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CAT devant une intoxication médicamenteuse aigue

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par Dahane Mihi
Université d'Oran - Algérie - CES en medecine d'urgence 2010
  

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6/PREVENTION

Toutes constatations épidémiologiques font prendre la mesure de l'impérieuse nécessité de poursuivre et développer les stratégies de prévention. Celle- ci regroupe l'ensemble des actions permettant d'éviter l'apparition d'une intoxication (prévention primaire), d'en limiter ses conséquences (prévention secondaire), et d'en réduire les risques de récidive (prévention tertiaire). Les moyens de prévention visant à réduire les intoxications médicamenteuses sont bien souvent les mêmes que pour les produits ménagers, ou de jardin. Il existe cependant quelques particularités pour les médicaments.

2.1. La prévention primaire

Elle va mettre en présence tous les acteurs dont les rôles aboutiront enfin à l'administration du médicament :

le médecin : la prescription doit être claire, lisible pour les parents, toujours associée à une explication orale ; il faut préférer, lorsque cela est possible, les conditionnements et les dosages spécifiques.

le pharmacien : il doit dispenser lui-aussi une explication orale, préférer la délivrance d'un conditionnement spécifiquement pédiatrique avec « bouchon-sécurité » et dosage spécifiques pédiatriques.

le fabricant : doit proposer des conditionnement avec « bouchon-sécurité », avec des boites de couleur différente (adulte/enfant) facilitant l'identification du médicament à visée pédiatrique exclusive ; il peut également proposer un contenu total de la boite inférieur à la dose toxique (difficile pour les jeunes enfants et/ou de petit poids) ; enfin les fabricants pourraient harmoniser les informations inscrites sur les flacons et boites à usage pédiatriques : certains dosages sont indiqués en mg/24 h, en mg/prise, en mg/kg, voire en pourcentage de médicaments actifs favorisant les erreurs thérapeutiques.

les parents : ils doivent s'astreindre à tenir hors de portée, en hauteur et sous clef les médicaments (de même que tous les autres toxiques potentiels de la maison), notamment les piluliers. Il faut également s'adapter à l'évolution psychomotrice de l'enfant (ce qu'il n'attrapait pas hier, il peut l'attraper aujourd'hui ... !). Il est préférable de lire systématiquement les notices contenues dans les boites. Il est recommandé de séparer les conditionnements adultes et enfants dans l'armoire à pharmacie familiale. Enfin, toujours se méfier de la maison d'autrui (grands-parents, amis ...) dont on ne connaît pas les dangers, en termes de localisation des toxiques.

Les familles : doivent être la cible de campagnes d'informations plus générales pour développer l'éducation parentale et édicter les règles de sécurité à observer. A ce niveau, le rôle des pédiatres et des services de pédiatrie est important ; de même que celui de la PMI, des médecins traitants, des services sociaux (qui se rendent à domicile), et des compagnies d'assurance ...

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault