3.3-Dégradation du quartier et consommation
de
substances
3.3.1-La prévalence vie
Tableau 5 : lien entre la dégradation du quartier
et la consommation de substances
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Dégradation du quartier en deux catégories
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Faible dégradation (N=3531)
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Forte dégradation (N =60)
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Haschisch
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Jamais commis
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2931
83%
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32
52.5%
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X²= 37.268
p-value=0.000
G=0.630
Phi=0.102
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Commis une fois
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600
17%
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28
47.5%
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Total
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100%
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100%
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Drogues dures
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Jamais commis
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3471
98.3%
|
48
80.3%
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X²= 100.121
Test de Fischer=0.000
G=0.870
Phi=0.167
|
Commis une fois
|
60
1.7%
|
12
19.7%
|
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Total
|
100%
|
100%
|
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Concernant la consommation de haschisch, nous avons une
relation statistique entre la variable dépendante (haschisch) et la
variable indépendante. En effet, 47.5% des jeunes qui vivent dans un
quartier dégradé ont consommé du haschisch contre 17% pour
ceux qui vivent dans un quartier faiblement dégradé. La force de
la relation est modérée.
Il y a une différence énorme au niveau des
pourcentages entre ceux qui estiment que leur quartier connaît une faible
dégradation et ceux qui affirment le contraire.
Au niveau de la consommation de drogues dures, puisque nous
avons une cellule qui a moins de 5 effectif pour être valide, nous nous
appuierons sur le test de Fischer pour voir s'il existe une relation
statistique entre la variable dépendante et celle indépendante.
Nous relevons que 19.7% des jeunes qui estiment que leur quartier connaît
une forte dégradation ont déjà consommés des
drogues dures contre 1.7% des jeunes qui sont dans un quartier faiblement
dégradés. La force de la relation est très forte.
3.3.2-La prévalence-dernier mois
Tableau 6 : lien entre la dégradation du quartier
et la consommation de substances.
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Dégradation du quartier en deux catégories
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Faible dégradation (N=3531)
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Forte dégradation (N =60)
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Haschisch
|
Jamais commis
|
3287
93.1%
|
47
77.6%
|
X²= 20.677
Test fischer=0.000
G=0.592
Phi=0.076
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Commis une fois
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244
6.9%
|
13
22.4%
|
Total
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100%
|
100%
|
|
Drogues dures
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Jamais commis
|
3527
99.6%
|
55
91.7%
|
X²= 70.483
Test de Fischer=0.000
G=0.916
Phi=0.140
|
Commis une fois
|
5
0.4%
|
5
8.3%
|
Total
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100%
|
100%
|
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En ce qui concerne la prévalence-dernier mois, nous
utiliserons également le test de Fischer pour l'interprétation de
ce tableau. Il existe une relation statistique entre le haschisch et la
dégradation du quartier en ce qui concerne la prévalence-dernier
mois et la force de la relation est forte. 0.4% des jeunes qui sont dans un
quartier faiblement dégradé ont durant le dernier mois
précédent le sondage consommés du haschisch contre 8.3% de
ceux estimant que leur lieu de résidence connaît une forte
dégradation.
Pour la deuxième partie du tableau, nous constatons
qu'il existe un lien statistique entre la dégradation du quartier et la
consommation de drogues dures. En effet, 8.3% des jeunes qui sont dans un
quartier faiblement dégradé consomment des drogues dures contre
0.4% des jeunes vivants dans un quartier faiblement dégradé. En
d'autres termes, cela signifie que plus un quartier connaît un taux de
dégradation élevé, plus les jeunes qui s'y trouve
consommeront des drogues dures comme l'extasie, le speed, le LSD,
l'héroïne ou la cocaïne.
La force de la relation est très forte.
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