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Elaboration du plan simple de gestion de la foret communautaire du gic solib dans l'arrondissement de Messondo, département du Nyong et Kelle, région du centre

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par Achille TUETE
Université de Dschang, Cameroun - Ingénieur des eaux, forêts et chasses 2010
  

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1.1 Contexte

Les récentes décennies ont vu l'apparition et le développement du concept de gestion communautaire des forêts, qui constitue une approche efficace de gestion des arbres et des forêts. Les expériences de divers pays notamment en Asie et en Afrique de l'Est, ont montré que lorsque les communautés sont investies du pouvoir, des responsabilités et des droits de gestion de ces ressources, et qu'elles perçoivent les bénéfices qui en découlent, le rythme de dégradation de la forêt est sensiblement réduit et, dans beaucoup de cas, la couverture forestière s'améliore visiblement (FODAY, 1999).

Au cours des années 90, le Cameroun a procédé, avec l'appui de la coopération internationale, à une importante réforme du secteur forestier. Cette réforme visait entre autres, à mettre en oeuvre une foresterie communautaire que BIGOMBE LOGO (2000) défini comme « une foresterie qui s'articule autour des organisations proactives rencontrées surtout en milieu rural ». Ainsi, l'objectif principal de la foresterie communautaire est d'assurer aux populations riveraines desdites forêts l'accès aux ressources et de leur donner le droit de propriété sur celles-ci et sur les bénéfices y afférents, à travers un transfert de pouvoir et le renforcement des capacités en matière de gestion forestière au niveau national.

Le Cameroun, qui a adopté et défini ce concept est avancé dans l'application de la réglementation visant l'attribution des Forêts Communautaires (FC). Un maximum de cinq mille (5 000) hectares de forêt peut être attribué à une communauté qui en fait la demande et qui signe une convention de gestion pour 25 ans renouvelable. A titre d'illustration en 2007, 51 FC remplissant les critères réglementaires étaient en activité et couvraient une superficie totale de 190 852 ha environ (PA'AH, 2008). La composante numéro 4 du Programme Sectoriel Forêt Environnement (PSFE) identifie la foresterie communautaire comme une des approches fiables d'implication et de participation communautaire à la gestion des ressources forestières et fauniques. De même, le document de stratégie de réduction de la pauvreté au Cameroun a mentionné la foresterie communautaire comme un des outils pertinents de réduction de la pauvreté en milieu forestier

Avec l'assistance technique de la Sous Direction des Forêts Communautaires (SDFC) du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), une collectivité rurale recherchant un titre forestier détermine une zone et rédige un Plan Simple de Gestion (PSG) qui est soumis à l'approbation du MINFOF (MERTENS et al, 2007).

1.2 Problématique

La consécration formelle de la FC remonte à la promulgation de la loi N° 94/01 du 20 Janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche ; et à l'adoption, en novembre 1995, de l'actuelle politique forestière Camerounaise. En plus de reconnaître les droits d'usage coutumiers notamment ceux ayant trait à l'autoconsommation, cette loi consacre aussi le principe du bénéfice aux retombées socio-économiques et financières de l'exploitation forestière. BIGOMBE LOGO (2000), précise qu' « il y est question d'aider les populations à créer elles-mêmes des emplois et à générer des revenus à travers la mise en valeur des ressources de la forêt qu'elles gèrent, de façon à investir dans leur aménagement pour en tirer des bénéfices durables afin d'améliorer leurs conditions de vie ». On constate pourtant que l'initiative des politiques ne s'accompagne pas spontanément des renforcements de capacités des populations tant sur les plans organisationnel, humain, matériel que financier. Plusieurs organismes ont assisté les communautés à la phase de lancement et les ont abandonnées à la phase active (KINGUE, 2003).

Aujourd'hui, le projet de Renforcement des Initiatives de Gestion Communautaire des Ressources Forestières et Fauniques (RIGC) à travers ses volets équipement, formation et rédaction des PSG constitue un palliatif à ce problème. Ce projet conçu par le MINFOF permet d'assister sur le plan technique et financier un certain nombre de communautés. C'est dans ce cadre que le Groupe d'Initiative Commune - Solidarité de Libock (GIC - SOLIB) de l'arrondissement de Messondo dans le département du Nyong et Kellé, région du Centre a sollicité son appui dans l'élaboration du PSG de la FC dudit village. A cet effet, le GIC Expertise - Forêt - Environnement (GIC - EFE) a été mandaté par le projet RIGC pour faire office de facilitateur dans la réalisation de cette étude.

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