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L'égalite souveraine des Etats au miroir de la mondialisation

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par Patsho LULA MUNGENGA
Université de Kinshasa - Licence 2006
  

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§2. Contextes géopolitiques et économique de la mondialisation

Il sera question dans ce paragraphe d'analyser d'une manière superficielle, le contexte géopolitique de la mondialisation (A) et ensuite, nous allons axer notre étude sur les contextes économiques de la mondialisation (B).

A. Le contextes géopolitiques de la mondialisation

Dans ce cadre, nous allons évaluer l'apport des grandes puissances dans la mondialisation (I) et les institutions de Bretton Woods(II).

I. Les grandes puissances dans la mondialisation

Une triade explique l'émergence et le développement de ce qu'on a pris l'habitude d'appeler «Mondialisation » : les USA, l'Europe et le Japon.

1. Les Etats-Unis d'Amérique

Ce sont les Etats-Unis qui ont inauguré la mondialisation à partir d'un mobile, apparemment neutre : l'intérêt national.

Derrière cette ambition se cache une volonté viscérale de rétablir l'hégémonie américaine. Les USA ont mis en place une politique d'industrialisation et technologisation roulée à travers un programme nommé «  national information infrastructure » (NII). En fait, ils craignaient de perdre le leadership de l'industrie et de la technologie dans la compétition mondiale(107(*)).

Notions par ailleurs, quand la seconde guerre mondiale prit fin, l'Amérique s'employa à la préparation des traités, à la mise sur pied des Nations Unies et d'agences spécialisées, à la démobilisation avec ses problèmes économiques astreignant par la politique intérieure et à la réorganisation des cadres de la politique étrangère et a défense(108(*)).

En outre, en 1988, la politique de compétitive agressive américaine prend forme. Il s'agit de la fabrication des semi- conducteurs et des outils informatiques. Les américains se sont en effet rendus compte que sans les composants, fabriqués pour la plupart au Japon ( qui en détenait le monopole), il compromettaient gravement les projets militaires et ses équipements qui dépendaient de ces composants(109(*)).

Des concessions, des subsides importants vont être allouées aux entreprises pour soutenir la recherche, et ce, malgré le clivage politique interne et les problèmes extérieurs au pays. Les USA vont monter plusieurs programmes pour marquer la nouvelle politique industrielle et technologique. Parmi eux, le programme des technologies avancées (advenced technology program), certains autre touchant les technologies dites «duales » ( à la fois civil et militaire) d'autre encore la fabrication des véhicules de nouvelles générations, d'autres enfin la fabrication des écrans plats (flat Panel Display). A cela il faut ajouter le calcul et les communications haute performance (computing and communication Program )...(110(*))

Il faut noter aussi que la politique de conversion militaire a été largement financée (60 %du budget par rapport aux autres secteurs de la vie nationale : 11% par l'espace, 4% par l'énergie, 4% par la science, les autres secteurs se contentent de 8% restant).(111(*))

Sur le plan technologique, il sied de signaler la production avancée qui nécessite une circulation rapide d'une masse colossale d'information. Il y a déjà à cette nouvelle osmose entre les inforoutes et le développement de méthodes de production avancée.

Compte tenu de son importance, les U.S.A avaient prévu des instances, de financement dont la plus importante est la HPCCI (High Performance Computing and Communication Initiative : 1,1 milliards de dollars).

Les USA avaient créé une structure pour soutenir ce programme : la TASK FORCE. Elle est constituée des utilisateurs, des fournisseurs, des services, des organisations et même des représentants du gouvernement. Ces membres sont divisés en trois comités comptant cinq groupes de travail. Ils représentent les divers champs : télécommunication, politique de l'information, application... et dans ce cadre précis qu'il faut situer l'INTERNET, version américaine. Le développement fulgurant de ce réseau des réseaux aux USA va de paire avec des enjeux d'ordre technologique, économique, juridique, culturel.(112(*))

* 107 MWEZE C.KINGI, «  Science, technologie, communication et Mondialisation »  , in les enjeux de la mondialisation pour l'Afrique, Ed. Loyola, Canusius, Kinshasa, Avril 1998, p.119.

* 108 BREWSTER C. DENNY, La Politique étrangère américaine au l'obligation de cohérence, Economieca, Paris, 1988, p.59.

* 109 MWEZE C. NKINGI, op.cit, p.119.

* 110 Loc.cit.

* 111 Loc.cit

* 112 MWEZE C. NKINGI, op.cit, pp.120-122

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