est une crise financière marquée par une crise de liquidité interbancaire et une crise du crédit, qui a débuté vers juillet 2007. Elle trouve son origine dans le dégonflement de bulles économiques et par les pertes importantes des établissements financiers provoquées par la crise des subprimes.

Elle s'est accentuée en septembre 2008 avec la faillite de plusieurs établissements financiers (Lehmen Brothers, Merril Luynch, Bear Stearns,...) provoquant un début de crise systémique et la mise en difficulté de plusieurs États (Amérique, Europe, Asie...).

Elle a entraîné comme conséquence une chuté des cours des marchés boursiers et la crise économique de 2008-2009 qui provoque un ralentissement généralisé de l'activité économique, voire des récessions dans plusieurs pays (Amérique. France, Japon,...) à partir de 2008.

Dans ce qui suit, nous proposons dans une première section des fiches qui permet de savoir en chiffre l'impact de la crise financière 2008 sur différentes pays du monde (l'Amérique, l'Europe, les pays asiatiques et la Tunisie) et cela à travers trois secteur de base ; le secteur économique, bancaire et boursier. Ensuite, la seconde section sera consacré à faire une analyse comparative de l'impact de la crise sur les différentes zones choisies.

Section I : L'impact de la crise financière 2008 sur les différentes zones choisies

On a choisit d'examiner l'impact de la crise financière sur les zones suivantes auquel on ajoute la Tunisie:

ü L'Amérique comme origine de la crise financière ;

ü L'Europe ;

ü Les pays asiatique ;

ü L'Afrique on prend le cas de la Tunisie.

1.1/ L'impact de la crise financière 2008 sur L'Amérique :

La crise financière 2008 a eu lieu au départ en Amérique suite à la crise des subprimes qui a débuté en février 2007 lorsque les ménages américains modestes ne parviennent plus à rembourser leurs crédits. D'où, la faillite d'établissements bancaires conjuguée aux risques de propagation de la crise provoque la chut des places boursières et des milliers de foyers américains se retrouvent sans domicile en août 2007.

Dans cette partie, nous nous intéressons aux changements qui ont eu lieu dans divers secteurs américains suite à la crise financière.

1.1.1/ L'impact de la crise au niveau du secteur économique :

L'impact de la crise financière 2008 sur le secteur économique Américain est résumé dans le tableau suivant :

Tableau 3.1 : la situation du secteur économique Américain de 2006-2008

(Exprimer en pourcentage)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Amérique du nord

Canada

Etat Unis

2006

2007

2008

2006

2007

2008

PIB11(*)

2,9

2,7

2,7

3,2

3,2

2,2

taux d'inflation12(*)

2,2

2

2,4

3,2

2,5

2,7

Taux de chômage13(*)

5,9

6,4

6,8

4,6

4,8

5,1

Amérique du sud

Venezuela

Brésil

2006

2007

2008

2006

2007

2008

PIB

9,3

10,3

8,3

2,3

3,7

4,5

taux d'inflation

16

15,8

20,7

6,9

3

4,1

Taux de chômage

8,9

9,1

12,2

9,6

9,8

9,9

Source: CIA World Fact book-version du 2008

Ø Au niveau du canada, on remarque une légère diminution du PIB entre 2006 et 2007.Il est passé de 2,9% en 2006 à 2,7% en 2007pour se stabiliser en 2008. Le PIB des Etat Unis et du Venezuela a chuté pour passer respectivement de 3,2% et 9,3% en 2006 à 2,2% et 8,3% en 2008. Par contre, en Brésil, cet indicateur s'est renforcé depuis 2006 enregistrant ainsi une évolution de plus de 2%.

Ø En analysant le taux d'inflation en Amérique du nord et en Amérique du sud, on remarque une diminution entre 2006 et 2007 au niveau des quatre pays choisis. En effet, cette diminution a été plus remarquable au Brésil puisqu'il est passé de 6,3% en 2006 à 3% en 2007 et il a été presque similaire au niveau des autres pays. Par contre pour la période 2007-2008, les taux d'inflation ont enregistré une évolution au niveau des quatre pays, alors qu'elle est plus importante à Venezuela du faite qu'il est passé de 15,8% en 2007 à 20,7% en 2008. En conclusion, on remarque que la crise financière a fait grimper les prix à la consommation des différents pays de l'Amérique pour enregistrer son plus haut niveau à Venezuela (20,7%).

Ø Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active. D'après les statistiques on constate que ce taux est plus important en Amérique du sud que celui du nord. Il a connu une évolution entre 2006 et 2008 qui a été plus remarquable à Venezuela du faite qu'il est passé de 8,9% à 12,2%.

1.1.2/ / L'impact de la crise au niveau du secteur bancaire:

Suite à la crise financière, les banques américaines ont connu d'énormes pertes. Dans le tableau qui suit on y trouve quelques exemples de ces pertes :

Tableau 3.2 : Les pertes de quelques banques américaines

(En milliards de dollars)

Banques américaines

Perte

Wachovia

96.7

Citigroup

67.2

Merrill Lynch

56.6

Washington Mutual

45.6

Morgan Stanley

21.5

JP Morgan Chase

20.5

Lehman Brothers

18.2

Total

352,5

Source : services nationaux de statistiques

Les pertes des banques américaines représente 56% des pertes mondiales avec Wachovia qui occupe 27% du total des pertes.     

1.1.3/ L'impact de la crise au niveau du secteur boursier :

D'après Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche dans leur ouvrage « La crise financière et ses enseignements » publier le 25 Août 2007 : «  ... Les grands investisseurs qui détenaient une bonne part des actions des fonds engagés dans le crédit immobilier ont vendu leurs actions dont le cours s'effondrait. Ils ont également vendu une partie des actions des grands groupes bancaires qu'ils détenaient : la valeur de ces actions baissait alors rapidement. Pour compenser leurs pertes dans ces secteurs, ces grands investisseurs se sont alors mis à vendre les actions qu'ils détenaient dans d'autres compartiments du marché financier. Ces ventes ont entraîné une baisse générale des cours boursiers. La panique a commencé à s'emparer des marchés financiers : ces baisses ont fait boule de neige et entraîné de nouvelles baisses des cours. ...»

1.2/ L'impact de la crise financière 2008 sur L'Europe :

Le 18 septembre 2008, le monde financier s'est rendu compte que les effets de la crise commenceront à avoir des répercutions sur l'Europe. Quel impact a eu la crise financière sur l'Europe ? C'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre dans cette fiche.

1.2.1/ L'impact de la crise au niveau du secteur économique :

L'impact de la crise financière 2008 sur le secteur économique européen est résumé dans le tableau suivant :

Tableau 3.3 : la situation du secteur économique Européenne de 2006-2008

(Exprimer en pourcentage)

France

Allemagne

2006

2007

2008

2006

2007

2008

PIB

1,2

2,1

1,8

2,7

2,6

2,6

taux d'inflation

1,7

1,5

1,5

2

1,7

2

Taux de chômage

8

8,7

9,9

7,1

9,1

11,7

Espagne

Suisse

2006

2007

2008

2006

2007

2008

PIB

3,5

3,9

3,8

1,9

2,7

2,6

taux d'inflation

3,4

3,5

2,4

1,2

1,2

0,6

Taux de chômage

7,6

8,1

9,2

3,1

3,3

3,8

Source: CIA World Fact book-version du 2008

Ø Pour la période 2006-2007, le PIB a enregistré une évolution en France, Espagne et Suisse où il a passé de 1,2% à 2,1% en France, de 3,5% à 3,9% en Espagne et de 1,9% à 2,7% en Suisse. On ce qui concerne la période 2007-2008, le PIB à été presque stable au niveau de l'Allemagne, Espagne et Suisse, sont respectivement 2,6% ; 3,9% ; 2,7%. En France. il a diminué de 2,1% jusqu'au 1,8%.

Ø Au niveau des taux d'inflation, les pays européens se sont bien maintenus à des prix plutôt stable en France qui a connu un taux d'inflation de 1,5% en 2007 et 2008. Pour l'Allemagne le taux d'inflation était stable (2%) durant la période 2006-2008 malgré qu'il est diminué en 2007 (1,7%). On ce qui concerne l'Espagne et la Suisse ce taux a diminué pour passer respectivement de 3,4% et 1,2% en 2006 à 2,4% et 0,6% en 2008.

Ø D'après les statiques, le taux de chômage des différent pays de l'Europe est en croissance continu durant la période 2006-2008. Le taux de chômage le plus élevé a été enregistré en Allemagne soit 11,7%.

1.2.2/ / L'impact de la crise au niveau du secteur bancaire:

Le secteur bancaire européen a été contaminé à partir de la semaine du 22 septembre 2008.

Tableau 3.4 : Les pertes de quelques banques Européen en milliards de dollars

(En milliards de dollars)

Quelques banques européennes

Perte en milliards de dollars

UBS (Suisse)

18,7

Crédit agricole (France)

4,8

HSBC (France)

3,4,

Deutsche Bank (Allemagne)

3,1

Société Générale (France)

3

Barclays (Londres)

2,7

Total

127,8

Sources: Easy bourse, le 7 mars 2009

Ces pertes ont conduit certaines d'entre elles à se recapitaliser pour disposer des moyens nécessaires à leur développement :

ü Participation de Government of Singapore Investment Corporation (GSIC) de 11 milliards de dollars dans le capital d'UBS.

ü China Development Bank et GSIC injectant 11,5 milliards de dollars dans Barclays.

1.2.3/ L'impact de la crise au niveau du secteur boursier :

Le recul des marchés financiers a été plus fort encore en Europe qu'aux Etats-Unis.

Tableau 3.5 : Les pertes constatées dans le secteur boursier de quelque pays européen entre juin 2007 et janvier2009

(Exprimer en pourcentage)

Les bourses

Pertes constatées

Paris

33%

Londres

21%

Francfort

25%

Sources: European issues n° 89, 18th February 2008

En outre, des situations de mini-krach ont même été observées le 21 janvier 2008: Paris a reculé de 6,8%, Londres de 5,5% et Francfort de 7,2%.

Ces chiffres pourraient laisser penser que le plus difficile est passé. Cependant, les craintes de plus en plus fortes de récession aux Etats-Unis et de ralentissement en Europe continuent à orienter les indices boursiers américains et européens à la baisse, ce d'autant plus qu'ils restent à des niveaux très élevés par rapport à 2003 : +61% pour New York, +97% pour Paris, +73 % pour Londres et +206% pour Francfort .

1.3/ L'impact de la crise financière 2008 au niveau des pays asiatiques :

Les grandes économies asiatiques ralentissent elles aussi, voire régressent, sous le poids de la crise financière internationale. Quel impact a eu la crise financière sur les pays asiatique ? C'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre dans cette fiche.

1.3.1/ L'impact de la crise au niveau du secteur économique :

L'impact de la crise financière 2008 sur le secteur économique des pays asiatique est résumé dans le tableau suivant :

Tableau 3.6 : la situation du secteur économique Asiatique de 2006-2008

(Exprimer en pourcentage)

Coré du sud

Japon

Russie

2006

2007

2008

2006

2007

2008

2006

2007

2008

PIB

4

4,8

4,8

2,6

2,2

1,9

6,4

6,7

8,1

taux d'inflation

2,8

2,2

2,5

-0,3

0,3

0

12,7

9,8

11,9

taux de chômage

3,2

3,3

3,7

4

4,1

4,4

5,9

6,6

7,1

Source: CIA World Fact book-version du 2008

Ø L'évolution de PIB au niveau des différents pays asiatiques choisis est variable d'un pays à l'autre. En effet, le PIB de Coré du sud et Russie est en croissance continu entre 2006 et 2008, il est passé respectivement de 4% et 6,4% à 4,8% et 8,1%. Alors qu'au Japon, il a été décroissant (de 2,6% en 2006 à 1,9% en 2008).

Ø En ce qui concerne le taux d'inflation, on remarque une diminution en Coré du sud et en Russie pendant la période 2006-2007, et une évolution entre 2007 et 2008. Par contre, le Japon constitue un cas particulier où le taux d'inflation était négatif en 2006 (-0,3%) pour arriver à 0,3% en 2007 et 0% en 2008.

Ø D'après les statiques, le taux de chômage des différents pays asiatiques est en croissance continu durant la période 2006-2008. Le taux de chômage le plus élevé est enregistré en Russie (7,1%).

1.3.2/ / L'impact de la crise au niveau du secteur bancaire:

Selon les publications de Fond Monétaire internationale (FMI), le secteur bancaire des pays asiatique à été affecté par la crise financière 2008. Ces pertes, en grande partie enregistrées au Japon, sont de 24 milliards de dollars représentant ainsi 4% du total des pertes mondiale.

1.3.3/ L'impact de la crise au niveau du secteur boursier :

Les marchés des actions asiatiques ont connu une année 2008 difficile, ayant été touchées injustement par la crise financière.

Tableau 3.7: Pertes boursières le 10/10/2008 sur les places Asiatiques

(Exprimer en pourcentage)

1. Bourses

2. Pertes

3. Hong Kong

4. 7,48%

5. Shanghai

6. 3,81%

7. Séoul

8. 7,34%

9. Sydney

10. 7,54%

11. Singapour

12. 6,71%

13. Bangkok

14. 7,19%

15. La Nouvelle-Zélande

16. 4,80%

17. Tokyo

18. 10,44%

Source: www.France 24.com

La plupart des bourses d'Asie sont en forte baisse come le présente le tableau ci-dessus pour la journée du 10/10/2008. La plus grande baisse a été enregistrée à la bource de Tokyo de 10,44% qui a connue la pire année de son histoire avec une perte de 42% sur l'année 2008.

Tableau 3.8: Indice boursier à la clôture le 24/10/2008

(Exprimer en pourcentage)

Indice boursier

Pertes en pourcentage

Nikkei(Tokyo)

-9.6%

Hang Seng (Hong Kong)

-6,96%

Sensex(Bombay)

-7,34%

l'indice composite de Shanghai

-1,85%

L'ASX 20(Australie)

-2,51%

Source: www.France 24.com

Depuis le déclanchement de la crise, les indices boursiers sont en chut. Le 24/10/2008, le Nikkei (bourse de Tokyo) a perdu 9,6% enregistrant ainsi la plus grande diminution de la journée.

1.4/ L'impact de la crise financière 2008 sur la Tunisie :

A l'occasion d'une communication faite au sujet de l'impact de la crise financière sur la Tunisie, M. Taooufik Baccar, gouverneur de la banque centrale de Tunisie, a avancé que l'ampleur de la crise financière a été mesurée dès son déclenchement. Quel impact a eu la crise financière sur la Tunisie ? C'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre dans cette fiche.

1.4.1/ L'impact de la crise au niveau du secteur économique :

L'impact de la crise financière 2008 sur le secteur économique en Tunisie est résumé dans le tableau suivant ;

Tableau 3.9: la situation du secteur économique Asiatique de 2006-2008

(Exprimer en pourcentage)

2006

2007

2008

PIB

4,2

5,1

6,3

Taux d'inflation

2,1

4,6

2,9

Taux de chômage

14,2

13,9

13,9

Source: CIA World Fact book-version du 2008

La Tunisie apparaît comme le pays le moins touché économiquement par la crise financière par rapport aux différentes zones étudiées précédemment. Contrairement à plusieurs pays du monde, elle a enregistré un taux de croissance de PIB de 6,3% en 2008 contre 5,1% en 2007 et 4,2% en 2006. Ce qui signifie que le niveau de production de la Tunisie est en croissance depuis 2006 et qu'elle résiste bien aux conditions de la crise mondiale. Ceci se justifie de plus par la diminution du taux d'inflation de 4,6% en 2007 à 2,9% en 2008 et par un taux de chômages stable durant ces deux dernières années.

1.4.2/ / L'impact de la crise au niveau du secteur bancaire:

Le cas de la Tunisie est différent des autre pays du monde puisque les facteurs à l'origine de la crise financière internationale ne se présente pas en Tunisie.

D'abord, l'encours des crédits de logement ne dépasse pas 10% du PIB, contre environ 87% aux Etats-Unis.

Ensuite, les crédits de logement sont strictement réglementés. En effet :

ü Le montant du crédit de logement ne peut dépasser 80% du prix du logement ;

ü La durée du crédit du logement peut atteindre 25 ans, en vue d'alléger la charge du crédit ;

ü Les banques sont tenues d'appliquer un taux d'intérêt fixe, si la durée de remboursement du crédit dépasse les 15 ans, ce qui est de nature à éviter les retombées négatives de la hausse des taux d'intérêt sur le taux du marché monétaire;

ü Les banques sont tenues d'informer le bénéficiaire du crédit des risques qu'il encourt en cas d'option pour un taux d'intérêt variable;

ü Les taux d'intérêt appliqués aux crédits de logement obtenus auprès de la Banque de l'Habitat sont limités à 6,75% actuellement selon la formule épargne-logement.

Enfin, le recours à la titrisation demeure limité. Nous n'enregistrons jusque-là que deux opérations portant sur un montant global de 100 millions de dinars, sachant que les opérations de titrisation en Tunisie ne peuvent toucher que les crédits sains et ne peuvent en aucun cas concerner les crédits classés.

En conclusion, on peut dire que le secteur bancaire Tunisien est loin d'être affecté par la crise financière 2008.

1.4.3/ L'impact de la crise au niveau du secteur boursier :

Les principaux indicateurs du marché Tunisien sont :

ü Indice Tunindex ;

ü Capitalisation boursière/PIB ;

ü Volumes des échanges ;

ü OPCVM ;

ü Participation étrangère.

L'impact de la crise financière 2008 sur la bourse tunisienne est variable :

ü Une baisse de moindre importance de l'indice comparée aux autres places dans le monde ;

ü Le Tunindex conserve une bonne performance depuis le début de l'année et réalise sa 6ème année de hausse consécutive ;

ü En dépit d'un comportement moutonnier de vente, le marché a manifesté un caractère liquide durant tout le mois d'octobre, pic de la crise financière ;

ü Le volume des échanges a été peu affecté, il a demeuré à des niveaux beaucoup plus importants que ceux réalisés en 2007.

* 11 PIB : c'est un indicateur économique mesurant le niveau de production d'un pays.

* 12 Taux d'inflation : ce taux est mesuré par l'indice des pris à la consommation(IPC) et permet de mesurer l'intensité de l'inflation dans un pays donné.

* 13 Taux de chômage : c'est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore