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Prévention, dépistage et prise en charge précoce du problème d'alcool en médecine générale : essai d'analyse d'un déni collectif

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par Michel Naudet
Université Paris 8 - Diplôme d'Etudes Supérieures Universitaires en Addictologie 2003
  

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Niveau ressenti de formation/expérience : autoévaluation

Nous avons demandé à chaque médecin d'évaluer lui-même ses connaissances actuelles en alcoologie (formation et expérience) sur une échelle visuelle analogique graduée de 1 (insuffisamment informé) à 6 (très bien informé).

Les praticiens s'estiment-t-il suffisamment informé pour assurer de manière optimale une prévention, un dépistage et une prise en charge précoce des patients à risque ?

Autoévaluation par les médecins de leurs compétences actuelles en alcoologie (note de 1 à 6)

Note sur 6

Nb de sujet(s)

Pourcentage de sujets

1 (insuffisamment informé)

1

2%

2

10

20%

3

8

16%

4

22

44%

5

7

14%

6 (très bien informé)

2

4%

En général, les médecins s'estiment donc plutôt bien informés : près de 2 praticiens sur 3 (62%) se sont attribués une note supérieure à la moyenne.

Le mode de la distribution se situe à la note 4, un peu au-dessus de la moyenne. Un seul médecin s'estime insuffisamment informé. Deux médecins se sont attribués la note maximale, 6/6.

Concernant les valeurs centrales, le fait que 44% des praticiens s'estiment « un peu mieux informés que la moyenne » (note 4) contre 16% « un peu moins bien informés que la moyenne » (note 3) pourrait dénoter une certaine confiance en soi pour prendre en charge la problématique Alcool.

22%

60%

18%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Répartition de la cohorte suivant l'autoévaluation de leurs

connaissances en alcoologie

Pourcentage

22%

60%

18%

Mal informés

(1 & 2)

Moyennement

informés (3 & 4)

Très bien informés

(5 & 6)

Corrélation entre formation/expérience réelle et autoévaluation

Nous allons établir une correspondance entre la note auto-attribuée par le médecin et la Note Globale Alcool calculée par nos soins à partir des données retournées dans le questionnaire.

Le tableau suivant montre la répartition des médecins par Note d'Autoévaluation ainsi que la Note Globale Alcool moyenne (formation + expérience) obtenue par ces médecins.

Comparaison entre Note d'autoévaluation et Note Globale Alcool moyenne (calculée à partir des formation/expérience réelles)

Note d'autoévaluation

Nb sujets

Note Globale

Moyenne correspondante

1

1

0

2

10

0,40

3

8

0,63

4

22

1,18

5

7

2,71

6

2

3,50

Auto-évaluation/Note globale calculée

0

0,4

0,63

1,18

2,71

3,5

0

1

2

3

4

5

6

7

1

2

3

4

5

6

Autoévaluation

Note Globale moyenne

Nous pouvons constater visuellement une bonne proportionnalité entre la note autoévaluée et la note globale moyenne calculée.

Cette impression est confirmée par le calcul du coefficient de Bravais-Pearson, égal à 0.95, indice d'une forte corrélation entre ces deux variables.

Les médecins sont donc particulièrement conscients de leur niveau réel de compétences en alcoologie.

A l'issue de ces résultats généraux, nous pouvons constater que :

- Les chiffres fournis par la SFMG pour l'année 2003 confirment la faible prise en charge en Médecine Générale des patients ayant un problème avec l'alcool.

- Plus de la moitié des médecins (58%) ayant répondu au questionnaire ont suivi après leurs études initiales une formation complémentaire en alcoologie, mais souvent unique et plutôt ancienne (30% des cas).

- Moins d'1 médecin sur 3 (30%) exerce ou a exercé une activité professionnelle spécifique en alcoologie.

- Quand on leur demande d'autoévaluer leur niveau de connaissance en alcoologie, 2 médecins sur 3 s'estiment plutôt mieux informés que la moyenne pour prévenir et dépister les patients à risque pendant leur consultation.

- Les médecins s'avèrent très conscients de leur niveau de connaissance en alcoologie : la note qu'ils s'autoattribuent est fortement corrélée avec la note calculée à partir de leurs formations/expériences réelles.

Nous allons maintenant essayer de vérifier les hypothèses relatives aux facteurs empêchant une meilleure prise en charge.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand