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Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à  2009

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par David TSHILEO
Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010
  

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3.1.5. Explications des variables du modèle

1. Dépenses publiques de l'éducation

1.2. Définition

Les dépenses publiques au titre de l'éducation incluent les dépenses au titre des établissements d'enseignements et les subventions au tire des faits de substance et autres dépenses privées en dehors des établissements d'enseignement. Elles incluent aussi les dépenses d'éducation de toutes les entités publiques, dont les ministères autres que le ministère de l'éducation, les exécutifs locaux et régionaux, et les autres instances publiques. Le mode d'affectation des budgets publics de l'éducation varie selon les pays de l'OCDE. Les ressources publiques peuvent être allouées aux établissements d'enseignement soit directement, soit indirectement, soit indirectement par l'intermédiaire des ménages ou au travers de programmes gouvernementaux. Elles peuvent aussi être limitées à l'acquisition de services d'éducation ou être destinées au financement des frais de substances des élèves/étudiants.

La variable de dépenses de l'éducation

Les sources publiques de financement de l'éducation (exception faite des sources internationales) se répartissent en trois catégories : le gouvernement central (national), les exécutifs provinciaux et les exécutifs locaux (municipalités, districts, communes, etc.).

Les dépenses publiques totales correspondent à la somme des dépenses non remboursables (dépenses de fonctionnement et dépenses en capital) à tous les niveaux de l'exécutif (central, régional et local). Elles incluent les dépenses publiques directes au titre des établissements d'enseignement ainsi que les aides publiques aux ménages (par exemples, bourses et prêts d'études, subventions au titre des frais de substance et des frais de scolarité) et à d'autres entités privées au titre de l'éducation (par exemple, subvention aux entreprises privées ou aux organisations syndicales au titre de la formation sous contrat d'apprentissage).

La part de l'éducation dans l'ensemble des dépenses publiques dans des indications sur la priorité que les gouvernements accordent à l'éducation par comparaison avec d'autres domaines de l'action publique, tels que la santé, la sécurité sociale, la dépense et la sécurité. Si les bénéfices publics d'un service sont supérieurs à ses bénéfices privés, les marchés risquent de ne pas pouvoir fournir ce service de manière adéquate à eux seuls. L'implication des pouvoirs publics peut alors se révéler nécessaire. L'éducation est un domaine dans lesquels les pouvoirs publics de tous les pays interviennent pour financer ou orienter l'offre des services. Etant donné que rien ne garantit que le secteur privé offre aux individus un accès équitable à l'éducation, le financement public permet d'assurer que l'éducation n'est pas hors de portée de certains membres de la société.

Graphique n° :03 EVOLUTION DE DEPENSES PUBLIQUES DE L'EDUCATION EN RDC de 1980 à 200

EVOLUTION DU BUDGET ALOUE A L'EDUCATION

De 1980 à 2009

y = -0, =15x + 4,0952

R

2

0,4203

-3

-1

1

3

5

7

9

11

1980

1982

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

2006

2008

Année

Part de l'éducation

Linéaire (Part de l'éducation)

Source : Données de base à la BCC

Nous observons une tendance à la baisse relativement faible de dépenses publiques de l'éducation durant cette période. La courbe représentative de cette variable traduit une évolution à la baisse. C'est ce qui confirme la tendance dont la pente est négative et prouve une diminution de 15%.

A partir des années 1960 jusqu'au début des années 2000, le budget de l'enseignement publique en RDC a chuté , passent de 7% du PIB et 25% du budget national entrainant une diminution de 96% des dépenses par élève et par an dans les écoles primaires et secondaires(de 109 dollars en 1980 à 4 dollars en 2002). Le résultat prévisible est que seuls 30% des enfants d'âge préscolaire vont au jardin d'enfant (presque tous sont dans le privé), 80% de la population cible vont à l'école primaire et seuls 40% sont scolarisés dans l'enseignement secondaire.

2. Taux d'alphabétisation

C'est un taux qui prend en compte le nombre de personnes qui savent lire et écrire sur la population totale.

(Nombre de personnes qui savent lire et écrire/population totale) X 100

L'ONU le calcule sur base des données disponibles, pour les adultes et adolescents le plus de 15 ans.

Graphique n° :04 EVOLUTION DU TAUX D'ALPHABETISATION EN RDC

Source : Données de Base à la BCC

Nous observons une tendance à la baisse relativement forte du taux d'alphabétisation durant la période d'étude en RDC. Ce taux d'alphabétisation est estimé à moins de 70%. Il varie selon les provinces et selon le sexe. En général, le taux d'admission bien qu'élevé, a tendance à diminuer, ce qui laisse présager une chute de la scolarisation dans le pays. En effet, le taux d'alphabétisation est passé de 60,2% en 1980 à 39,2% en 2001 ; il est passé de 82,5% à 79,8% pour les garçons contre 54,1% pour les filles au cours de la même période. En 1995, le taux net d'admission en première année primaire était de l'ordre de 42,8% en milieu urbain contre 14% seulement en milieu rural. Le taux de scolarisation était de 76,8% en milieu urbain et 51,5% en milieu rural.

3. La masse monétaire

La masse monétaire est la quantité totale de monnaie en circulation dans une économie à un moment donné. La monnaie constitue un outil puissant entre les mains des autorités publiques car elle permet d'influencer considérablement l'activité économique.

La politique monétaire peut servir des objectifs de croissance et de stabilité de prix.

Graphique n° : 05 EVOLUTION DE LA MASSE MONETAIRE EN RDC de 1980 à 2009.

Source : Données de Base à la BCC

La situation monétaire congolaise reste marque au cours de la dernière décennie comme auparavant par une évolution croissante de la masse monétaire nominale Cet instabilité de la situation monétaire a été renforcée, dans une bonne mesure par l'affaiblissement de l'autorité publique au lendemain de l'indépendance. Les mutations du processus démocratique amorcé en 1990 se sont fait accompagner par une gestion budgétaire laxiste consacrant la monétarisation du déficit budgétaire. La masse monétaire a alors connu une évolution à taux de croissance nominaux dépassant tout le niveau compatible avec les impératifs de stabilité monétaire aux quels est tenue l'autorité en charge de la politique monétaire dans toute économie moderne. Cette augmentation fulgurante n'est certes pas étrangère au mode de financement auquel l'Etat s'est pratiquement accoutumé durant plus de 15ans Les répercutions d'une telle évolution se sont montrées désastreuses sur le niveau général des prix intérieurs des biens et services dont l'augmentation a sensiblement réduit le pouvoir d'achat des consommateurs sinon la consommation elle-même.

De manière générale, nous observons une tendance à la hausse de la masse monétaire de la RDC de 1980 à 2009 La courbe représentative de cette tendance dont la pente est positive et prouve une augmentation annuelle de 10%.

4. PIB par habitant

Le PIB/habitant ou produit intérieur brut par habitant (ou par tête) est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitant d'un pays.

Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.

La Variation de PIB/HAB

Cet indicateur n'est pas égal au revenu par tête 

Il est un bon indicateur de la productivité économique, mais il ne rend compte qu'imparfaitement du niveau du bien-être de la population ou du degré de réussite d'un pays en matière de développement. Il ne montre pas quelle est la répartition du revenu d'un pays entre ses habitants.

Comme le PIB, il ne reflète pas les atteintes causées à l'environnement et aux ressources naturelles par les processus de production, et ne tient pas compte du travail non rémunéré qui peut être effectué au sein des ménages ou des communautés, ni de la production à mettre au compte de l'économie souterraine. Le PIB par habitant n'est pas construit comme un indicateur de la qualité de la vie (cette dernière, bien plus subjective est difficilement mesurable, même si certains indicateurs comme l'indice de développement humain (IDH) ambitionnent de l'évaluer).

En général, un pays est considéré comme « développé » lorsqu'il dépasse les 20.000 dollars US de PIB par an et par habitant

Graphique n° :07 EVOLUTION DE PIB/HAB EN RDC de 1980 à2009.

Source : Données de Base à la BCC

L'examen des données statistiques disponibles traduit une améliorations u produit intérieur par habitant/En 2009 le PIB /HAB est estime à près de 395USD en dollars passé de 0,31USD en 2003 à 0,99USD en 2004 et 1,1USD en 2006 Bien que le revenu moyen des congolais se situerait en dessous du seuil de pauvreté absolue, il y a quant même des amélioration .A partir des années 1990 jusqu'au début des 2004 le PIB/HAB en RDC a connu une baisse, et pour prendre l'allure d'ascension jusqu'à 2009 avec une tendance de1,2177+209,05 

De manière générale nous observons une tendance à la hausse du PIB/HAB de la RDC de 1980 à 2009 La courbe représentative de cette variable traduit une évolution à la hausse C'st ce que confirme la tendance de la courbe dont la pente est positive et prouve une augmentation annuelle de 11,49%

4. L'inflation

L'inflation est un processus durable de hausse cumulative de niveau général des prix52(*).

La variation du taux d'inflation

La cible maîtrise de l'inflation constitue un outil important pour la politique monétaire, elle aide la Banque Centrale à déterminer les mesures de politique monétaire à prendre à court et à moyen terme pour favoriser une relative stabilité des prix. La Banque Centrale se sert de l'influence qu'elle exerce sur les taux d'intérêt à court terme pour imprimer à la masse monétaire un rythme d'expansion comptable avec la fourchette cible de maîtrise de l'inflation.

Si l'inflation se rapproche de la limite supérieure de la fourchette, cela signifie généralement que la demande des biens et de services au sein de l'économie doit être freinée par une hausse des taux d'intérêt.

En revanche, si l'inflation s'oriente vers le bas de la fourchette, c'est probablement que la demande est faible et qu'elle doit être soutenue par une réduction de taux d'intérêt. Une politique monétaire axée sur la poursuite d'une cible en matière d'inflation tend donc à exercer un effet stabilisateur sur la croissance. Le maintien d'un taux d'inflation bas et stable, encourage les investissements à long terme qui sont de nature à stimuler la croissance économique future et la création d'emploi.

Graphique n° :08 EVOLUTION TAUX D'INFLATION EN RDC de 1980 à 2009 en Million de CDF

Source : Donnés de Base de la BCC

La RDC a connu des périodes d'inflation a trois chiffre alors que pour d'autres périodes ce taux a été deux chiffres La décennie 90 est la plus désastreuses en ce qui concerne le taux d'inflation Cette période est caractérisée par une inflation à 4 chiffres En effet C'est une période caractérisée par une forte instabilité politique, des pillages et une destruction du tissus économique (une réduction importante des biens et servies)

De forts, déficits budgétaire sont observés tant les financements s'effectuent par la création monétaire On signale par exemple différentes reformes monétaire non réussies qui contribueront à amplifier l'hyperinflation Entre 1990 et 1994, le taux d'inflation passe de 264,4% à 9798,9% et de 5111,2% en2000

De manière générale, nous observons une tendance relativement à la baisse de l'inflation en RDC La courbe relative à cette variable traduit une évolution à la baisse pour la période allant de 1980 à 2009

* 52 BEITONE ; CAZORIA ; A DOLLO, Dictionnaire des sciences économiques, 2éd, ARMAN COLIN, Paris 2007 p 315

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