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approche managériale de la gestion des aires protégées et son incidence sur la maximisation des recettes dans une entreprise publique de 2005-2009

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par Nestor LUBUTA MBOKOSO
Université catholique du Cepromad - Licence en management 2010
  

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3.2. Les modèles de concurrence imparfaite

Dans tous les cas de concurrence imparfaite (monopole, oligopole, concurrence monopolistique), l'entreprise exerce un certain degré de contrôle sur son prix. L'entreprise en situation de concurrence imparfaite peut déterminer son prix.

Dans le cas de monopole, l'entreprise a la maîtrise totale de son prix. Toutefois, le prix le plus élevé possible n'est sans doute pas le meilleur, car la demande diminue lorsque le prix s'élève. A l'inverse, l'entreprise ne pourra souvent écouler une quantité supplémentaire qu'en abaissant son prix de vente. Dans ces conditions, comment savoir si l'augmentation de la production se traduira par un accroissement de la recette totale ? Le seul moyen de le savoir est de calculer la recette marginale ou le supplément de la recette totale correspondant à l'accroissement d'une unité de la quantité produite. Mais, il existe une relation inverse entre le prix et la quantité demandée. Ainsi, l'Entreprise doit évaluer la recette marginale ou le supplément de recette résultant de la vente d'une unité supplémentaire. Dès lors, le critère de décision est très simple : dans la zone des coûts marginaux croissants, on augmente la production tant que la recette marginale est supérieure au coût marginal.

Pour maximiser son profit total, l'entreprise doit pousser la production jusqu'à ce que le coût marginal soit égal à la recette marginale. On obtient ainsi la production optimale qui ne pourra être écoulée qu'à un certain niveau de prix par le biais de la recette moyenne. Le profit maximum est réalisé lorsque le coût marginal est égal à la recette marginale.

Après avoir déterminé la quantité qui permet de réaliser cette condition, l'entreprise doit ensuite fixer le prix auquel la production pourra être écoulée dans sa totalité. Elle le fera en tenant compte de la courbe de recette moyenne (ou courbe de demande) qui donne à chaque niveau de prix la quantité pouvant être écoulée sur le marché.

Les caractéristiques de l'équilibre de monopole diffèrent donc fortement de celles de l'équilibre de concurrence pure et parfaite :

-Le monopole fait un profit au-delà de la rémunération du capital (on parle de la rente du monopole).

-La production n'est pas réalisée au coût le plus bas. Le monopole limite la quantité produite.

- Le consommateur achète les produits à un prix supérieur à leur coût de

production (et plus élevé que celui de la concurrence).

Un certain nombre d'entreprises non monopolistes profitent des avantages de la situation de monopole. C'est le cas :

-Des oligopoles qui réalisent entre eux une entente ou constituent un cartel.

-Des entreprises qui différencient leurs produits et se placent ainsi en situation de monopole temporaire jusqu'à ce que des concurrences imitent la différenciation (cas de concurrence monopolistique).

Le prix d'équilibre du monopole permet à l'entreprise de réaliser un profit (au-delà de la rémunération normale du capital investi). Il s'agit de la

« rente du monopole ».

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote