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Quartier de résidence et délinquance

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par Mohamed OUATTARA
Université de Lausanne.Suisse - Master en droit,option criminologie et sécurité 2008
  

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3.3-Dégradation du quartier et consommation de

substances

3.3.1-La prévalence vie

Tableau 5 : lien entre la dégradation du quartier et la consommation de substances

 

Dégradation du quartier en deux catégories

 
 

Faible dégradation (N=3531)

Forte dégradation (N =60)

 

Haschisch

Jamais commis

2931

83%

32

52.5%

= 37.268

p-value=0.000

G=0.630

Phi=0.102

Commis une fois

600

17%

28

47.5%

 

Total

100%

100%

 

Drogues dures

Jamais commis

3471

98.3%

48

80.3%

= 100.121

Test de Fischer=0.000

G=0.870

Phi=0.167

Commis une fois

60

1.7%

12

19.7%

 

Total

100%

100%

 

Concernant la consommation de haschisch, nous avons une relation statistique entre la variable dépendante (haschisch) et la variable indépendante. En effet, 47.5% des jeunes qui vivent dans un quartier dégradé ont consommé du haschisch contre 17% pour ceux qui vivent dans un quartier faiblement dégradé. La force de la relation est modérée.

Il y a une différence énorme au niveau des pourcentages entre ceux qui estiment que leur quartier connaît une faible dégradation et ceux qui affirment le contraire.

Au niveau de la consommation de drogues dures, puisque nous avons une cellule qui a moins de 5 effectif pour être valide, nous nous appuierons sur le test de Fischer pour voir s'il existe une relation statistique entre la variable dépendante et celle indépendante. Nous relevons que 19.7% des jeunes qui estiment que leur quartier connaît une forte dégradation ont déjà consommés des drogues dures contre 1.7% des jeunes qui sont dans un quartier faiblement dégradés. La force de la relation est très forte.

3.3.2-La prévalence-dernier mois

Tableau 6 : lien entre la dégradation du quartier et la consommation de substances.

 

Dégradation du quartier en deux catégories

 
 

Faible dégradation (N=3531)

Forte dégradation (N =60)

 

Haschisch

Jamais commis

3287

93.1%

47

77.6%

= 20.677

Test fischer=0.000

G=0.592

Phi=0.076

Commis une fois

244

6.9%

13

22.4%

Total

100%

100%

 

Drogues dures

Jamais commis

3527

99.6%

55

91.7%

= 70.483

Test de Fischer=0.000

G=0.916

Phi=0.140

Commis une fois

5

0.4%

5

8.3%

Total

100%

100%

 

En ce qui concerne la prévalence-dernier mois, nous utiliserons également le test de Fischer pour l'interprétation de ce tableau. Il existe une relation statistique entre le haschisch et la dégradation du quartier en ce qui concerne la prévalence-dernier mois et la force de la relation est forte. 0.4% des jeunes qui sont dans un quartier faiblement dégradé ont durant le dernier mois précédent le sondage consommés du haschisch contre 8.3% de ceux estimant que leur lieu de résidence connaît une forte dégradation.

Pour la deuxième partie du tableau, nous constatons qu'il existe un lien statistique entre la dégradation du quartier et la consommation de drogues dures. En effet, 8.3% des jeunes qui sont dans un quartier faiblement dégradé consomment des drogues dures contre 0.4% des jeunes vivants dans un quartier faiblement dégradé. En d'autres termes, cela signifie que plus un quartier connaît un taux de dégradation élevé, plus les jeunes qui s'y trouve consommeront des drogues dures comme l'extasie, le speed, le LSD, l'héroïne ou la cocaïne.

La force de la relation est très forte.

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