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La crise financière 2008: d'un simple risque de crédit bancaire à une crise mondiale

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par Amira RABOUDI Hejer MEDDEB
Faculté des sciences économiques et de gestion de Nabeul - Maitrise en Finance 2008
  

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Section III : Les solutions et préventions élaborées par les différentes zones face à la crise financière 2008 :

Chaque zone parmi ceux choisies comme exemple dans la première section de ce chapitre a essayées d'adapter une ou plusieurs solutions face à la crise financière 2008.

3.1/ Les solutions adoptés en Amérique, Europe et les Pays Asiatiques : 

Les solutions adoptées se divisent en deux grandes catégories. La première à court terme et la deuxième à long terme

3.1.1/ Les solutions à court terme :

La principale idée est de faire intervenir la puissance publique afin d'éviter que la crise ne s'aggrave et ne s'étende. Ceci amène à deux objectifs:

ü Sauver les banques

ü Redonner confiance aux marchés et aux agents économiques

3.1.1.1/ Sauver les banques :

Le sauvetage des banques a pris trois formes différentes :

ü La solution américaine: le plan PAULSON (septembre 2008), l'Etat américain rachète aux banques tous leurs crédits douteux c'est-à-dire tou les actifs toxiques (700 milliards de dollars donnés aux banques). Une partie des crédits seront remboursés; pour les autres, l'Etat est propriétaire des biens immobiliers.

ü La solution britannique est de nationaliser en partie les banques en les recapitalisant. (voire annexe 1)

ü La troisième solution, celle de la France, a été de dire aux banques: on vous assure tous vos crédits douteux, mais sans les racheter.( voire annexe 2)

3.1.1.2/ Restaurer la confiance :

Cette restauration se fait par des injections massives de liquidité (voire annexe 3) sur les marchés financiers par les banques centrales, afin de surmonter la crise de liquidité.

En plus de l'abaissement du taux directeur (voire annexe 4) et le relèvement du plafond d'assurance des dépôts (voire annexe 5).

3.1.2/ les solutions à long terme :

Trois voies sont privilégiées:

ü A moyen terme:plan de relance via les investissements publics(voire annexe 6)

ü Mettre en place de nouveaux modèles de régulation; c'est à dire trouver des règles pour limiter les risques, en particulier le risque systémique.

ü Ré encadrer les marchés et redéfinir le rôle de l'Etat.

3.2/ Les préventions adoptés en Tunisie :

Théoriquement, il existe trois canaux de transmission possibles de la crise financière 2008 à la place financière Tunisienne:

3.2.1/ Les placements des avoirs en devises à l'étranger :

Concernant les placements des avoirs en devises à l'étranger, il est à signaler que ces placements sont effectués principalement à travers la Banque Centrale de Tunisie. Depuis le déclenchement de la crise en août 2007, la BCT a adopté des mesures visant à assurer la sécurité de ses placements, notamment :

ü la réduction de la part des placements auprès des banques internationales de 75% du total des réserves avant la crise à 39% actuellement.

ü privilégier l'investissement dans les titres obligataires souverains qui présentent le plus haut degré de sécurité;

ü limiter les maturités des placements bancaires à 1 mois au maximum, afin de préserver un degré élevé de liquidité, ce qui garantit une meilleure réactivité ;

ü effectuer des dépôts auprès des banques internationales de premier rang.

Faut-il noter que jusqu'à présent on n'a enregistré aucun incident de paiement sur nos placements.

Pour ce qui est des banques tunisiennes, il convient de signaler qu'elles ne sont autorisées à placer sur les marchés internationaux que les avoirs en devises des non-résidents. Ceci étant, la cellule de veille, créée pour la circonstance, a examiné les placements actuels des banques et n'a relevé aucun incident de paiement, sachant que ces placements représentent principalement des dépôts auprès des banques-mères à l'étranger (ATB auprès d'Arab Bank ; Citibank auprès de Citigroup ; ABC auprès de ABC).

3.2.2/ Les investissements étrangers sur la Bourse de Tunis :

En ce qui concerne les investissements étrangers en Bourse, leur part représente 25% de la capitalisation boursière, dont près de 90% sont détenus par des investisseurs de référence, ce qui ne risque pas d'affecter de manière significative le marché.

3.2.3/ Le recours aux marchés financiers internationaux :

En ce qui concerne le recours au marché financier international, il convient de souligner la hausse des marges de crédit appliquées à tous les pays et particulièrement aux pays émergents, bien que ces derniers ne soient pas à l'origine de la crise. La décision de ne pas recourir en 2008 aux marchés financiers internationaux pour la mobilisation de ressources extérieures a permis à la Tunisie d'éviter le coût additionnel lié à l'élargissement des marges de crédit. De même, et compte tenu de la disponibilité des liquidités sur le marché domestique, qui représente l'alternative au recours à l'endettement extérieur. La même ligne de conduite sera poursuivie en 2009.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus