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Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à  2009

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par David TSHILEO
Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010
  

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INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Avant cette étude, plusieurs chercheurs économie déjà traité des sujets ayant trait aux dépenses publiques allouées à l'éducation et la croissance économique en République Démocratique du Congo.

C'est le cas notamment de B. MASUMBUKO1(*), à l'issue d'une étude qui avait pour objet d'analyser dépenses publiques totales de l'enseignement primaire et secondaire, et de calculer le cout unitaires annuels de l'élève de niveau d'études pour la période allant de 1972 à1976, tire les conclusions suivant en ce qui concerne les dépenses totale de l'enseignement :

§ Les dépenses ordinaires d'enseignement et celles de l'état vont croissante mais ces derniers ont un rythmé d'accroissement inferieur à celles de l'éducation ;

§ Les charges de l'Etat pour les investissements scolaires représentent une part minime dans le budget d'investissement ;

§ Les dépenses publiques totales d'enseignement ont presque triplé pendant la période d'étude, et cette expansion connait la prédominance des dépenses de fonctionnement sur celles d'investissement.

Une étude menée par CLOVIS PALUKU SOKI, sur<< la part des de scolarité dans le revenu des ménage dans la ville de Goma de 2000 à 2005>> dégage les constats suivants :

- La part la plus importante reste celle affectée à l'épargne (16%), pris celle affectée à la scolarisation soit 11% ;

- S'agissant d'une différence des dépenses scolaires selon les caractéristiques du ménage ,le constat est que les employés dans les ONG accordent plus d'importance à la scolarisation en y réservant 35,9% en moyenne par mois, suivis des fonctionnaires de l'Etat qui y réservent 30,21%,ensuite les agriculteurs avec 21,13% en moyenne par mois, les chômeurs avec 17,64%,les petits commerçants avec 12,69%,enfin les débrouillards avec 12,64% 

Pour accélérer il faut passer par un vigoureux engagement politique en faveur de lutte contre es inégalités entendue au sens large.

O.2. PROBLEMATIQUE

L'éducation est en Afrique comme ailleurs l'un des principaux secteurs d'intervention de la puissance publique, qui y consacre une partie de ses ressources budgétaire. Le retard R.D.C en matière éducative est cependant très grand, un obstacle majeur à la croissance et à la pauvreté. Parallèlement, la faible croissance limite les marges de manoeuvre disponibles pour financer une extension de la scolarisation, tout comme d'ailleurs le faible niveau d'instruction de la population limite la capacité des écoles à délivrer une instruction de bonne qualité aux enfants scolarisés.

L'éducation est donc au coeur des phénomènes de pièges de pauvreté dans lesquels se trouvent les pays d'Afrique, en raison des processus cumulatifs qui existent entre stagnation économique, faiblesse des politiques et insuffisance des capacités productives de la population.

Le système éducatif de la R.D.C continue à se développer à tout le niveau bien que lentement et avec des hauts et des bas, cette tendance surprenante dans un contexte de déclin économique les conflits ne montre pas jusqu'ici des projets décisifs vers la scolarisation.

Bien que caractérisée par une faible qualité à tout le niveau de l'éducation apparaît à l'heure actuelle comme un secteur important non seulement pour l'éducation de la jeunesse, mais surtout pour la transformation du milieu à la fois au niveau national, régional et du contexte de vie des individus.

L'importance de l'éducation se manifestation non seulement sur le plan quantitatif, par les cadres sur le marche d'emploi, mais aussi et surtout le plan quantitatif, c'est-à-dire ces compétence des cadre administratif ,scientifiques et techniques qui jouent un rôle moteur dans le développement dans les sociétés actuelles.

En effet ,nous sommes sans ignorer que le développement économique d'un pays est fonction de la qualité de ses investissement et sur tout de l'investissement du secteur éducatif qui est l'un du secteur les plus emportant de la vie économique d'une nation d'un Etat qui aspire à son développement P .SENZIRA3 pense que pour la collectivité, les indépendances éducatives s'analysent plus en terme d'investissement que la consommation par ce que l'éducation tend à accroitre la productivité du travail et permet d'améliorer la croissance économique.

Ainsi, lorsqu'on estime que l'éducation est un investissement, KIMPESA4 pense à ce sujet que l'éducation se présente comme investissement authentique dans la mesure où, il s'avère une importante contribution diffère à l'accroissement de la production économique et sociale et l'augment à l'augmentation du revenus individuel et mondial de façon unique en Afrique les parents financent presque toutes les dépenses d'éducation à tous les niveau de l'enseignement du primaire tout comme du secondaire voir du supérieur et universitaire.

Les dépenses des ménages alimentent le paiement des primes des enseignants mais ne parviennent pas à couvrir les frais de fonctionnement et infrastructures.

Ménages qui deviennent le soutien de l'éducation d'une part est limité des infrastructures de l'autre du système. La croissance continue de système éducatif et son financement par les ménages dans la circonstance défavorable de l'attachement à l'éducation, mais aussi reflètent l'attente des familles que l'investissement dans l'indication de leurs enfants constituent la meilleures garantie de tirer profit d'une croissance économique future. Le système éducatif en R.D.C joue un rôle important dans la reconstruction des infrastructures politique de pays et de la stimulation de la croissance.

La République Démocratique du Congo est en pleine phase de reconstruction de son économie, la quelle passe par la restauration de grands équilibres économiques sur différents marchés, l'équilibre rompu de plusieurs années par des guerres civiles, la corruption, la mauvaise gestion.

Elle se situe, en effet parmi les pays considérés comme les plus pauvres du monde. Les principaux indicateurs généralement utilisés par le PNUD pour mesurer le niveau de performance des pays dans divers domaines (économie, éducation, santé, alimentation, infrastructure,... classe le R.D. Congo parmi les pays les plus pauvres de la planète terre.

En effet en 2006, 80% de la population vivent en dessous de seuil de la pauvreté. Près de 44% de femmes et en virons 22% des hommes n'ont aucun revenu. 26% seulement de la population congolaise a accès au point d'eau aménagé, le taux de mortalité infantile se situe à 129 pour mille naissance, le taux de alphabétisation des jeunes adultes âgés de 15 à 24 est de 69,9%, l'espérance de vie à la naissance est tombé à 40,6 ans.

La valeur de l'Indicateur du Développement Humain l'IDH pour la R.D Congo s'établie à 0,363 depuis plusieurs années correspondant ainsi à un état de pauvreté très avancé2(*).

Pour pouvoir absorber cette situation, le gouvernement congolais a axés ses actions sur la relance économique, en considérant l'éducation comme un sous produit de la croissance économique et du développement. Ce qui explique les initiatives prises par-ci par là pour tenter de faire face au problème de l'éducation. On cite entre autre les tentatives de programme de gratuité de l'enseignement primaire, toutes les filles à école,...

Notre attention se focalisera sur le secteur éducatif, secteur jugé moteur du le Développement Economique d'un pays.

De ce point de vue, nous voyons l'importance accordée à l'éducation ainsi pour répondre à l'intégration du pays à l'échelle mondial, il est important de veiller à ce que le système éducatif d'un pays puisse tendre toujours vers l'excellence dans tous.

C'est dans l'élément de la théorie que nous avons en premier lieu abordé l'étude des relations macroéconomiques entre dépenses publiques d'Education et la croissance de long terme. Il s'agissait d'examiner plus particulièrement, les effets de l'éducation sur la croissance en longue période, en recourant à un modèle de croissance endogène par accumulation du capital humain dans le secteur d'éducation, mais construit selon le modèle sensiblement différent de celles retenue dans la littérature existante.

Ainsi, au départ de cette étude se trouve la préoccupation d'apporter de réponse à l'interrogation suivante :

v Quelles peuvent être les variables macroéconomiques susceptibles d'influencer l'évolution des dépenses publiques de l'éducation en République Démocratique du Congo ?

* 1 B.MASUMBUKO cite par V MOYEMBA, Etude des dépenses publiques de l'éducation au zaïre Mémoire inédit, UNIKIS, FPSE, 1989 à1990 p 26

* 2 Prof. LUWASANGU, Quelle politique d'emploi en RDC, PUF, Kinshasa, le 17/08/2006

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille