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De la problematique du controle et de la répression de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre: impact sur la promotion de la sécurité collective en Afrique des grands lacs

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par John KAZEMBE
Université de Goma - Licence 2008
  

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§3. L'accord de coopération en matière de Police Criminelle en Afrique Centrale

La maîtrise du flux des armes légères et des minutions est rendue difficile par la facilité de leur dissimulation, par la porosité des frontières et l'insuffisance des moyens des Etats. Une coopération renforcée entre les services de sécurité des pays de la sous-région s'avère nécessaire dans ce cas, de même que l'échange d'informations permanent entre ces services. C'est la raison pour laquelle les pays de l'Afrique Centrale ont pris des initiatives allant dans le sens du renforcement de la coopération en matière de sécurité ces dernières années. Un accord de coopération en matière de police criminelle a donc été signé à Yaoundé en Avril 1999. Cet accord est une action concrète menée par le Comité des Chefs de Police d'Afrique Centrale (CCPAC) qui a pour objectif essentiel de promouvoir l'échange d'informations policières permettant de réduire les activités criminelles menées par les bandes armées et les coupeurs de route, acteurs de la circulation illicite des armes et des munitions.

§4. La Déclaration de Nairobi sur le problème de la prolifération des armes légères illicite dans la région des Grands Lacs et la Corne de l'Afrique.

Elle est signée en mars 2000 et met en place une stratégie à la fois globale et diversifiée entre dix pays de la sous-région55(*). Cette stratégie vise aussi bien l'amélioration des lois et réglementations nationales concernant la fabrication, le commerce, l'acquisition, la possession et l'usage d'armes légères, que la réalisation de programmes de collecte et de destruction d'armes, ou encore une coopération renforcée entre les services de police, de renseignement, des douanes et des contrôles aux frontières. Cette déclaration envisage un large partenariat entre gouvernements, organisations multilatérales et représentations de la société civile. Il faut préciser qu'en avril 2004, les ministres des Etats signataires ont adopté le Protocole de Nairobi, juridiquement contraignant.

La Déclaration et le Protocole de Nairobi méritent d'être soulignés ici comme faisant parties des éléments de stratégie sous-régionale contre les ALPC. Car en réalité, les actes de criminalité ou les conflits armés en Afrique Orientale peuvent toucher ou touchent directement ou indirectement les pays56(*) de l'Afrique Centrale. Les décisions ou les mesures qui peuvent être prises dans cette sous-région sensible du continent concernant la lutte contre la circulation illicite des armes, intéressent l'Afrique Centrale. La CEEAC doit prendre ces décisions et ces mesures au sérieux, au besoin, envoyer un observateur ou un représentant chaque fois qu'il est question d'un débat sur les ALPC dans cette partie de l'Afrique.

* 55 Burundi, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan, Somalie et Tanzanie.

* 56 Le Tchad, la RCA, la RDC partagent la frontière avec le Soudan ; la RDC est limitrophe avec la Tanzanie, etc.

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